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Editorial

De la rue publique vers la République

lundi 7 novembre 2011 | Ndimby A.

Malgré mes fortes réserves sur le caractère consensuel de la nomination d’Omer Beriziky, il est illusoire d’espérer une modification du nom du Premier ministre, juste après tous les salamalecs du Ministre Fransman au nom de la SADC envers Rajoelina et Beriziky à Iavoloha, et après ce défilé de cautionnement par les ambassadeurs de la communauté internationale lors de la passation entre Messieurs Beriziky et Vital. Le déplacement de l’opposition à Pretoria pour renégocier avec la Troïka relève-t-il alors d’un manque de réalisme, ou du baroud d’honneur ?

Car que l’on soit d’accord ou pas avec cette nomination, il faudra faire avec Omer Beriziky, plutôt que sempiternellement mouiller de larmes le mur des lamentations, et espérer en vain une immédiate redistribution de cartes. Pour l’opposition, la meilleure chose à faire si elle ne veut participer aux institutions transitoires, c’est de se constituer en contre-pouvoir intelligent et efficace pour aligner les balises, dénoncer fortement la partie vide du verre, et peser pour que les élections soient organisées de la meilleure façon possible. Car avec ou sans la bénédiction de l’opposition, ces élections vont avoir lieu. Un peu comme les scrutins sous Ravalomanana ou Ratsiraka, me permettrai-je de faire remarquer.

Le Premier ministre Omer Beriziky s’est déclaré être « le Premier ministre de la Feuille de route », et se donne comme mission de mener le pays vers des élections libres, équitables et aux résultats acceptés par tous. Dans le contexte de crise et de recherche de réconciliation, cela signifierait d’abord que le Président Marc Ravalomanana doit pouvoir se présenter. Et si le 7 février 2009 est vraiment un sujet si important, alors que le procès soit refait de façon juste, en intégrant tous les acteurs concernés, à commencer par les machiavéliques meneurs de la foule écervelée. Les actuelles manœuvres d’élimination politique de Marc Ravalomanana ne sont que le symptôme d’une lâcheté face à son potentiel aux prochaines élections. Omer Beriziky aura-t-il le courage, comme Guy Willy Razanamasy en 1992 / 1993 par rapport à la candidature du Président Didier Ratsiraka ?

Les élections compétitives et pluralistes sont effectivement une condition nécessaire de la démocratie, mais ne sauraient être une condition suffisante. Présenter la seule organisation de scrutins comme étant le signe d’une démocratie en bonne santé ne peut que relever de ce que Terry Lynn Karl appelait fallacy of electoralism, que nous traduirons imparfaitement par électoralisme fallacieux. L’Histoire du monde en général, et de Madagascar en particulier, rappelle que beaucoup d’élections ne sont que des alibis pour des dirigeants voulant se prétendre démocrates. Or, une fois encore, la démocratie ne se décrète pas : il y avait autant de démocratie dans les Républiques démocratiques de Madagascar ou de Corée que de respectabilité dans les élections qui perpétuent le maintien au pouvoir des dictateurs.

Dessin camerounais, mais sans frontières.

Si l’objectif du Premier ministre Beriziky de tenir des élections transparentes et équitables est tout à fait honorable, il ne faut cependant pas qu’il perde de vue que la confiance des électeurs, de l’opposition ou même de la communauté internationale envers le scrutin dépendra de sa capacité à démontrer d’ici là le retour d’un minimum d’État de droit. En effet, la forte détérioration de la gouvernance depuis le coup d’État de mars 2009 n’est guère encourageante pour entretenir la confiance dans le régime de transition, que ce soit dans l’organisation du vote, le décompte des voix ou la publication des résultats.

Pour éviter d’être taxé de manque d’objectivité, nous rappelons en fin d’article le comportement de quelques indicateurs mondialement reconnus en matière de gouvernance (voir tableau 1). Je prends le parti de croire que de tels indicateurs sont plus fiables que les rodomontades de certaines grandes gueules qui ont affirmé sans rire que le régime hâtif pourrait donner des leçons de droits de l’Homme à Amnesty international ; ou plus respectables que les griots qui se complaisent dans des évocations pifométriques d’une grande performance du pouvoir hâtif actuel. Période rose pour Madagascar ? Sans doute, mais alors, uniquement dans le bois.

