Le 6 septembre dernier, le représentant de la radio nationale (RNM) à Ankazoabo Sud rapporte dans le bulletin d’information de la RNM que le calme est revenu dans ce district théâtre de malheureux événements qui ont échaudé l’Armée malgache car huit (8) de ses éléments sont tombés morts et plus d’une dizaine sont blessés dans un guet-apens tendu par les « dahalo ». D’après le reporter de la RNM, la population est rassurée devant la présence des éléments des forces armées qui sécurisent le district. L’opération militaire de pacification semble connaître des succès car d’après les témoignages recueillis par le reporter de la RNM, la population déclare qu’elle peut maintenant dormir sur les deux oreilles. Elle nourrit l’espoir qu’elle peut dorénavant travailler sereinement dans les champs. De plus, nombreux sont les éleveurs qui ont commencé à retrouver leur cheptel bovin volé par les « dahalo », d’après un témoin qui parle au nom de tous les habitants des fokontany dans le district. Le commerce a repris à Ankazoabo Sud. Ce témoin demande que l’opération de pacification et la présence de militaires soient maintenue du moins jusqu’à la fin de l’année ; apparemment il craint le retour des « dahalo » une fois le retrait des militaires.
A entendre ces témoignages rapportés par la RNM, la peur et les craintes des attaques de dahalo et les doutes à l’égard des forces armées ne seraient plus qu’un mauvais rêve pour ces habitants d’Ankazoabo Atsimo. En tout cas, le Premier ministre a lu devant la presse ce lundi 7 septembre pour répondra aux questionnements de l’opinion publique, un texto qui lui est parvenu le remerciant mille fois, des bienfaits apportés aux populations dans le sud par l’opération de pacification.
Vos commentaires
Assalaamo alaikoum
Prendre comme référence la RNM qui n’est autre que la voix de son maître est tout sauf le témoignage de la vérité.
Tout à fait d’accord avec toi. C’est vraiment, nous prendre pour des ignares. Décidément, rien ne fonctionne normalement dans ce pays. Je m’incline devant les soldats qui ont été assassinés par ces dahalo, car il faut bien parler d’assassinat, autant je condamne avec la plus grande sévérité les actions des forces de l’ordre contre un étudiant. Je trouve inadmissible le silence assourdissant des membres du gouvernement. Il a fallu la condamnation de la communauté internationale pour qu’on entende quelque membre condamner les agissements de ces gendarmes. Une question se pose quand même : D’où viennent les armes des dahalo ? Il faudra bien répondre un jour à cette question.