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Editorial

Élections et temps perdu

jeudi 15 septembre 2011 | Patrick A.

La situation politique semble affreusement compliquée, mais elle s’est pourtant largement décantée depuis quelques mois. Malgré un baroud d’honneur des trois mouvances sur la question de la nomination d’un Premier ministre issu de leurs rangs, l’essentiel des débats porte désormais sur le fameux article 20 et le retour de Marc Ravalomanana : quand ? comment ?

Sur ce point, les choses ont au moins le mérite d’être actuellement claires, entre ceux qui veulent le retour immédiat de l’ancien Président pour qu’il puisse se présenter aux élections présidentielles, et ceux qui entendent le faire passer par la case « Prison » s’il persistait dans cette intention. On est loin des ambiguïtés de l’époque des « accords » de Maputo, où l’on évoquait une belle loi d’amnistie « générale » qui ne couvrirait ni n’exonèrerait « les violations graves des droits de l’Homme et des libertés fondamentales » et n’annulerait pas « les crimes et délits constitutifs d’atteintes à la vie et à l’intégrité physique des personnes ».

L’ambiguïté arrange souvent les diplomates, et les péripéties de la rédaction du désormais célèbre article 20 ne constituent qu’une illustration de ce travers qu’ont les médiateurs de toutes sortes de la cultiver et de la laisser prospérer. Lorsqu’on y ajoute en sus une certaine conception du fihavanana malagasy qui ne peut complètement étouffer les sentiments d’oppression et les désirs de vengeance, le pataquès était difficilement évitable.

Que de temps perdu à tenter de contourner cette question là... En relisant un des messages diplomatiques révélés par Wikileaks (désolé, vous n’y échapperez pas), on peut réaliser toute la stagnation des 30 mois, mais aussi combien la vérité d’hier peut passer aujourd’hui pour erreur avant peut-être de redevenir vérité demain. Le mail écrit par l’ambassadeur Niels Marquardt était daté du 24 mars 2009 et avait pour titre « Élections dans six mois ? ».

« ¶2, (C) (...) les grandes lignes d’une résolution à la crise étaient déjà sur la table avant le coup d’État : dialogue national, suivi par un référendum sur des amendements constitutionnels, réforme électorale, une nouvelle loi sur les partis politiques, de nouveaux textes sur le statut de l’opposition et son accès aux médias (et peut-être quelques autres modifications), pour aboutir à des élections. Ces grandes lignes restent solides, et une grande partie a été approuvée dans des termes positifs par TGV dans son dicours « d’installation » de Samedi. Il est certain que l’insistance du nouveau régime sur un calendrier de 24 mois pour réaliser cet ordre du jour est inutilement longue — six mois devraient suffire, s’il y a une vraie volonté politique — et l’on peut espérer qu’ils accélèreront leur rythme une fois qu’ils commenceront à comprendre les effets négatifs supplémentaires de ne pas le faire. Le rôle de l’ONU à l’avenir reste incertain — l’ONU n’a pas encore été invitée à revenir, et la perception erronée d’une certaine complicité de l’ONU et des instances internationales dans le transfert anticonstitutionnel et propre à Ravalomanana des pouvoirs à un directoire militaire pourrait ne pas être de bon augure pour son retour. D’autre part, à la fois la SADC et l’UA sont toujours engagés et pourraient utilement reprendre là où l’ONU a cessé s’il faut en arriver là. Ce qui laisse encore la question : y a-t-il une volonté de la part de la nouvelle direction à agir rapidement pour des élections qui pourraient ne pas les laisser en charge du pouvoir ? »

« 3. (C) Les derniers jours de M. Ravalomanana étaient évidemment des montagnes russes avec des hauts et des bas. Mal conseillé et de plus en plus isolé, il accusait constamment des semaines de retard avant de percevoir avec précision l’état de la situation et l’étendue réelle de son pouvoir au-delà des murs de son palais éloigné. Les faibles chiffres d’apparition des partisans du TGV lors des manifestations périodiques sur la place publique ont été perçus par lui comme de la vapeur perdue. Même après la mutinerie militaire du 8 mars et la rupture complète de sa chaîne de commandement, Ravalomanana semblait continuer à s’illusionner sur sa survie au pouvoir. Le 13 mars, il m’a interrogé sur les possibilités d’un refuge dans ma résidence et d’un asile aux États-Unis, seulement pour changer d’avis quelques heures plus tard. La mal avisée défection publique de Jacques Sylla le 14 mars a privé Madagascar de l’unique figure qui aurait permis de forger une solution constitutionnelle : la fureur de Ravalomanana par rapport à la déloyauté de Sylla - combinée à son refus obstiné de donner le pouvoir à TGV ou de lui rendre la vie facile après qu’il l’ait obtenu - est probablement une des principales raisons de son choix d’une ordonnance manifestement inconstitutionnelle créant un directoire militaire (Une question sans réponse ici est ce que Sylla pensait quand il a commis un tel suicide politique).

