Le dossier de la prise d’otages à cité universitaires est encore en cours de traitement à la brigade de recherche selon nos sources. « Ce n’est pas notre priorité ». Telle est toujours la réponse des membres de la brigade de recherche de Fiadanana sur le sujet. Pourtant, le directeur du Centre Régional des Œuvres de l’Université d’Antananarivo (CROUA) n’a pas retiré sa plainte . Donc, l’affaire est encore d’actualité. Mais la brigade de recherche de Fiadanana est tellement débordée en ce moment, que l’affaire du CROUA passe en dernier lieu.
Rappel des faits
Il y a trois mois, le lundi 14 avril 2008, vers 10 heures du matin, des étudiants habitants les cités universitaires sont venus en masse, et ont envahi le bureau du Centre Régional des Œuvres de l’Université d’Antananarivo (CROUA) à Ankatso II. Les étudiants ont exigé la fermeture de ce bureau et ont amené de force le chef de département du Croua, Célestin et son adjoint. Ils les ont obligés à les suivre à Ankatso I. Ils les ont ensuite enfermés dans les bureaux annexes du Croua. Les deux « otages » ont été libérés le jour même. « Les manifestants sont des étudiants en situation irrégulière dans les cités universitaires d’Antananarivo », selon les déclarations du personnel du Croua. « A leur tête se trouve un certain Dominique », dénoncent aussi bien le chef de département, que les membres du personnel du Croua.
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Affaire Henri Lecacheur
Comme l’affaire de la prise d’otages à la cité universitaire d’Ankatso, l’affaire Henri Lecacheur est encore d’actualité à la brigade de recherche Fiadanana. Et la réponse est aussi la même de la part des agents et officiers : « ce n’est pas notre priorité ». Henri Lecacheur est libre dans ses mouvements, puisqu’il n’a pas encore obtenu de nouvelle convocation. Mais son dossier, sur le meeting sans autorisation à la place du 13 mai, est encore d’actualité.
