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Société

Andavamamba-Anjezika I

Des rizières de 4 km2 aux habitations de 9.000 personnes

vendredi 17 octobre 2008 | Nivo T. A.
Des petites gens assurant leur survie quotidienne.

De par son histoire, Andavamamba-Anjezika II, situé dans le Ier arrondissement de la capitale, a été créé à partir des rizières d’une superficie de 4 km2 pour devenir un quartier peuplé par quelque 9.000 âmes, plus précisément 8.963 habitants dont 2.324 électeurs répartis dans quelque 8.024 foyers.

Ce quartier est limité au Nord par Antetezana-Afovoany, au Sud par Andavamamba-Anjezika II, à l’Est par Anatihazo I et à l’Ouest par Ampefiloha-Ambodirano. Dans les années 50, ce quartier devait servir de rizières et de lieu d’élevage de bovidés pour produire des engrais, d’où son nom « Anjezika », littéralement, là où il y a beaucoup d’engrais.

Selon le président du fokontany, Rasamimanana Stanislas, 80% des trois secteurs formant le fokontany d’Andavamamba-Anjezika I appartiennent pratiquement aux bas quartiers. Ce qui revient à dire qu’à chaque période de pluie, ils sont exposés aux mille et un risque d’inondations. Voilà pourquoi, il existe toujours presque chaque année des sinistrés après le passage du mauvais temps. Les canaux d’irrigation se trouvent dans l’impossibilité de… canaliser comme il se doit les eaux usées et celles des pluies, sans parler des ruelles d’une longueur totale de 1 km facilement inondée, elles aussi, à cause du manque d’infrastructures adéquates.

35% de la population sont des artisans

Des lavandières en pleine action autour du lavoir public.

En général, les bas quartiers sont réputés par leur taux élevé de chômage. Toutefois, Andavamamba-Anjezika se dégage du lot pour la simple raison que plus de 35% de la population possède des sources de revenus en étant artisans : sculpteur, maçon, menuisier, couturier ou coiffeur, sans parler des lavandières qui constituent la majorité de la population active puisque ce fokontany dispose d’un lavoir public qui n’est pas d’ailleurs gratuit puisqu’une association le gère financièrement afin d’honorer mensuellement les factures de la JIRAMA. Pour ce faire, une modique somme d’Ar 200 par personne est demandée aux lessiveuses professionnelles, c’est-à-dire celles qui vivent de ce petit métier.

Logiquement avec la réduction du chômage, le banditisme local connaît une certaine régression dans ce quartier.

« Auparavant, notre fokontany était archi-connu pour son insécurité à cause du nombre de détrousseurs et autres bandits de grand chemin. Actuellement, ce n’est plus le cas puisque ce sont des gens venus d’ailleurs qui viennent ici pour nous insécuriser », précise le président du fokontany.

Six associations sportives …

Des écoliers dont l’enthousiasme est exemplaire à Andavamamba-Anjezika I.

L’oisiveté dans le fokontany d’Andavamamba-Anjezika est également en régression parce que les jeunes s’adonnent aux activités sportives diverses. Il existe au moins 6 associations sportives au sein desquelles les jeunes évoluent en choisissant les disciplines qui répondent à leur préférence. Lutte, football, hand-ball, basket-ball et rugby figurent parmi les disciplines qui regroupent autant d’adeptes compte tenu du nombre des adolescents qui veulent passer leur temps aux sains loisirs comme le sport.

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