« ¶ 4. (C) Avec son directoire, M. Ravalomanana a allumé une bombe puante avant de glisser en dehors des portes du palais ; quand nous lui avons demandé le pourquoi de cette approche, sa réponse - « ce n’est plus mon problème » - ressemblait beaucoup à « Après moi, le déluge ». Son affirmation après coup selon quoi les militaires l’auraient directement contraint à cette option (Antan 195) ne tient pas la route face à l’examen, même très simple : il n’y avait aucun signe de militaires étant entrés dans le palais le 17 mars quand moi et d’autres l’avaient vu en dernier, et les grilles du palais à ce moment là étaient bloquées par la foule de ses partisans. De plus, si c’était un acte forcé, pourquoi ceux qui l’auraient forcé lui auraient permis de signer un document qu’ils ont dénoncé avec colère dès que des diplomates les en ont informés ? Bien que des pressions militaires ont bien sûr indirectement contribué à son départ, il est beaucoup plus probable que Ravalomanana a signé intentionnellement son Ordonnance pour laisser une situation inconstitutionnelle et ingouvernable dans son sillage. Maintenant, il peut regarder le fléau TGV finalement échouer. Ses appels à moi et à d’autres le 20 mars pour affirmer « je n’ai pas démissionné » peuvent lui ouvrir la voie à prétendre qu’il reste le président légitime de Madagascar, peut-être même à être présent lors du prochain Sommet de la SADC. Déjà, lui et ses partisans ont commencé ici des manifestations sur la place publique et ont commencé des émissions politiques sur les ondes courtes destinées à Madagascar. »

« ¶ 5. (C) Pour sa part, TGV a vu la chance de s’emparer du pouvoir, et le moyen de se passer de négociations pour une solution qui nécessiterait partage du pouvoir, patience ou pacifisme. La rencontre dramatique à l’Episcopat l’après-midi du 17 mars, quand le médiateur de l’ONU a lu à haute voix l’ordonnance de Ravalomanana, aurait pu être l’occasion d’une solution négociée de la sorte. Au lieu de cela, TGV en colère ordonna que les généraux soient transportés dehors et détenus alors que l’opportuniste ancien Premier ministre Norbert Lala Ratsirihonona a rédigé une seconde ordonnance inconstitutionnelle pour qu’ils la signent et transfèrent le pouvoir à TGV. Les malheureux généraux et l’amiral auraient volontiers signé n’importe quoi pour passer la patate chaude du pouvoir loin d’eux ; la force n’était manifestement pas nécessaire, mais elle était massivement évidente lorsque tout cela s’est produit. Même le pasteur de Ravalomanana, président de l’Église Eglise, a été transporté hors de l’Episcopat par la force, battu et forcé à boire sa propre urine, pour être libéré le jour suivant. »

(...)

« ¶ 7. (C) La voie de sortie pour Madagascar est néanmoins claire : passer rapidement à des élections. Les semaines de médiation facilitées par le FFKM et l’ONU qui ont précédé le coup d’État ont laissé un certain consensus sur la table en ce qui concerne la possibilité de le faire dans un calendrier accéléré de peut-être six mois. Il y avait déjà un accord apparent sur le fait qu’un dialogue national, un référendum amendant la Constitution, un changement dans le code électoral, une nouvelle loi sur les partis politiques, un nouveau statut pour l’opposition et une autre sur un accès équitable aux médias étaient les pré-conditions nécessaires à des élections, mais tout cela était encore considéré comme possible dans un délai de six mois — si la volonté politique était présente. La suspension du Parlement soulève de nouvelles questions sur la façon dont tout cela pourrait être accompli, et était donc un geste clairement négatif. L’ONU peut ou ne peut pas être invité à revenir - les événements du 17 mars ont donné une certaine fausse impression que l’ONU et / ou la communauté internationale avaient un rôle dans l’allumage de la bombe puante de Ravalomanana. Néanmoins, l’UA et la SADC sont tous les deux encore présents et engagés ici et pourraient relancer le processus avec ou sans le soutien de l’ONU. »

Faut-il retourner aux données simples de cette case départ, puisque les pérégrinations de la feuille de route n’ont mené à rien ? Encore faudrait-il que les uns et les autres sachent désormais un peu garder à l’esprit qu’il ne faut pas confondre leurs désirs immédiats et ce qui est probable. Le temps des grandes illusions n’est pas forcément fini.

