La chute d’un arbre à Ambohidahy ayant causé un accident mortel continue encore d’alimenter les conversations dans les milieux les plus divers. En effet, cet arbre vieux d’une centaine d’années ne présentait-il depuis belle lurette des signes inquiétants, voire dangereux quant à son éventuel effondrement qui devait arriver tôt ou tard.
Et c’est là que le bât blesse sur les responsabilités qui incombent, soit aux autorités communales, soit à celles de fokontany même face à un danger imminent de ce genre. A preuve, ce n’était pas la première fois qu’un accident du à la non-vigilance est fatal. Et ce qui devait arriver arriva ce lundi, coûtant la vie à deux victimes « innocentes » de surcroît, l’une, un simple passant et l’autre, un marchand qui a étalé sa marchandise sur le trottoir. A qui la faute ?
Cette histoire ne s’arrête pas là. Loin s’en faut. Que dire de ces nombreux nids-de-poule en plein centre-ville à l’instar de ceux qui sont à Soarano, Andravoahangy, à Antsakaviro, non loin du magasin Mascotte, route d’Ankatso, comme s’il était interdit de prendre les mesures qui s’imposent avant que les dangers n’arrivent. Et quel danger !
Que dire encore de ces dalles sans couvercles qu’on rencontre partout sur les trottoirs ? Et combien des victimes depuis X temps y ont laissé leurs santés, entorses ou luxations, si ce n’est pas carrément des fractures.
Et combien de fois, les médias qu’ils soient écrits ou audio-visuels, n’ont-ils pas tiré la sonnette d’alarme à l’endroit des responsables. Mais vainement, car ces derniers n’ont pas daigné bouger le petit doigt pour une raison ou pour une autre.
N’est-il pas enfin temps de prendre les mesures adéquates afin de prévenir ces dangers : élaguer les vieilles branches ou démolir les constructions qui constituent autant de périls, surtout en cette saison de pluie.
Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on.