La plupart des indicateurs montre que l’année 2009 marque pour la plupart d’entre eux une forte dégradation. Certains griots hypnotisés par Andry Rajoelina seront toujours très prompts à évoquer des prétextes fallacieux : circonstances défavorables, fermeture des robinets internationaux, manœuvres de l’opposition, bla bla et gna gna. On peut certes admettre que sur certains indicateurs économiques, qui ne sont d’ailleurs pas considérés dans cet article (PIB, PNB, chômage etc.), les sanctions économiques ont pu avoir des impacts. Mais en matière de gouvernance et d’État de droit, il n’y a pas toujours un lien avec les financements internationaux, car il s’agit d’abord de volonté et de capacité des gouvernants.

À titre d’illustration, je citerai l’exemple de l’indice de la liberté de la presse, dont la chute depuis 2009 est due aux choix du régime hâtif de réprimer les médias d’opposition. Le seul titre de gloire d’Andry Rajoelina est d’être le recordman de tous les temps de l’emprisonnement des journalistes et de la fermeture des médias à Madagascar. Bizarre pour quelqu’un qui a déclenché le coup d’État en prenant prétexte de la fermeture de sa chaîne de télévision pour appeler à la lutte pour la démocratie et la liberté de la presse.

Même remarque pour la détérioration des indicateurs fournis par Freedom House : les arrestations arbitraires, les procès sommaires, la politisation de la justice, la répression des rassemblements légalistes à Ambohijatovo. Et sur le plan de la gouvernance, le racket éhonté des entreprises et la corruption institutionnalisée à tous les échelons de l’administration sont en hausse depuis 2009 ; tout comme la passivité incroyable des services concernés devant des produits d’importation périmés, frelatés ou impropres à la consommation. De même que l’impunité dont bénéficient les voyoux, mais qui se trouvent du « bon côté de la barrière ». Qu’en est-il du dossier Jao Jean ? Que va-t-il se passer au sujet de ce fameux ministre qui s’investit dans le trafic de chèques de carburant ? Y a-t-il eu une enquête sur les raisons pour lesquelles le fameux pédophile dénoncé (avec preuves) par la presse à Toamasina a pu quitter le pays comme le bon Dieu sans confession ? Et qui va enquêter sur ces enrichissements sans cause sous forme de hummerisation à outrance ou d’investissements immobiliers de nouveaux riches, si ce n’est de parvenus à vitesse TGV, grâce à la transition ?

Tous ces actes n’ont rien à avoir avec l’arrêt des financements de l’Union européenne ou du Fonds monétaire international. Toutefois, si Omer Beriziky cautionne par son silence ou son inaction de tels agissements, non seulement il ne va pas favoriser le retour de la confiance de la population envers les institutions de la République (forces de l’ordre, magistrature…), mais il ne va pas non plus favoriser la reprise des financements.

L’insécurité, signe de l’effondrement de l’État de Droit

La restauration de l’État de droit devrait donc être le premier chantier du Premier ministre Beriziky. Car aucun Gouvernement n’est en droit d’exiger la confiance des citoyens, l’adhésion des électeurs ou la participation des contribuables, s’il n’est pas capable de montrer que l’État existe, et de manière digne de confiance. Après le limogeage amplement mérité pour incompétence de l’ancien Ministre de l’insécurité publique, il est également souhaitable que disparaisse à jamais des gouvernements la Ministre de l’injustice, coupable d’avoir dilué le Droit dans les intérêts de Rajoelina et de sa clique. L’État de droit vise à placer un cadre juridique pour les citoyens, mais surtout à empêcher le détenteur de l’autorité d’en faire usage de façon arbitraire et inconsidérée.

Depuis Weber, il est admis que l’État doit avoir le monopole de la violence légitime sur son territoire. Depuis Rajoelina, ce sont les bandits qui font la loi. De la part des forces censées être de l’ordre, est-ce une inconscience de l’existence du problème, une marque d’incompétence, ou pire, une complicité active ou passive ? L’actualité des derniers jours a ainsi été marquée par l’attaque de la villa du politicien Tovonanahary Rabetsitonta par une dizaine de bandits armés. Cette attaque est regrettable. Mais pour un Rabetsitonta mis à la une, combien de simples citoyens subissent les attaques des bandits dans l’indifférence et la passivité des autorités ? On se demande si le Général Ravalomanana est capable d’arrêter autre chose que des opposants politiques, quand on voit son inefficacité flagrante à mettre un coup d’arrêt aux actes de banditisme, eux-mêmes favorisés par les trafics d’armes au sein des forces de l’ordre.