12 commentaires

Vos commentaires

  • 15 septembre 2011 à 09:04 | niry (#210)

    Encore une porte ouverte enfoncée à coup de wikileaks.. On le savait mais pour les bouchés : il est manifestement clair que (1) Ravalo a redigé une lettre anticonstitutionnelle pour mettre son successeur dans l’impasse (2) son successeur n’a pas refléchi et voulait absolument avoir le pouvoir (3) Norbert Lala a redigé une lettre anticonstitutionnelle pour satisfaire le successeur et a contribué encore + à ficher le pays dans l’impasse. De la part d’un éminent constitutionnaliste, expert en droit constitutionnel, comme lui, c’est plutôt un échec complet.

    Voilà ce qui se passe quand on viole systématiquement une Constitution. C’est un cas d’école désormais, ça doit faire jurisprudence. avis aux amateurs. 3 ans de perdus.. 3 ans de misère humaine, et une crise mondiale à gérer en prime avec les caprice du garnement.

  • 15 septembre 2011 à 09:15 | lalatiana (#1016)

    Désolé Patrick, je n’aime pas Wikileaks ...

    La source d’information est effectivement fabuleuse, et nous met au coeur des coulisses d’une certaine diplomatie. Pour autant, faire référence aux avis et analyses d’un diplomate, tout aussi brillant qu’il fut, doit se limiter à ... une simple référence. Si les diplomates (américains ou vousavédekijeparle) , détenaient une quelconque vérité, ils feraient moins de dégâts.

    En l’occurrence, que la chancellerie US n’ait pas pris en compte, quant à la mise en place du directoire par Ra8, que l’histoire malgache en avait fait l’expérience avec Tsiranana, est à mon avis une erreur. Ra8, acculé et affolé, a probablement pris la 1ère solution que l’histoire lui offrait en modèle. Et lui prêter de fait ce machiavélisme est PEUT ETRE un raccourci facile.

    Quant au reste de votre analyse, j’y abonde pleinement ...

    Là par contre, on affronte peut être un des problèmes de la politique en général et de la politique malgache en particulier : Cette incapacité (cette paresse intellectuelle ?) à sortir des schémas et des stratégies passées et à capitaliser sur les erreurs.

    Cdt ...

    • 15 septembre 2011 à 10:33 | da fily (#2745) répond à lalatiana

      hi lalatiana,

      ouaip, wikileaks n’apporte pas plus, et j’ai tendance à repousser ce truc, même si certaines vérités y sont dévoilées. Et les diplomates sont ce qu’ils sont, d’où qu’ils viennent ce seront toujours les commis de leur pays...

      Patrick abuse de notre patience, c’est du mâché-déja digéré, j’aurais aimé sentir plus consistant, et plus profond, je reste sur ma faim. Le traitement de l’info est ce qu’il est, mais là, on piétinne à l’instar des sempiternelles négociations qu’on enfile comme autant de perles.

    • 15 septembre 2011 à 16:30 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à lalatiana

      lalatiana,

      « le directoire militaire du Père Tsiranana n’avait pas réussi,parce qu’il y avait une lutte interne entre les corps d’Armée »Point barre !!

      Et le colonel RATSIMANDRAVA était assassiné parce qu’il était considéré par « certains malgaches »-A.N.D.E.V.O.-Il ne méritait pas de diriger le Pays des a....

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 15 septembre 2011 à 21:49 | racynt (#1557) répond à da fily

      Moi je trouve quand même intéressant de savoir ce que disent les diplomates dans la mesure ou souvent ces gens la ont un double discours

  • 15 septembre 2011 à 09:21 | ZOZORO (#5338)

    Pas facile la situation quand même pour Ra8. Il a été lâche par Charles, Sylla l’avait trahi alors que celui ci était habilité à diriger le pays si jamais Ra8 quittait le navire...Yvan Randrianasandratriniony était trop TIM pour reprendre les rennes... Que l’on veut ou non des chars et MGs sont sortis d’Arivonimamo direction Iavoloha...

    Que faire ? Donner le pouvoir à Rajoelina pour que celui ci ait un semblant de légitimité et contribuer à son propre éviction ??

    Pour moi, il a pris la bonne décision et a laissé quand même un espoir de retour (même s’il nous a lâchement abandonné). Mais tout cela sans prévoir la frousse de nos généraux devant des officiers supérieur tel Ndriarijaona et le commandant charles.

