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Economie

Secteur pêche

Fermeture de campagne : Un bilan mitigé

samedi 8 septembre 2007

Si la période de fermeture a été généralement bien respectée, la ressource n’est pas franchement au rendez-vous. C’est donc placé sous le signe de la morosité que débute cette nouvelle campagne de pêche. Espérons que les actions engagées en faveur du renouvellement de la ressource portent rapidement leurs fruits… Un premier constat montre que cette période de fermeture semble avoir été mieux respectée que par le passé. Les diverses actions de sensibilisation, menées notamment par la Zac (Zone d’ amenagement concerté), ont certainement contribué à mieux faire comprendre les enjeux de cette fermeture.

Une affaire de tout le monde

Les forces de l’ordre, principalement la Marine Nationale de la Gendarmerie Nationale, ont pris très à cœur leur mission pendant la fermeture. Afin d’aller plus loin une réunion s’est tenue à Ambilobe le 7 mars 2007 en présence des autorités locales et différents acteurs du secteur sous l’égide de la Région. Les forces de l’ordre ont ainsi pu faire état de leurs besoins afin de garantir une meilleure efficacité de leurs missions futures. « La préservation de la ressource est l’affaire de tous. Notre rôle ne doit pas se limiter à la période de fermeture, nous devons pouvoir intervenir tout au long de l’année. La surveillance et la protection des zones côtières doit être notre priorité », déclarait un responsable à l’issue de cette réunion. Concernant la pêche proprement dite, et après une première semaine euphorique où les pirogues d’Ampampamena débarquaient jusqu’à 70kg de crevettes de calibre appréciable, les pêcheurs traditionnels constataient, comme les pêcheries industrielles, que la ressource n’était pas vraiment au rendez-vous. « Les captures sont très inégales. On peut faire une très bonne pêche un jour et presque rien les deux jours suivants », expliquait un pêcheur d’Ankazomborona. Mais les crevettes ne sont pas les seuls concernées, les pêcheurs de « mahaloky » font état du même phénomène dans leur secteur.

Les réflexions quant aux possibilités d’aménagement de la pêche crevettière à Madagascar ne datent pas d’hier. Une étude menée par Jacques Marcille et Louis Le Reste, chercheurs au centre ORSTOM de Nosy Be, publiée au bulletin de Madagascar (numéro 320) en janvier 1973, préconisait déjà des mesures pour contrôler l’accroissement de l’effort de pêche et rationaliser l’exploitation du stock crevettier.

Malheureusement très peu d’initiatives se sont concrétisées au cours des 30 dernières années et, comme beaucoup de pays, Madagascar est touché de plein fouet par la raréfaction de la ressource.

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