« Tsy mora ny manao zavatra » [1]. Monja Roindefo n’a pas prononcé cette phrase fréquemment utilisée en guise de demande d’excuse face à des imperfections, mais celles-ci étaient bien présentes au moins dans la forme, et trahissaient la difficulté de l’exercice.
Problèmes de forme
D’abord il y eut ces deux rendez-vous manqués avec la presse et à travers elle la Nation. Ces reports successifs donnent raison à ceux qui estimaient qu’il aurait été préférable de ne pas s’avancer sur un délai plutôt que de claironner celui de 72 heures. Ce pataquès en matière de communication ne peut qu’affaiblir les efforts pour donner l’image d’un régime assuré et appréciant correctement les obstacles pouvant se dresser sur sa route.
Ce retard peut aussi expliquer un décret pendant la rédaction duquel on a semble-t-il oublié qu’il détermine en principe l’ordre protocolaire parmi les membres du Gouvernement. Les descendantes d’Eve doivent-elles se féliciter que la Secrétaire d’État Toto Raharimalala Marie Lydia passe devant tous les Ministres, y compris la Garde des Sceaux Christine Razanamahasoa ?
Sur le plan plus politique, on ne sait si les attendus du décret ont simplement été victimes d’un paresseux « copier-coller » ou s’ils reflètent une intention expresse des hommes du pouvoir. En effet, ils ne mentionnent nullement les accords de Maputo et continuent à se référer à une Constitution que la Charte de la Transition a pourtant abrogée. Avant même la sortie du texte, Didier Ratsiraka s’était indigné de ce que l’on foule aux pieds la nouvelle loi constitutionnelle, se demandant sur un ton un rien menaçant comment les forces armées pourraient dans ces conditions respecter l’équipe au pouvoir. La forme de rédaction du décret de nomination du Gouvernement se veut-elle une réponse du berger à la bergère en court-circuitant les accords signés le 9 août ? Pourtant Monja Roindefo et Andry Rajoelina dans leurs déclarations à la presse continuent de se référer à Maputo, présentant leur démarche comme la mise en oeuvre de ces accords. Auront-ils à appeler Norbert Lala Ratsirahonana à la rescousse ?
Quatre recrues vedettes
Comme nous le pressentions hier, pour faire bonne mesure, le duo au pouvoir a tenté de compenser l’annonce d’un gouvernement ne pouvant réellement se targuer d’être d’union nationale, en ébauchant la mise en place des autres institutions.
Le protocole en a encore souffert, puisque c’est le Premier Ministre Monja Roindefo qui a annoncé la nomination de responsables d’institutions ne dépendant en aucun cas de lui, et même sensées le contrôler.
Guy Rajemison Rakotomaharo à la vice-présidence de la Transition ne représente qu’une demi-surprise. L’homme a toujours eu une attitude favorisant le dialogue entre les différentes entités politiques, réussissant par exemple en tant que membre du TIM à se faire élire en 2002 président d’un Sénat pourtant dominé par l’Arema. On l’avait aperçu participer aux Assises Nationales d’Ivato puis à la Conférence Régionale d’Analamanga, et il était logique, après une relative disgrâce aux yeux de Marc Ravalomanana qui l’avait replacé comme ambassadeur à Genève, qu’il ait attiré l’attention comme une des personnes pouvant personnifier l’esprit de réconciliation.
Il n’en est pas tout à fait de même de Jacques Sylla, qui à l’époque de Marc Ravalomanana fut Premier Ministre puis Président de l’Assemblée Nationale, et se retrouve Président du Congrès de la Transition. Il sera plus difficile de présenter comme patriotique et désintéressée la démarche d’une personnalité ayant négocié pour le compte de Marc Ravalomanana et ne manifestant aucun état d’âme pour se retourner spectaculairement contre celui-ci sur la place du 13 mai quelques jours après.
