Le coup d’éclat du ministre de la Culture, des Sports et des loisirs, Patrick Ramiaramanana, a mis certaines fédérations sportives en état d’alerte !
En effet, la décision sans équivoque qu’il a prise avec effet immédiat à l’endroit de la fédération malagasy de football et celle de la natation a mis bon nombre de structures sportives sur le qui-vive. « S’il a osé le faire sur ces fédérations, qui l’en empêchera de faire autant sur nous », s’est déjà lamenté un responsable de fédération dont le bilan d’activités a présenté un taux presque nul cette année, malgré un quitus arraché on ne sait comment...
Sans état d’âme
En un sens, les amateurs de sports se sont félicités de l’initiative du ministre de tutelle qui a déclaré catégoriquement qu’on ne fait d’omelette sans casser des oeufs ! L’on ne devrait pas mettre les instances internationales en épouvantail sur toutes prises de décisions, a-t-il souligné, puisque nos 46 années de partenariat avec la Fifa n’ont même pas permis à notre football d’accéder plus loin que le 2ème tour des éliminatoires de la coupe continentale. Oeuvrer au développement de la discipline au niveau local doit nous revenir, selon le ministre, et ces instances internationales ne doivent en aucun cas nous mettre des bâtons dans les roues.
Le ministre Patrick Ramiaramanana a annoncé que les cas de certaines fédérations sont déjà à l’étude actuellement aux fins de décisions et qu’il sévira sans état d’âme si besoin est ! Le ministère de la Culture, des Sports et des Loisirs a d’ailleurs opté pour les prises de décisions rapides ces derniers temps pour suffisamment booster le développement des disciplines sportives.
Dans ce cadre, une délégation spéciale vient d’être créée à la place de la ligue régionale de volley ball d’Analamanga, démissionnaire...
