Qu’arrive-t-il aux fils de… et de… ? Nés avec une cuillère d’argent dans la bouche, les rejetons de certains de nos dirigeants veulent- ils brûler les étapes au risque de se faire ainsi prématurément brûler les ailes ? Pourquoi ils en sont arrivés là où ils sont aujourd’hui. Sous les feux des projecteurs médiatiques. Surtout judiciaires et forcément politiques. En tout cas, aussi bien dans les chaumières que dans les salons, les gens ne parlent que de ça. Les questions fusent : agissent- ils de concert avec leurs géniteurs ou isolément ? Ont- ils conscience de ce qu’ils font ou il ne s’agit que de péchés de jeunesse. Se font-ils manipuler ou sont-ils en service commandé par et pour leurs parents respectifs, lesquels ont les pieds et poings liés, pour ne pas dire sous très haute surveillance.
Excès de confiance
Au plan de l’âge, ils sont de la même génération que le jeune maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina. Autour de 30- 35 ans. Ce dernier est entré dans le monde des affaires à 17 ans. Âge où les fils de … et de … ont probablement décroché leur bac. A 30 ans, Andry Rajoelina voit sa fortune établie et ses entreprises épanouies. Au même moment, les fils de … et de … commencent à peine à compter les sous. Confondant vitesse, précipitation et la griserie du pouvoir et prenant au mot le slogan du développement rapide et durable, ces derniers trébuchent par excès de confiance dans leur conquête du pouvoir financier. Car au lieu de gravir les échelons pas à pas, patiemment et sans rien brusquer, ils effectuent de grandes enjambées préjudiciables, et à leurs carrières et à celles de leurs parents respectifs. Ceux-ci étant des victimes collatérales et peut-être consentantes des déboires de leurs progénitures. Du coup, on est en droit de se demander si les « petits » ont été mal- coachés ou s’ils étaient laissés à l’abandon parce qu’ils sont majeurs. Bref, des aventures des fils… et de…, on peut tirer cette modeste leçon de choses : « à tout péché miséricorde » (M. Proust).