À Cécile Manorohanta, on ne pourra pas trop reprocher d’avoir perfidement caché ses opinions. Sa démission du poste de Ministre de la Défense pour manifester haut et fort son désaccord au lendemain de la tuerie du 7 février constitue un exemple rarissime dans l’histoire de Madagascar. Par la suite, l’on apprit qu’elle avait quelques discrets contacts auprès du camp Rajoelina, et sa présence aux assises militaires préfigurait un possible retour aux affaires pendant la Transition.
Le cas d’Alain Andriamiseza est un peu plus énigmatique. Avant même les membres du TIM, il fut la première personnalité publique à protester à Ambohijatovo contre l’arrivée d’Andry Rajoelina au pouvoir. Mais il ne réussit pas à se garder les grâces d’un Marc Ravalomanana à la méfiance bien connue, et on peut se demander si sa disgrâce auprès de celui-ci était antérieure ou a été provoquée par le fait qu’on l’avait aperçu du côté du palais d’Ambohitsorohitra. Toujours est-il qu’il ne pouvait prendre que comme un camouflet supplémentaire le fait de ne pas avoir fait parti de la délégation de cette mouvance aux négociations de Maputo 2, alors qu’un révérend Andrianalijohn Andriamanampy dit « Satrobory » a bénéficié de cet honneur.
Si les accords de Maputo constituent encore une référence pour Andry Rajoelina, il tentera de faire le maximum pour compléter ce jour les institutions prévues à être mises en place dans les trente jours à partir du 9 août. Cela sera-t-il suffisant pour convaincre la Communauté Internationale ? Très probablement pas. On sait que la plupart des instances internationales adoptent l’attitude des organisations régionales. Or le sommet de la SADC vient de condamner fermement la formation unilatérale de ce gouvernement, tout en demandant à Joaquim Chissano de continuer ses efforts. On souhaite à ce dernier, ainsi qu’au peuple malgache, bien du courage.
Vos commentaires
Ce gouvernement est unique et extraordinaire. Il nous enseigne ce que signifie consensus unilatéral. Il nous apprend qu’on peut traiter les affaires de l’Etat de manière artisanale (ordre protocolaire mis au placard etc). Quand je regarde la liste je ne vois pas quel nom sort des fameux 1000 CV,car tout a été décidé sur des sensibilités politiques pour « faire croire que » Zafy, Deba, Ra8 sont derrière. Seul Rabri le zizitologue (qui ne parle que d’allusions au bas-ventre) sera content. Bizarre qu’il n’est pas devenu Ministre de la condition féminine
Moi, Rasoa, je vois toujours en ces politiciens malagasy l’image de la pauvreté (dans les sens propre et figuré).
Je ne dis pas qu’ils sont « pauvres » mais ils aiment l’« argent » (pauvreté au sens propre) et n’hésitent pas à retourner la veste devant un « marchangage » du plus « offrant ». Mais il y a aussi la « bassesse de l’esprit » (pauvreté au sens figuré)qui leur fait fermer les yeux et boucher les oreilles.
Vous avez vu juste Patrick en disant que Alain Andriamiseza ne faisant pas partie de la mouvance MR pour Maputo II en veut à celui-ci (pauvreté au sens figuré). Et en tant que « descendant » d’hommes de lois (Andriamiseza Roger « premier magistrat malagasy » !!!!)et « homme de lois » également ayant lutté pour le retour à l’ordre constitutionnel, je le vois maintenant comme un « vulgaire avocat » qui travaille tout simplement pour un « client » quelconque même si ce client n’était que le « diable » en personne.
Pour Rajemison rakotomaharo également, il fût un temps, ses portefeuilles dégringolent (comme tout le monde d’ailleurs) et comme il faut travailler pour gagner son « pain », il a trouvé en la HAT l’issue de secours !
Mais où est donc la vraie valeur de tous ces hommes pour qu’ils choisissent de faire ces demi pas en arrière pour se faire de l’argent
Bien vu Rakitoza !