    - Soraty eo lesy izay tian’ialahy soratana Charles na dia ny anaran’ialahy aza a !

    La solution la plus simple dites vous ? le retour à la case départ ? Si son départ causait des problèmes, peut être que sont retour apaiserai la situation. Les tensions de vapeurs montent en flèche avant de redescendre brusquement sauf que les malgaches ne veulent pas passer par ce pic. Encore cette omelette sans casser des oeufs... Vouloir nettoyer tout en ayant peur de se salir !

    L’ONU suit inexorablement les traces de la SDN et la SADC est loin d’être l’OTAN. Quant aux malgaches, ils veulent le beurre et l’argent du beurre, sortir de cette crise sans la moindre égratignure (enfin, façon de parler !)...

    • 15 septembre 2011 à 16:45 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à ZOZORO

      zozoro,

      « JACKY » n’aurait pas pu être Président de la République Malgache comme « son » illustre père n’aurait pas pu être le « PREMIER PRESIDENT » de la République Malgache.

      Pensez-vous que cette histoire de révision de la Constitution Malgache,pour la présidence de la République,viendrait directement du Président Marc RAVALOMANANA ???Ce dernier pourrait le dire publiquement,un jour,s’il le faut.

      Je n’ai pas à défendre la mémoire « politique » de « J »,mais vous pouvez vous rassurer qu’il soutenait « RAJOELINA » pour accélérer le "CHANGEMENT pour (à) Madagascar.

      C’est l’HOMME POLITIQUE MALGACHE,capable de trouver un consensus pour Gouverner un Pays.

      Il était arrivé en politique,pour servir son Pays et non pour « ses besoins financiers ».

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 15 septembre 2011 à 10:02 | Parole (#2602)

    Effectivement tous les ingrédients pour mettre fin au conflit étaient sur la table avant le 17 mars 2009. Les aléas du hasard et de la lâcheté ont fait que Rajoelina a recueilli le sceptre. Pour en être digne, il aurait dû impérativement en reprendre les principales orientations : loi sur les partis, accès équitable aux médias publics, justice impartiale, bonne gestion publique. Mais autant demander à un pingouin de danser la valse...

    Revenons à notre mi-septembre houleuse. La troïka est un groupe de chefs d’Etat choisis par la SADC pour arbitrer le conflit malgache. Libres aux acteurs (et comédiens) malgaches de chasser l’arbitre pour recommencer les joyeusetés du style 26 janvier...

    La HAT nous dit que le peuple veut ceci, ne veut pas cela. Pour ma part, je n’ai pas souvenir d’avoir voté pour qui que ce soit en 2009. Je dénie donc le droit à quiconque de décider ex nihilo de la marche à suivre. Par contre, je trouve parfaitement acceptable de désigner une personnalité de renom pour diriger un gouvernement provisoire dont la mission serait de prendre les mesures citées plus haut et préparer les élections, avec bien entendu interdiction d’être candidat lui-même.

    Pour mémoire, c’est le schéma qui a fonctionné à Haïti en 2004 après l’éviction de Jean-Bertrand Aristide. Un Premier Ministre doté des pleins pouvoirs avait été désigné par l’ONU pour 2 ans. Mission accomplie, il s’est retiré.

  • 15 septembre 2011 à 10:25 | kotondrasoa (#3872)

    Nos dirigeants actuels, malgré le vent qui arrive de face, s’obstinent à quitter le port sur un bateau avec un équipage tronqué. Et ils espèrent nous amener où ?

    Telle est la question.

    Ressasser l’histoire de l’année 2009 n’amènera rien de nouveau, sauf à dire qu’il nous faut des institutions fortes installées sur des bases vraiment démocratiques pour qu’un hurluberlu ne puisse plus accaparer les rênes de l’Etat par de l’argent.

    Et les élections ne sont pas un objectif pour la H at car ils savent pertinemment que ce sera la raclée de leur vie, sauf bourrage des urnes.

    Et l’Armée s’empêtre dans son mercenariat et qui osera encore de nos Officiers dire : Pour la Patrie ?

    Autant faire se peut, pas d’élections et laisser le petit diriger le Tanindrazana comme il l’entend puisque nous, les moutons l’acceptons bien, ainsi le mandat sera à vie, ou au moins jusqu’au bon départ d’Astérix, soava dia raha ho any paradis.

  • 15 septembre 2011 à 10:47 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Selon le Pasteur RAMINO,les émissaires de la SADC ont reconnu qu’il y a une erreur dans la formulation de l’amendement de l’amendement proposé par son secrétaire exécutif Iomaz Salomao.

