Le Syndicat des employés de la Jirama (SMJ), l’une des organisations syndicales au sein de la société d’Etat, mette une fois de plus la pression. Hier, des agents membres de ce syndicat ont procédé à des coupures de l’électricité dans les bureaux et agences de la Jirama, empêchant ainsi le personnel de travailler.
Samedi dernier, Ny Ando Ralitera, ministre de l’Energie et des hydrocarbures, a déjà alerté sur les impacts néfastes des manifestations et mouvements syndicaux sur la caisse de la Jirama lors de sa rencontre avec les représentants du SMJ. Pour le mois d’octobre, le manque à gagner est de 20 milliards d’ariary, d’après le ministre.
Face aux dérives, le ministère hausse le ton. Il dénonce une manœuvre de déstabilisation politique et promet des mesures fermes pour protéger l’intérêt du public. Les coupures illégales, la fermeture forcée d’agences et les intimidations envers les salariés non grévistes constituent des infractions graves, annonce le ministère.
Du côté du SMJ, le départ de Ron Weiss n’est plus négociable. « Le précédent gouvernement est parti, le Premier ministre est parti, le ministre de l’Énergie est parti ; le directeur général, lui aussi, doit partir », martèle Honorat Ratovomananarivo, leader syndical, qui menace de « faire partir ce premier responsable de la Jirama par la force si le gouvernement ne réagit pas ». La grève, lancée en signe de protestation, a déjà provoqué des coupures sauvages, directement au niveau des poteaux électriques dans plusieurs quartiers de la capitale, notamment à Ambatonakanga et Antsahavola, paralysant temporairement certains services essentiels. Ce leader syndical,
Le gouvernement tente toutefois d’ouvrir la voie du dialogue. Le ministre Ny Ando Jurice Ralitera a proposé une révision du statut de la société, la prise en compte de certaines revendications sociales et un examen des cas judiciaires individuels des employés poursuivis. Il assure aussi qu’un audit financier et de gestion est en cours et que ses conclusions déterminent le sort du directeur général.
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Vos commentaires
Salama djiaby.
Pour assainir une situation, il est nécessaire de faire le ménage, et d’ éradiquer tout ce qui peut la perturber .
Ce leader syndical me parait en être une priorité .
il faut éradiquer les brebis galeuses, les empêcheurs de tourner en rond dans l’ intérêt général ce que ce syndicaliste ne fait pas ni pour la société ni pour les usagers, mais travaille uniquement pour les mafieux qui se gavent sur cette société .
Meme r Weiss que je ne portais pas particulièrement dans mon coeur ne peut faire plus que ce qui lui est permis de faire, il a bien ciblé et dénoncé cette mafia à qui il a du avoir à faire sans la nommer, là se trouve le noeud du problème, le nouveau président arrivera-t-il à s’ y attaquer reste la question ? (je pense que oui !)
Le fait de « nationaliser » cette société ne peut qu’ attirer ces prédateurs qui au demeurant sont plus que pléthore à graviter au tour : telles des mouches bleues !
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De rajouter qu’ en plus de pénaliser (pour oreilles chastes) tous les clients (qui leur permettent de vivre) ils ont la sécurité de l’ emploi !
Contrairement à ceux qui survivent dans l’ informel, pour ne pas dire la misère, étant à la merci totale du « bon vouloir » de ces privilégiés !
C’ en est tout simplement révoltant , au point de : faute de les amener à la raison, ou leur botter le fondement, les licencier tout simplement afin qu’ ils goutent aux contraintes qu’ ils imposent à leurs compatriotes depuis trop longtemps sans parler du plomb qu’ ils mettent dans l’ économie, leur responsabilité est loin d ’ être négligeable et mérite d’ être sanctionnée ...