Mais déjà le « Kitoza » lui-même est déjà une allusion au bas ventre non ?? surtout quand le Kitoza est MALAZO (= grande aiguille d’une horloge qui bloque sur 6h1/2 !!!)
A plus !!
tokony hatsangana haingana ny gouvernement consensuel de trois mouvances car je pense que celui-ci sera plus consensuel que celui deMonja ROINDEFO et nous allons voir lequel d’entre eux va etre reconnupar la CI.
Pitoyable en effet, Rasoa, l’attitude en général de nos pseudo-politiciens (je veux dire politicards) gasy. Le déficit de culture politique est tellement flagrant dans notre pays que celui ou celle qui, un jour, a occupé un poste dans un gouvernement, trouve anormal qu’il en soit écarté. Ainsi peu lui importe la couleur politique ou idéologique du nouveau régime qui lui refile une nouvelle veste, au diable le scrupules et les honneurs. Champion toutes catégories dans cette acrobatie a été Rapasy (Pasteur Andriamanjato) qui a légué le virus à son fils. Jacques Sylla, lui, s’il poursuit son parcours de la sorte, ne tardera certainement pas à égaler voire supplanter le palmarès de l’ex-leader de l’Akfm. Que dire des Rajemison et Andriamiseza qui étaient des proches de Ravalomanana, mieux vaut que je m’abstienne d’accoucher ici les vrais qualificatifs qui leur conviennent. Quant à Mme Manorohanta, celle que l’on croyait ceinte de courage et de bravoure pour avoir démissionné du gouvernement précédent n’est, en fait, qu’une pleutre.
Ceci dit, Rasoa, le pire est encore à venir : ces caméléons ne vont pas hésiter à réfléchir et trancher avec leurs pairs dans quelque temps, et ce au détriment du contenu des accords de Maputo, sur l’interdiction de l’ancien Chef de l’Etat (Ra8) de se présenter aux prochaines élections présidentielles. En fait le but premier de cette décision unilatérale des putchistes c’est cela même. Dommage.
P.s. Qui n’a rien à voir au sujet : http://www.courriermada.com/spip.php?article1360
en effet , je viens de lire l’article du courrier de Madagascar annonçant que les affreux charles et lilyson vont être promus lieutenants colonels : on nage en plein délire ou alors la philosophie de l’absurde est un modus vivendi ; comment la communauté internationale peut elle encore rester sourd à la souffrance des malgaches et continuer d’attendre des réponses de ce DJ qui a prouvé son incompétence et son incapacité à dialoguer donc de participer à un quelconque consensus ???et pour parfaire les choses ,à chaque acte de dictature qu’il met en place , il nous rappelle toujours l’existence de ces 2 sbires qui ont écumé la capitale en semant la terreur sur leur passage ???? quand va - t- on arrêter ce film d’horreur ; Rajoelina ne reviendra jamais dans la légalité , il préfère anéantir son pays que de négocier le moindre consensus ...Je répète , la solution c’estla nomination d’un président et d’un 1er ministre par les 3 mouvances , ce qui correspont à l’esprit de Maputo 1puisqu’il y a consensus sur 3 mouvances sur 4 et même 1 aveugle s’apercevrait que rajoelina restera un putshiste .
Demi-Pas ou PAS il faut les laisser travailler. Il y aura un bilan et c’est le peuple qui tranchera. Misaotra Tompoko !
Mais PERSONNE ne les empêche de travailler bema !
Rdv à l’heure du bilan socio-économique point barre en espérant qu’il n’y aura pas de « larmes de crocodile »
Misaotra tompoko !
Ce n’est plus un TGV, c’est un taxi-be.
Oui, on peut très bien faire un parallèle entre le gouvernement TGV/HAT et un taxi-be. Je m’explique :
Le conducteur-Président : un gars un peu fou-fou qui ne respecte ni le code de laroute, ni les autres automobilistes, ni ses passagers. La musique est à fond dans son véhicule, quitte à rendre sourds ses passagers. C’est Andry Rajoelina.