La protection du citoyen est une des premières missions dévolues à un Gouvernement, dans le cadre du Contrat social établi suivant la théorie de Jean-Jacques Rousseau. La croissance de l’insécurité actuelle s’explique de manière très simple : le coup d’État a favorisé l’esprit d’indiscipline et l’appât du gain facile, rapide et illégitime chez certains militaires, ainsi que l’élevage des gros bras par certains civils au plus fort de la crise. Il faut bien que tout ce beau monde maintienne ses activités économiques, une fois que le sponsoring des hommes politiques commence à se tarir. On espère cependant que Beriziky sera d’un autre calibre dans le domaine de la lutte contre l’insécurité que les deux pétards mouillés qui l’ont précédé à Mahazoarivo depuis le début de la Transition.

Redonner la légitimité du « Hasina » aux élections

Le retour de l’État de droit est donc une condition nécessaire et impérative pour paver la route vers de futures élections libres et fiables. Cela passe également par le reformatage de la Haute cour constitutionnelle, qui s’est discréditée en acceptant de danser sur les partitions écrites à tort, et surtout à travers, par Ratsirahonana en vue de valider tous les actes anticonstitutionnels depuis 2009. Et surtout, cela nécessite une recomposition de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI), afin qu’il y ait plus d’indépendance et d’inclusivité en elle que de démocratie dans la Place du même nom. La sagesse et l’expérience de Beriziky doivent permettre de recadrer tous les écarts et les dérapages du Grand hâtif, superficiel de vocation et de formation : la seule motivation de ses décisions est de se faire appeler Président et de parader sur les tapis rouges, sans penser aux impacts et aux conséquences.

En outre, à quoi servirait l’effort d’organiser des élections libres, si celles-ci n’étaient pas précédées, accompagnées et suivies d’une campagne d’éducation citoyenne de longue durée à l’échelle nationale, afin que les résultats soient respectés, et que le mandat qui en découle puisse se dérouler dans la sérénité et arriver à son terme. La tension politique est normale dans toute politis (société organisée politiquement), mais des institutions fortes et fonctionnelles doivent permettre de la réguler. En effet, si la population accepte indéfiniment que n’importe quel barbare présente une assemblée de badauds conditionnés sur une Place publique comme étant un ersatz d’élections, les efforts vers des élections propres seront inutiles.

La démocratie n’est donc pas seulement rattachée à l’organisation d’élections libres, qui est déjà conditionnée par l’existence préalable d’un État de droit pour cautionner leur fiabilité. On rappelle que la démocratisation de la planète s’est faite en plusieurs vagues (trois selon Samuel Huntington, quatre selon d’autres). Dans les pays de la première vague, qui a débuté avec les États-Unis au XIXème siècle pour s’achever à la fin de la Première guerre mondiale, l’institution d’élections pluralistes au suffrage universel a été précédée de la mise en place des institutions fortes d’un État moderne. Sans de telles institutions, aucune élection ne pourra être crédible, et aucune démocratie ne pourra s’établir de façon durable, quel que soit le nombre de scrutins organisés. C’est la raison pour laquelle les pays de la deuxième vague, dont est issue la plupart des anciennes colonies, n’arrivent pas à établir une démocratie stable et durable. En institutionnalisant les élections au suffrage universel avant d’avoir mis en place les institutions fortes et nécessaires à un État moderne, ces pays tels que Madagascar ont mis la charrue avant les zébus. On en vit et on en voit le résultat depuis des décennies, avec ces crises cycliques.

Omer Beriziky aura-t-il la volonté et le courage d’inscrire son nom en lettres d’or dans l’Histoire ? On sait déjà par expérience ce que Rajoelina est incapable de faire en matière de démocratie ou de bonne gouvernance. Les espoirs reposent donc sur Omer Beriziky pour imprimer un coup de barre positif à la transition, mais aussi pour le futur. Car il est évident qu’entre un DJ qui s’est autoproclamé dans la Rue publique et un diplomate expérimenté, c’est ce dernier qui a le potentiel pour nous remettre dans les voies de la République. En espérant qu’elles ne soient pas comme celles du Seigneur.

Tableau 1. Évolution des indicateurs de gouvernance.
(Source : collection de données dans le blog « Démocratie et développement »)

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<span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Maxi.

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<span style=
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<span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>2008

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<span style=
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<span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>2010

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt; text-align:center;line-height:normal'>
<span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Source

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Voix et <span class=
"SpellE">redevabilité (<span class=
"SpellE">accountability)

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"http://info.worldbank.org/governance/wgi/sc_country.asp"><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Indicateurs de gouvernance de la Banque
mondiale.