    De ce,j’attire l’attention des :

    - Chef d’Etat Major de l’Armée,

    - Commandant de la Gendarmerie,

    - Directeur Général de la Police Nationale,

    de revoir la « DECLARATION » ,des hauts responsables opérationnels des forces de l’ordre,se résumant ainsi :

    « Il faut arrêter,coûte que coûte, le Président Marc RAVALOMANANA s’il se pointe à IVATO ».

    Un petit rappel de cette déclaration :

    « Nous décidons de veiller à ce que tout individu,source ou pouvant être une source de troubles graves de l’ordre et de la sécurité publique,soit neutralisé ».

    - « Qu’en pensez-vous de cet accueil »HONTEUX« pour nos hôtes africains qui s’occupent de notre sortie de crise institutionnelle ».

    J’ai toujours confiance en nos forces de l’ordre car elles sont le vertèbre de la NATION.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 15 septembre 2011 à 18:49 | Edos (#823)

    Le pingouin aliéné mental salue les sachant, savant et intelligents péteux de Madagascarien,

    Ah ! D’abord, merci à Patrick (The best) pour nous informer - toujours - sur les cables wikileaks-iens...C’est toujours utile d’apprendre ce que les « grands » aiment cacher, à nous pingouins aliénés mentaux...

    Les « Dada-iste qui ne veulent pas s’assumer » peuvent toujours dire qu’ils n’apprécient pas wikileaks ! et pour cause ! Les câbles tapent fort la tête de Papa Africa. Si c’était l’inconstitutionnalité de la HAT ce dont il est question et soulevé à chaque fois, les suppôts constipés de Ra8 jubilent fort, mais s’il s’agit surtout de la violation (la énième fois) de la constitution par Ra8, laitier de service, comme le souligne clairement l’américain vanté comme étant un ami et proche parent par Ra8 lui même, alors on boude comme un coq tombé dans un torrent de mer.de - HIN HIN HAN HAN.

    Alors, c’est agréable d’entendre Da Fily pétre sec en répondant en premier (Ah oui, il faut faire vite car Patrick semble avoir rompu la règle d’or des enfants de Papa Africa) pour mieux élaguer le sujet relatif à Papa, Hin Han Han...râté ! les cables de wiki nous interresse, nous pingouins aliénés mentaux.

    Maintenant, Papa Africa, Ra8 pour les intimes, espère que la SADC lui remettra au pouvoir (On peut toujours rêver, c’est reposant car empêche de réfléchir). Il s’astique sur l’article 20 pour son retour « inconditionnel ». Nous, les pingouins, nous lui répondrons : Allez Papa, venez, soyez courageux, montrez nous vos boules, ne soyez pas femmelettes, OSEZ ! SAHIA MANAO DINGANA LEHIBE !

    Ha Ha Ha Ha....Da Fily et consorts sont là pour frapper les tambours en votre gloire. Allez mec...

    Oui, élection et temps perdu.

    Sacré pingouin aliéné mental...tous des pingouins, pas possible !

    Ps : Pour infos (non wikileaks-ienne) : Le Roi de Swazii - l’ami intime de Papa Africa, Ravalomanana - vient de remettre au gout le « shimmy » (danse des roseaux), avec 30.000 femmes venir danser seins nus (Hum Hum Hum, Papa va aimer hein) sur le domaine royal pour obtenir les faveurs de leur souverain et devenir l’une de ses épouses. Pour dire que « feuille de route », Papa africa s’en moque car j’en suis sur qu’il est entrain de palper une belle paire POUR traire et obtenir du lait.

  • 15 septembre 2011 à 20:03 | ikoto (#4912)

    J’ai perdu mes illusions depuis longtemps ! Les vrais protagonistes dans cette crise ne sont autres que M.M. Abdry Rajoelina (et sa meute) et Marc Ravalomanana (et ses émules) ! Les « politiciens » n’ont fait que se raber de part et d’autre ! Alors si nous souhaitons la fin de cette crise il faudra RECONCILIER LES DEUX PRINCIPAUX PROTAGONISTES, je voudrais dire il faudra tout faire pour que M.M. Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana puissent se rencontre et se reconcilier, c’est-à-dire OUBLIER LE PASSÉ ! Mais qui devrait tenir le rôle du « facilitateur » ? La Société Civile, les Eglises, les Raiamandreny et la Communauté Internationale ! A l’heure actuelle, malgré les va et vient des émissaires et des membres de la délégation de la communauté internationale, rien ne sera résolu !

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