Le receveur-PM : celui qui fait payer les futurs (ministres) passagers, un gars peu amène et peu aimable mais qui est indispensable et indissociable du chauffeur. Il est un peu magouilleur, avec un passé peu glorieux, il n’a pas le permis mais se permet de temps en temps de conduire le taxi-be. C’est Monja Roindefo.
Enfin les passagers (ministres) : le chauffeur et le receveur leur ont promis leur place au soleil. Il y en a peu pour eux dans le taxi-be mais qu’importe ! Ils s’entassent, se serrent, il y en a qui sont debout alors que c’est interdit. Le receveur les fait monter coûte que coûte, au risque de se faire arrêter par la police.
Aucune crainte de toute façon, car les forces de l’ordre et les militaires sont des copains. Quelques fois même, on a du mal à les distingués des vrais bandits ; certains se demandent si ils ne font pas qu’un, à voir la prolifération de kalachnikovs aux mains des malfrats.
Effectivement, il y a eu remaniement/ ouverture mais je remarque que ceux qui montent dans le taxi-be sont plus nombreux que ceux qui descendent.
Oh là là !!! La surcharge est dangereuse. Attention car il y a beaucoup d’accidents de taxi-be en ce moment à Tanà.
J’ai failli oublié le taxi-be : Un véhicule plus ou moins entretenu, la carrosserie laisse à désirer vu le nombre d’années de service (49 ans), le moteur est plus ou moins fatigué, les pièces d’usure ne sont plus remplacées. Quel intérêt de toute façon ? C’est Madagascar et sa population.
C’est complètement surréaliste mais c’est Mada en ce moment.
Dernière remarque : alors qu’au Mexique, le président Calderon supprime 3 ministères pour cause de plan de rigueur et d’austérité, à Madagascar, Andry Rajoelina en rajoute 3 malgré la crise économique et politique. Cherchez l’erreur !
Ce conducteur a toujours tous ses points et n’a jamais été verbalisé malgré toutes les pièges et les sabotages qu’on lui tend.Tous les passagers l’aident à suivre le bonne direction. L’ancien chauffeur n’a même pas le permis de conduire et confond TOUT : pédale de frein et accélérateur etc... et en plus il n’écoute jamais les INSTRUCTEURS.Misaotra TOMPOKO !
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Ary aiza ho aiza ireo « vahoaka » ? Sa ireny no avela mandeha ligne « 11 », satria efa lany toerana ny vam ?
Système rôdé et déja vu : le Tgv et sa clique s’accrochent de plus en plus, il faut que le malagasy trouve d’autres moyens de subvenir à ses besoins car la politique avilit et rend autiste, aux yeux de tous ces « ratés », la politique permet d’avoir un épais portefeuille.
Si les aficionados du « jeune va-t-en guerre culotté et inconscient » sont toujours sur le qui vive quant au frasques dénoncées ici et là, je les invite à surfer sur d’autres sites relatant les exploits de nos hat-ifs en besogne !
Certes, on entend de plus en plus qu’il faille les laisser travailler, je ne peux m’y résoudre sans faire remarquer qu’il y a des milliers qui n’ont plus de travail !
Chers compatriotes qui vous proclamez pour le changement, ouvrez lez yeux, que diable, réveillez-vous bon sang !
La mascarade, car on est en présence d’un vrai cirque, va durer si l’on ne réagit pas en face. Il n’y a aucun changement de prévu, si ce n’est que de feindre le changement. Même la CI n’est dupe, mais je vous l’ai déja dit, elle ne peut grand chose pour l’instant. Le véritable sursaut patriotique doit venir du peuple, de la base. Il ne faut plus cautionner, ni accepter toute cette gabegie, c’est suicidaire.
