Célébrer la Fête des mères est entré dans les mœurs, du moins en milieu citadin. Du simple bisou aux somptueux cadeaux, du tirelire cassé des bambins aux argents de poche sacrifiés des ados, qu’importe ! A chacun ses moyens, pourvu que maman ne soit pas oubliée. Maman, la mère qui donne la vie, veillant avec tendresse au bien-être de son foyer mérite bien une fête, et pourquoi pas tous les jours ?
En effet, comment ne pas admirer ses prouesses quand elle jongle avec le maigre budget familial pour boucler le mois ? Comment ne pas la remercier quand, avec angoisse mais courageusement, elle fait face aux difficultés de la vie ? Une pensée donc pour ces mères rurales qui ne savent même pas qu’une journée est internationalement consacrée à elles, trop occupées à chercher de l’eau, à biner le champ (...) Mais à défaut de cadeau, elles peuvent toujours se contenter de l’ amour et de l’affection des leurs...
Bonne fête à vous toutes et que vos conditions puissent s’améliorer ! Et surtout que le panier de la ménagère soit rempli !
Des vœux comme on aimerait bien voir se réaliser, mais au vu de la conjoncture économique, ce n’est pas demain la veille. Le prix des carburants vient d’augmenter, la crise alimentaire plane...
Si le pessimisme n’est pas de mise, le doute est permis. A moins que ces maîres en fête après leur formation, avec ces subventions, motos et radio n’arrivent à faire de miracles.
De toute façon, c’est le moment pour ceux qui nous dirigent de prouver leur savoir-faire. Et comme on dit : wait and see.
