Hausse du droit de visa des étrangers : De vives réactions
Suite à la parution d’un article dans un quotidien de la place sur « la hausse démesurée de droit de visa des étrangers », des nationaux ont vivement réagi. Hier, notre rédaction a été assaillie de coups de fil pour manifester leur adhésion à ce nouveau tarif appliqué par l’administration malgache pour l’obtention de visa. A titre de rappel, désormais, un étranger désirant se rendre à Madagascar pour un séjour de trois mois à trois ans, devrait s’acquitter d’une somme de 150 000 Ar, soit 60 euros au lieu de 36 000 Ar, soit 15 euros. Or, les nationaux qui ont la possibilité de se rendre en Europe (Espace Shengen), sont obligés de débourser 35 euros, soit 91 000 Ar, pour le frais d’étude du dossier. Cette somme est non remboursable même si le visa est refusé par le service consulaire. Bizarre !
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Fidy Ratsimbazafy : L’homme de Charles Rabemananjara
Le premier ministre Charles Rabemananjara a pu placer son homme à la tête de la région d’Analamanga. Il s’agit du jeune administrateur civil, Fidy Ratsimbazafy, ancien directeur des Ressources Humaines au ministère de l’Intérieur et de la Réforme Administrative dont le patron n’est autre que le chef du gouvernement. Le président Marc Ravalomanana aurait proposé à ce poste l’ancien chef de région de la Haute Matsiatra, Hanta Rabetalianina, mais la pression du premier ministre, qui est arrivé à placer « ses » hommes à la tête de certaines régions de l’île, aurait été tellement forte que le chef de l’Etat aurait fini par céder.
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Henri Randrianjatovo : « Le silence de l’opposition est logique »
Selon le député Randrianjatovo Henri, invité du journal d’information de la radio RDB hier, le silence de l’opposition est logique ; elle n’a plus la cote auprès du public qui, à son avis, est convaincu de la politique poursuivie par le président Marc Ravalomanana. Par ailleurs, la majorité apprécie l’effort déployé face aux champs gigantesques à labourer, ajoute-t-il.
Saisissant la relance de son interlocuteur, Randrianjatovo Henri indique que l’opposition a perdu sa crédibilité et malgré les tentatives de mobilisation, elle ne résiste pas à ses luttes intestines.
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Commune Ampefy : Fermeture provisoire de la radio locale
Suite aux contestations des résultats officiels des élections communales par la majorité de la population, la situation reste encore critique dans la commune d’Ampefy. En effet, une partie des électeurs continuent à faire la grève et ce, jusqu’au rétablissement de la vérité des urnes, disent-ils. De son côté, une radio locale privée qui leur sert de support de communication aurait reçu des menaces sérieuses de la part de quelques malintentionnés. Craignant les débordements et les risques courus par les journalistes, il a été décidé de suspendre provisoirement l’émission et de fermer la station radio.
Pour le moment, c’est un ancien député de la région qui essaie de faire la médiation et de calmer les esprits.
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Une jeune femme heurtée par une moto :
Une jeune femme âgée de 25 ans, domiciliée à Mandriambero a été heurtée par une moto, avant-hier, vers 9h du matin, à Talatamaty. Elle a traversé brusquement la chaussée alors que la moto venait de son côté gauche et l’a projetée puis l’a renversée à quelques mètres du lieu de l’accident.
Elle est grièvement blessée suite au choc et amenée à l’Hôpital luthérien d’Ambohibao pour les soins d’urgence.
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Noyade accidentelle à Andranovaky
La noyade fait tache d’huile en cette période de pluie. Mardi dernier, un homme a trouvé la mort dans la rivière d’Ikopa, du côté d’Andranovaky-Fiombonana, district d’Antananarivo-Atsimondrano. Selon notre source, cet homme a dû nager pour rentrer chez lui à Anosimasina, faute de frais de transports. Un passant l’a vu se noyer et a avisé les pompiers. Mais son corps n’a été trouvé par ces derniers qu’hier matin.
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La ville d’Ampanefena privée de l’électricité
Bon nombre de communes rurales et urbaines sont actuellement privées d’électricité. A cause de ce « black-out » , l’insécurité règne dans la commune rurale d’Ampanefena . Presque tous les jours, au moins deux vols avec effraction ont été enregistrés depuis quelques semaines. La population se plaint et fait appel aux responsables compétents pour résoudre le problème. L’on a appris que les dettes de la Jirama envers la Commune d’Ampanefena s’élèvent à plus d’une cinquantaine de millions. La commune se trouve dans l’impossibilité de payer ces factures. D’où cette coupure de l’éclairage public. A partir de 18 h, la commune d’Ampanefena est dans le noir.