15 mois à partir de quand déjà ? Qu’est ce qu’ils pourront mettre en chantier en 15 mois, au vu de notre léthargie à faire bouger les choses, on peut douter. Les élections devront servir de révélateur, c’est là-dessus qu’il faudra que tous ces hommes et femmes devront plancher, mais le désireront-ils vraiment quand ils savent déja, ce qu’ils auront à perdre si ils tombent de leur perchoir ?
« L’ancien conducteur n’avait pas le permis » !!!. Peut être.
« Il n’écoutait pas les instructeurs » !!!. Certainement.
« Le conducteur actuel a tous ses points » !!!. Possible.
Mais le conducteur actuel conduit le taxi droit dans le mur.
C’est dommage, non pas pour les passagers (ministres) mais pour les Malgaches en général.
Patrick A...
Dites-vous :
« Il n’en est pas tout à fait de même de Jacques SYLLA,qui à l’époque de Marc RAVALOMANANA fut Premier Ministre puis Président de l’Assemblée Nationale et se trouve Président du Congrès de la Transition et ne manifestant aucun état d’âme pour se retourner contre celui-ci sur la place du 13 mai quelques jours après ».
Serait-il possible de développer un peu plus votre réflexion ou remarque ?????
Merci d’avance.
Pour MOI,Maître Jacques SYLLA est au service de la Nation MALGACHE,non pour servir une « personne ».
Avocat international,négociateur de talent,Ministre des affaires étrangères,Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale et pour quoi pas futur Président de la République Malgache,il mérite un peu de respect de la part de nos politiciens-éditorialistes ou journalistes politiques.
Basile R.(2)22ramahefarisoa
Rien qu’à vous lire, je câle !!!
Beuuuûrgggk !!!! Beuuuûrgggk !!!!
M. Basile 2(22),
Ouiiiiiiiiiiii !!
Jacques Sylla - il est ceci - il est cela !
Primo : on s’en tape car IL N’EST PAS UNIQUE DANS DE MONDE
Deuxio : je le trouve « ridicule » car d’après ce que vous avez décrit « de lui » - sa place aurait dû être « AUTRE CHOSE » au lieu d’être SOUS LES ORDRES d’un DJ -
Et s’il brigue la « présidence de la république » et bien « tant mieux » car j’ai hâte de lire : 0,23%.
De toutes façons, c’est le « candidat » de la France - Rajoelina est « hors course »
Ou la la , monsieur Ramahefarisoa ... Jacques Sylla au service de la nation
Cela se sent que vous n’avez pas mis les pieds chez nous depuis 45 ans
Nous ne sommes plus au temps des ’pisodia zahay mandra pahafatinay’
monsieur Ramahefarisoa
RASOA !!!!
Vous êtes en FRANCE actuellement .Je me demande pourquoi ??????
Les américains n’ont pas voulu de vous et de votre « jules ».
Je sais que la FRANCE est actuellement le réfuge de tous les frustrés de la terre,sous tout prétexte.
Bon séjour en FRANCE quand même RASOA.Ne la « DENIGRE PAS TROP ».
Basile R.(2)22ramahefarisoa
Quelle courte mémoire.
Jacques Sylla a dit quelque chose comme : les politiciens malagasy sont presque tous issus/disciples de la famille politique du PADESM, ils sont pas tous mauvais.
PAS TOUS MAUVAIS, ou PAS TOUS BON ?
Selon Basile, le futur Pdt risque de sortir de ce lot.
C’est rassurant.
QUI VIVRA VERRA
Et vous Mr Ramahefarisoa,
Pourquoi vous n’êtes pas à Madagascar aux cotes de Mr Rajoelina.
Seriez vous aussi un « frustré de la Terre » pour rester en France ?.
Dès que Basile n’a plus d’argument, il fait des attaques personnelles..c’est bas, minable et pitoyable. Basile !! Contre une femme en plus.. Ah oui, c’est vrai, les foza n’ont plus aucune morale..
