Bien qu’il ait pris une certaine longueur d’avance dans la préparation du terrain électoral, le PDS Hery Rafalimanana ne peut pas encore espérer qu’il sera le candidat du TIM aux municipales d’Antananarivo-Renivohitra.
L’actuel président de la délégation spéciale (PDS), Hery Rafalimanana a beaucoup réalisé pour la modernisation de la ville d’Antananarivo durant le temps où il est à la tête de la commune urbaine d’Antananarivo. Rien n’indique cependant jusqu’à présent que cet ancien directeur Général (DG) du « Magro » sera le candidat du TIM (Tiako i Madagasikara) aux municipales du 12 décembre à Antananarivo-Renivohitra. A propos justement de cette candidature du parti au pouvoir, le président de la République, non moins fondateur du TIM, a plusieurs choix devant lui. Outre le PDS Hery Rafalimanana, l’actuel DG du Seimad, Lala Rahamefy, est également bien placé pour endosser le maillot TIM à Antananarivo-Renivohitra. Lala Rahamefy n’est pas un nouveau venu car il a été à l’époque directeur de Cabinet du maire de la Ville des Milles. Le nom de l’actuel chef de région d’Analamanga figure aussi sur la liste des probables candidats du TIM à la Mairie d’Antananarivo-Renivohitra. Car il faut reconnaître que Manganirina Randrianarisoa a fait un exploit pour le développement d’Analamanga.
Retour possible
Il y a un quatrième, l’actuel ministre de l’Energie, Patrick Ramiaramanana. Le retour de cet ancien maire de la ville d’Antananarivo n’est pas à exclure. Il faut dire que bon nombre de Tananariviens n’ont pas digeré la décision présidentielle de remplacer Patrick Ramiaramanana à la tête de la commune urbaine d’Antananarivo. En tout cas, Antananarivo-Renivohitra n’est pas la seule ville stratégique pour le régime en place. Il y a également Toamasina et Fianarantsoa, deux grandes villes pilotées actuellement par des PDS après la suspension des maires élus au suffrage universel direct. A Toamasina, où la candidature (pour la troisième fois) du sursitaire Roland Ratsiraka est fort probable, le TIM pourrait aligner Botozaza Pierrot, celui qui a pu renverser la tendance dans le Grand Port lors du scrutin du 23 septembre dernier. A Fianarantsoa, dont le maire élu au suffrage universel direct, Pety Rakotoniaina, vient d’écoper d’une peine d’emprisonnement ferme de cinq ans, le parti au pouvoir aura du mal à trouver un candidat crédible. Certainement, le « Tambatra » aura son candidat. Dans d’autres grandes villes comme Mahajanga, Toliara et Antsiranana, le défi est facile à relever pour le TIM. Il suffira de trouver des nouvelles têtes à la place de Dimby Vaovolo à Toliara, de Ravokatra Lalao (qui vient de perdre une élection) à Mahajanga et de l’actuel PDS de la ville d’Antsiranana.
