Fin de parcours pour certains dirigeants sportifs dans quelques mois voire quelques semaines ! Les mandats olympiques tirent à leur fin et la clôture de cette saison sportive sonne le glas pour les diverses entités concernées, à savoir les sections, ligues et fédérations en plus du comité national olympique.
Des amendements aux textes
Concernant justement les élections sus-mentionnées, des amendements seraient souhaités par la majorité des dirigeants sportifs pour modifier certaines dispositions des textes en vigueur sur le territoire malagasy !
Une des imperfections les plus flagrantes dans ce domaine serait, par exemple, certains passages du décret 2004/567, décret d’application de la loi 97/014, stipulant en son article 22 que « le poste de président et de vice-président ne peut être confié qu’à une personne de nationalité malagasy pour la fédération, et justifiant sa résidence au lieu d’implantation du siège »...
En non conformité
Cet alinéa, si l’on n’irait prendre en exemple que celui-là, marque une incohérence averée dans l’élaboration du texte malagasy en matière d’administration de sport. Dans le même contexte en effet, la charte olympique a fait valoir que le mouvement olympique doit exclure toute discrimination, dans quelques formes qu’elle se présente ! Or, réserver tel ou tel poste à une catégorie de personnes spécifiques relève de la discrimination à l’état pur. Ainsi, des modifications s’imposent dans les textes régissant les élections dans les diverses instances sportives de Madagascar pour se conformer aux grandes lignes de la Charte Olympique Internationale servant de référence à tout mouvement sportif car il n’est pas séant d’éliminer de prime abord un candidat à un poste de direction au sein d’un quelconque mouvement sportif de par son origine, ses idées ou autres différences.
La balle est d’ailleurs dans le camp de l’administration, seule instance habilités à autoriser le retoilettage des textes incriminés !
