Mauvaise surprise pour les étudiants en Médecine ce mardi 11 octobre 2011 quand, après avoir pris connaissance la veille de leur emploi du temps, ils allaient rejoindre leur salle de cours ; car de nombreux étudiants, apparemment issus du groupement dénommé grand sud, ont commencé à barricader l’accès à deux locaux, la salle d’œuvre et l’infirmerie.
Aussitôt alertées, les forces de l’ordre de l’EMMO Région sont intervenues. Elles ont dispersé les étudiants et de nouveau le campus a été déserté. Tous les étudiants qui étaient déjà revenus dans l’espoir de reprendre les cours sont partis se réfugier ailleurs, hors du campus.
Constatant cette situation qui peine à retrouver le cours normal espéré à la suite de l’accord entre les parties prenantes décroché quelques jours auparavant, les autorités de la Région Atsinanana, représentées par Philibert Randriamiharitra, secrétaire général de la Région, accompagnées du chef de district et des autorités policières ont lancé un dernier avertissement aux étudiants fauteurs de troubles. Rappelons qu’un groupe qui se déclare issu du « grand sud » n’a pas apposé sa signature dans le communiqué conjoint qui relate l’accord de reprise des cours de l’année universitaire. Ce groupe disait ne pas être satisfait de l’accord mais ne se disait cependant pas contre la réouverture du campus. Il avait aussi noté qu’il ne pouvait être tenu responsable de ce qui peut se produire.
Université de Maninday Toliara : on bloque aussi des portes
L’année blanche plane toujours pour la filière gestion à l’université de Maninday Toliara. Des étudiants en Gestion ont fermé les bureaux de leur département. Cela fait maintenant un mois que ces étudiants observent la grève. Ils réclament le départ du chef de département et ne veulent pas des assistants qui enseignent dans le second cycle. Malgré des réunions à répétition avec les responsables pédagogiques, la situation demeure bloquée dans ce département Gestion alors que dans les autres facultés, les cours se poursuivent normalement.
Afin de remédier à ces problèmes de qualification des enseignants qui sont contestés par les étudiants, une communication a été faite lors du conseil de gouvernement de ce mardi 11 octobre, relative à la dérogation exceptionnelle pour le maintien en activités de certains enseignants-chercheurs. Néanmoins, les bénéficiaires de cette dérogation devront impérativement, à titre d’obligations de résultats, former leur relève.
Et cela pendant que les enseignants-chercheurs déjà en position de maintien, mais qui œuvrent dans des activités syndicales et politiques au lieu de celles pédagogiques, vont définitivement être mis à la retraite, précise-t-on du côté du gouvernement.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
N’y a-t-il pas des protocoles qui cadrent ce genre de comportement ? Des sanctions exemplaires s’imposent !
« La médiocrité intellectuelle n’est souvent qu’une prompte résignation à l’ignorance ». Edmond Goblot
tonton ...Claude
http://radama.free.fr/desseins_de_la_semaine/?p=11806
http://twitter.com/#!/sainagasydadabe
bien entendu,
ce post ne concerne que les 2 personnes mentionnées
alors que les ministres vazaha( méme premier) redoutent comme la peste
les humeurs des lycéens,nous nous interrogeons sur l’indifférence de nos futures élites gasy, quand au corporatisme de leurs soucis
La crise n’est pas qu’a Bruxelles !!
P..... de famine !!
http://www.youtube.com/watch?v=j6gHRi7h9jk&feature=player_embedded#!
Excuses à Tonton Georges dont nous supportons les aigreurs tous les ..vendredi !!
L’exemple vient d’en haut....Que ce soit au niveau de cet établissement ou au niveau de la nation. Même si les cours reprennent, la blessure n’est pas encore cicatrisée dans le coeur des étudiants...
Gatien Horace doit trouver une solution d’apaisement avant de se préciter à la reprise des cours. Que ses amis Henri, Lemiary, Midongy, Christiane...viennent l’aider et le soutenir en ce moment difficile.
Une information utile, peut être : il n’y pas de concours d’entrée à l’université de barikadimy, à maintes reprises, des étudiants qui n’avaient pas leur baccalauréat ont été démasqués en 2e ou même 3e année d’études !!!!!!. Pas étonnant qu’ils n’aient pas la fibre académique
Bonsoir,
Comment voulez-vous qu’ils se comportent nos chers gosses ? Nous leur donnons de beaux exemples : objectif : se remplir les poches sur le dos de la population !Et à eux de dire : gagner beaucoup d’argent sans rien faire, sans avoir aucun diplôme, du genre tout investir en politique puis gagner des millions par mois.Demandez un peu comment cela se passe du côté de Maninday : qui empêche les 1 et 2èmes années d’étudier ? Qui fomente les troubles ethniques ? Qui demande le départ de M.Dina ? Et celle-ci, non des moindres : qui est derrière tout cela ? Raha fantatrareo iza ireo olona ireo dia ho voavaha ny olan’ny Grand Sud sy ny Triangle du Nord.
Accés post-pubertaire à retardement, le verdict est assez grave camarade ! la conscience s’éveillant en drainant son inutilité latente dont on la revêt d’ostracisme révélant un profond malaise...nos étudiants présentent les symptômes des recalés de l’histoire, qu’ils vivent et traduisent comme lorsque l’homme va au plus mal, par un accès d’identitarisme poussé et surtout malsain. Leur lendemain est sombre, flou et certainement sélectif, devant tant d’inégalités, le mal-être sait où prendre racine : la coquille.
Alors quand je lis encore ICI, en 2011, qu’il faut venir au fédéralisme...nous dirons que les tutsis et hutus malagasys sauront s’entredéchirer pour la suprématie de la bêtise !!
Da-fily,
Quelque part, je crois que j’ai écrit que M/CAR est unique donc le peuple aussi. Je ne pense pas que nous soyons ou ayons des mentalités à la hutu et tutsi.Pourquoi pas des Etats fédérés si c’est le seul moyen pour sortir notre pays de la m.... Fédéralisme n’est pas forcément tribalisme. Ce qui est à craindre est que nos politicards n’aillent dans cette voie et aiguisent ainsi la population à se détester et à s’entretuer sous prétexte que tu n’es pas de chez moi ! Si c’est le cas je retire ce que j’ai dit. Quant à nos étudiants, c’est malheureux qu’ils en soient là, mais ce ne sont pas TOUS les étudiants ;la plupart veulent vraiment étudier ;avez-vous déjà mis les pieds dans un campus ? On envie de dire « sauve qui peut » Alors autant finir très vite les études pour pouvoir sortir très vite aussi . Là il n’y a pas de Train à Grande Vitesse à attendre,ni de vary mora à espérer : c’est chacun pour soi
Ravao namako,
je vous laisse le fédéralisme, il n’y a pas d’états à Mada, il n’y en a qu’un, et un seul, et aussi un peuple indivisible quoiqu’en pense les intellectuels pris d’identitarisme primaire. Je suis foncièrement contre, et à l’heure de ce cataclysme économique mondial annoncé, ne nous trompons pas de combat SVP, au contraire soyons unis, simplement unis.
Je fais partie d’UN PAYS et d’UN PEUPLE, je n’y vois aucune équivoque question à géométrie variable qui justifierait une réponse remettant en cause ce postulat. Il est seulement affligeant de constater aujourd’hui que le monde des étudiants malagasys se résume à leur région d’origine quand un conflit se pointe !!! sans vous chercher Ravao, où est la différence avec le tribalisme que j’ai cité entre hutus et tutsis ? Où mon ami ?