Dorénavant, les affectations du personnel auprès de nos ambassades et nos représentations extérieures doivent avoir l’autorisation conjointe du Président de la Transition, du Premier ministre, chef du gouvernement et du Ministre des Finances et du Budget. À défaut, les agents comptables auprès de nos représentations extérieures ne seront pas autorisés à payer leurs soldes et émoluments. C’est la nouvelle mesure annoncée ce jeudi 28 juin lors du conseil des ministres qui s’est tenu à Ambohitsorohitra.
En effet, ces derniers temps, il a été constaté, notamment par le Trésor public et dénoncé par diverses entités (corporation et syndicat, voire des individus), un volume important de rapatriements et d’affectations de fonctionnaires auprès de nos représentations extérieures. Ces rapatriements et affectations créent des problèmes humains, sociaux et éducatifs mais surtout un impact budgétaire important non prévu dans la Loi des Finances 2012 lit-on dans le communiqué du conseil des ministres. Aussi, faut-il dans le contexte de transition actuel, limiter ces mouvements massifs de personnel à l’étranger.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
En tout cas, Camille « mortel » lui a eu son nonosse pour avoir bien servi son maître : bombardé ambassadeur à Genève, rien que ça !
Tout simplement mon ami Pierrot place ses pions, certains ou certaines enterrés , d’autres semés, et il y en a déjà qui fleurissent !! alors restrictions ou pas : les pions sont là à chaque fois que le gouvernement change ou pas ! tout y passent charme diplomatique, physique, intime ou s...qu’ils et surtout qu’elles deviennent chargée de mission, ct, cst, cenit, ministre ou autres. ouvrons grand nos yeux !
C’est encore un subterfuge pour protéger les copains et coquins rapatriés par le MAE après souvent un séjour de 10 à 15 ans dans les représentations extérieures ! A l’exception de Madagascar, quel pays dans le monde laisse ses diplomates 10 ans d’affilée dans une ambassade ? Si Rajoelina et son gouvernement se soucient vraiment du budget de l’Etat, pourquoi diable a-t-il conduit une délégation de 40 personnes au récent Sommet de Rio +20 ? Cela a dû coûter des milliards de dollars au Trésor malgache de traîner tout ce monde-là au Brésil ; et tout cela pour écouter le Président de la Transition prononcer un discours hors- sujet au podium de cette Conférence : l’objet de Rio+20, c’est la revue de la mise en oeuvre d’Agenda 21 du Sommet de Rio de 1992, vingt ans plus tard, ainsi que les relations entre l’économie et l’environnement, y compris la consécration d’une économie verte. Le Sommet de Rio+20 n’était certainement pas un forum pour plaider la tenue rapide ( combien suspecte) d’élections à Madagascar en 2012 !