- Le rapport de Mamy Rakotoarivelo très attendu
par le milieu sportif malagasy.
Dilemme ! Le milieu sportif malagasy s’interroge sur les démarches que le Comité National Olympique va entreprendre pour répondre au Comité International, la « maison-Mère ». Une demande qui a trait à l’ingérence de l ‘Etat « dans le fonctionnement de deux fédérations sportives » à savoir le football et la natation ainsi qu’à l’impact, indirect ou direct, de cette ingérence au niveau du COM, du mouvement olympique et sportif malgache.
- Dégâts collatéraux...
Personne n’ignore en effet l’affinité « politique » entre le Président du C.O.M., Mamy Rakotoarivelo, et le ministre des Sports, Patrick Ramiaramanana. Ce dernier qui a pris la décision de dissoudre la fédération Malagasy de football et celle de la natation bénéficiera t-il du soutien indéfectible de son compagnon de lutte ? Celui-ci par contre aura t-il le courage de le délaisser en allant, cette fois-ci, se ranger du côté de ses pairs victimes de la décision ministérielle ? D’autant plus que l’une de ces victimes, Ahmad, n’est autre que l’actuel Vice - Président du Comité Olympique Malagasy et le second, Raoelina Andriambololona, non moins past-président dudit comité. L’évocation de ces titres suffit amplement à démontrer en partie les dégâts collatéraux occasionnés par la décision. En épousant la thèse de Ramiaramanana, Mamy Rakotoarivelo est en passe de laisser grande ouverte la porte aux décisions intempestives qui risquent de toucher, tôt au tard, d’autres disciplines telles que le cyclisme, le karaté, le volleyball...Autre souci du C.I.O. évoqué dans sa lettre concerne les sportifs malgaches. Pour l’instant, seuls les footballeurs, privés de compétitions internationales pour une période indéterminée, subissent de plein fouet l’arrêté ministériel. Mais qui sait, si demain, la fédération internationale de la natation (FINA) n’emboîte le pas à la Fifa en suspendant également l’association nationale. Dans ce cas, « l’invitation » adressée aux nageurs de la Grande île pour les Jeux Olympiques risque de tomber à l’eau. Et il en sera de même pour les bourses que la solidarité olympique octroie à certains nageurs dont l’athlète local, Tojohanitra Andriamanjatoarimanana. Face à ces problèmes, les éclaircissements du Comité National Olympique ainsi que sa position sont très attendus, non seulement par les instances mondiales, mais également par le milieu sportif local.
