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Andoharanofotsy

Encore un policier soupçonné de viol

samedi 30 août 2008 |  1902 visites  | Hassy

Au terme d’une enquête préliminaire effectuée à l’endroit d’une adolescente et de son petit copain, très tard dans la nuit de mardi, le policier qui a dressé leur procès verbal a relâché la fille vers 22h pour la violer en chemin. En regagnant son domicile, l’agent ne l’a pas lâché d’une semelle. Dans une rue déserte, ce dernier a dégainé son pistolet et lui a proféré des menaces : il allait la tuer illico si elle ne faisait pas un rapport sexuel avec lui. De surcroît, il lui a fait un chantage disant que le pire était à craindre pour son amant, encore retenu au poste si elle n’obtempérait pas. Craignant pour leurs vies, elle se laissa abuser tant bien que mal.

Fausse charge

Les malheurs de ce jeune couple ont commencé quelques heures plutôt. Vers 19h, deux agents en patrouille les ont repérés en train de flirter le long d’un passage à niveau, ce qui est interdit. Ces préposés à l’ordre ordonnent alors ces deux jeunes de quitter l’endroit. Ils s’inclinent à cet ordre sans la moindre protestation. Le pavé dans la mare surgit lorsque l’un des policiers leur intime d’un ton menaçant : « enlevez vos slips autrement vous n’irez nulle part, on en a besoin pour vérifier que vous n’aviez rien fait. Après cela on vous laissera tranquilles ». Etant sûrs de leur innocence et ne sachant pas qu’il s’agissait d’un guet-apens, les deux amoureux enlevèrent leurs sous vêtements. La fine promesse de ces policiers était en fait un piège. Une fois qu’ils avaient ces effets intimes en leur possession, ils les ont utilisé en guise de preuve. La fausse charge pesant contre le couple était « l’acte sexuel en public » ou « attentat à la pudeur ». Ils les ont conduit dans un bureau qui ne serait même pas de la police.

Après être entortillée dans les fils d’une enquête subterfuge, la fille a été violée en rejoignant son foyer. Le lendemain, elle a porté plainte contre lesdits policiers auprès de la gendarmerie.

Démenti

L’auteur du crime serait un agent effectuant du gardiennage pour le compte d’une station- service. Leur commissaire, avisé de la situation, dément ces faits et prend la partie de ses hommes. A l’entendre, l’histoire est montée de toutes pièces, mais que tout s’est passé tel qu’il est écrit dans leur procès verbal. Une affaire de plus qui met la police dans de beaux draps.

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