Tena lasa fanjakan’i BAROA I Madagasikara.
Lasa JEU D’ECHEC no itondrana ny firenena ka solosoloina ny PIONS,fa ny ROI sy ny FOU mijanona eo ihany.
Feno karazan’olona hafahafa ny tànana.
Izao hataon’ny mpanao politika malagasy izao dia tena ahatarafana ny toe-tsaindry zareo mitsy, tsy ny fitiavantanindrazana no mibaiko fa ny tombotsoa manokana, ny fitiavambola, ny sitrany ahay. Ny an’ny sasany moa rehefa minisitra ny zanany dia tediaviny ho minisitra mandrakizay iny zanany iny fa izay tsy manaiky dia avy ny rainy hanao ny fomba rehetra handrodanana ilay fitondrana. Ny mpisolelako sy ny mpamadika tanindrazana moa dia efa tsy lazaina intsony, nananosarotra ny nahazoana ny fahaleovantenan’ny Madagasikara fahiny satria maro loatra ireo mpisolelaka sy mpamadika, tena efa mikoriana ao anatin’ny ra an’izy ireny io fomba ratsy io ka dia io mbola hita foana hatramin’izao.
Tout le monde le sait : IL N’Y A PLUS D’ARGENT DANS LES CAISSES
D’ailleurs monsieur Razafimahaleo a t’il été vraiment démissionné ???
Messieurs les magiciens malgacho-malagasy , faites nous quelques coups
de baguettes
http://www.laverite.mg/actualites-a-madagascar/le-flou-est-total.html
« L’exposé des motifs du décret, portant nomination des membres du Gouvernement, présente des carences flagrantes ».
La critique a émané hier de Jean Eric Rakotoarisoa, enseignant – chercheur et non moins constitutionnaliste de renom.
Carences qu’il a portées sur le fait que la Charte de Maputo n’a pas été mentionnée dans ledit exposé des motifs, « alors qu’il a été annoncé que la structure de ce Gouvernement répond aux exigences de cette Charte ». « De même, il n’y est point fait mention de la dissolution de l’ancien Gouvernement tout comme l’ordre protocolaire y a tout simplement été bafoué, dans la mesure où le Secrétaire d’Etat à l’Enseignement technique et à la Formation professionnelle est passé devant tous les ministres », a - t - il continué. « Par ailleurs, l’on a déjà procédé à la publication des noms des personnalités devant siéger à la Vice - Présidence de la Transition et à la Présidence du Congrès de la Transition, deux postes prévus par la Charte de la Transition, alors que, dans les circonstances d’hier au Palais de Mahazoarivo, une telle publication ne cadre pas avec l’orthodoxie protocolaire régulière », a - t - il évoqué.
Toujours est - il que Jean Eric Rakotoarisoa a pris hier le chemin, le plus court, pour déclarer que « ce nouveau Gouvernement n’est guère issu de l’esprit de Maputo ». Ce qui l’a amené à avouer que, « de ce fait, lareconnaissance internationale de la Transition sera encore difficile ». En tout cas, il a fini par lâcher l’avis qu’il a derrière la tête : « je suis pessimiste ! ». Quant à la date du 9 septembre (Ndlr, hier), fixée comme butoir par le Gic pour la mise en place effective de toutes les Institutions de la Transition, Jean Eric Rakotoarisoa a indiqué hier que, « en réalité, cette date n’est point déterminante ni tranchante sur une éventuelle sanction que la communauté internationale pourrait être amenée à prendre. Ceci, dans la mesure où cette date aurait été prise pour que les choses ne traînent pas trop ». Bref, cet éminent juriste semble avoir insinué hier que (à cause d’une certaine précipitation ?), des règles élémentaires, en matière d’acte administratif, n’ont pas été observées et que, en sus, rien n’indique que le bout du tunnel est au bout du nez des Malgaches.