- Le ministre des Finances malgache Razafinjatovo et le représentant norvégien.
L’existence de l’or noir à Madagascar n’est plus une utopie. C’est une vérité actuellement prouvée par l’arrivée de nombreux investisseurs dans le secteur. En effet, le pays aura son premier baril de pétrole au plus tard au début de l’année prochaine pour le gisement de Tsimiroro. Cette année, « Madagascar Oil » a effectué un investissement de 200 millions de dollars en vue du lancement de l’essai pilote à Tsimiroro. Cet essai devra durer entre 18 mois à deux ans. En ce qui concerne , l’« Exxon Mobile », cette dernière procèdera au forage off-shore d’ici juin-juillet 2008. Pour cette année 2007, elle a investi environ 150 millions de dollars.
Ar. 406 350 000 de la Norvège
Pour sa part, le gouvernement norvégien apporte son soutien financier et technique en vue d’une bonne gestion des ressources pétrolières. Dans le cadre du projet « Revenue Management » dont l’objectif est l’élaboration de diverses alternatives pour un meilleur usage des rentes pétrolières, un financement d’ Ar. 406 350 000 ou 1 290 000 couronnes norvégiennes a été alloué au gouvernement malagasy. La signature de l’accord de partenariat s’est tenu hier au ministère des Finances et du Budget, entre le représentant du ministère des Finances norvégien, Skjaeveland Arent et le ministre des Finances et du Budget, Hajanirina Razafinjatovo et le directeur général de l’Office des Mines nationales et des industries stratégiques (OMNIS), Joeli Valérien Lalaharisaina.Ce projet constitue une partie du contrat mère signé au mois de mai 2007 d’une valeur totale de d’Ariary 11 385 517 000. Selon le ministre Hajanirina Razafinjatovo, les 406 350 000 Ariary serviront prioritairement à l’élaboration des lois régissant le secteur pétrolier mais aussi le transfert de compétence. A ce titre, un expert norvégien travaillera à l’OMNIS pendant une période de deux années en vue de la préparation technique. Par ailleurs, un représentant du ministère des Finances de la Norvège va travailler en étroite collaboration avec des fonctionnaires du MFB.Faire du secteur pétrolier un pilier de développement à Madagascar et non une source de conflit social et de vecteur de pauvreté étant le principal résultat attendu. En effet, Madagascar se prépare déjà dans le cadre de l’EITI (Extractive Industries Transparency Initiative ) à une gestion transparente des ressources pétrolières et minières pour qu’elles contribuent d’une manière efficace à l’amélioration du niveau de vie des populations et à la croissance économique du pays.