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Stabilité Politique

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'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Effectivité du gouvernement

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'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Qualité de la régulation

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'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>État de droit

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'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Contrôle de la corruption

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'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Indice de perception de la
corruption

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'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Transparency
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'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Droits politiques

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"http://www.freedomhouse.org/uploads/fiw10/FIW_2010_Tables_and_Graphs.pdf">
Freedom House

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'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Indice Mo Ibrahim

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"http://www.moibrahimfoundation.org/en/media/get/20111003_FRENCH2011-IIAG-ScoresTable.pdf">
Fondation Mo
Ibrahim

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Liberté de la presse

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"http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2010,1034.html"><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Reporters sans frontières

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Indicateur du développement
durable

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>0

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>1 (*)

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>0,476

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>0,483

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>0,483

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>0,481

'margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height: normal'><a href=
"http://hdrstats.undp.org/en/countries/profiles/MDG.html"><span style=
'font-size:10.0pt;font-family:Arial'>Programme des Nations unies pour le
développement

<span style=
'font-size:10.0pt;line-height:115%;font-family:Arial'>Le signe (*) indique le score idéal.

 

P.-S.

En ces temps troubles où ceux qui sont censés être les princes du savoir-vivre et les porte-flambeaux de la civilisation (cf. le discours de Jules Ferry sur la mission civilisatrice de la colonisation) se comportent en chats teigneux mal élevés au nom de la Françafrique, il est utile de se remémorer les mots d’Aimé Césaire : « Il n’y a pas les grands et les petits. Il y a que nous sommes tous des peuples et que nous méritons d’être considérés comme des peuples avec la dignité que cela représente. J’ai apporté une parole d’homme. Il y a l’homme, c’est très important, l’homme tout court. Je crois vraiment à l’homme, à l’humanité et à la fraternité. Et quand je parlais de négritude, c’était pour répondre précisément aux racistes qui nous considéraient comme des nègres, autrement dit des riens. Et bien non ! Nègre vous m’appelez et bien oui, nègre je suis. N’allez pas le répéter, mais le nègre vous emmerde ».

39 commentaires

Vos commentaires

  • 7 novembre 2011 à 08:52 | Tsisdinika (#3548)

    Ndimby place beaucoup de choses sur les épaules de Beriziky mais la question qui se pose est : a-t-il le pouvoir de faire tout ce qu’on attend de lui ? En effet, la FDR ne consacre nulle part une fonction simplement symbolique et honorifique à Rajoelina, contrairement à Dédé Ratsiraka du temps de Razanamasy.

    Même avec toute la bonne volonté du monde, Beriziky n’aura pas les coudées franches et vu que le tandem Rajoelina-Beriziky n’est pas une cohabitation, comme on aurait aimé qu’elle soit, il est facile de deviner où se penchera la balance en cas d’un simulacre dre bras de fer.

    Puis-je rappeller que Beriziky n’existe que grâce à la FDR, mais pas Rajoelina. Si la fonction de Président de la Transition ne lui plaît pas par trop, il n’aura qu’à redevenir PHAT. Ce ne serait pas la première fois.

    • 7 novembre 2011 à 09:06 | zenaboy (#2565) répond à Tsisdinika

      « Ndimby place beaucoup de choses sur les épaules de Beriziky »... : Marina tokoa izany.

      Te hanome soso-kevitra momban’ny lalak’hizorana tokoa ve izy, sa misy tetika ambadika ? Ohatra : hampiady an’i Rajoelina sy Beriziky, ka mametraka hoe ny iray no « le bon », ny iray « la brute ». Dia ny mampiady angely ve no « le truand »

      :D

    • 7 novembre 2011 à 11:49 | gasy_kely (#439) répond à zenaboy

      Pourquoi être aussi paranoïaque ? je ne connais pas personnellement Ndimby, mais de la à penser qu’il milite pendant toutes ses années (et j’étais pas toujours d’accord avec lui) pour juste mettre le bazar, je ne crois pas !!

      Positivons très chère..

    • 7 novembre 2011 à 12:09 | gasy_kely (#439) répond à Tsisdinika

      J’apprécie le texte de Ndimby avec une bonne dose d’objectivité :-D. Il était temps que quelqu’un liste ce que Mr Beriziky doit faire. De nature optimiste, j’espère qu’il aura toute la volonté et le courage de le faire. Et surtout de trouver la bonne équipe pour l’aider car tout seul il ne peut rien faire.

      Je suis entièrement d’accord avec Ndimby quand il parle d’éducation. Malheureusement, on manque cruellement d’éducation et de civisme. Et il faut vraiment trouver une solution. Je pense par exemple, à l’église au sens large ( fombandrazana, christianisme, islam etc..). Je prends l’exemple du FFKM car c’est le plus connu. Le FFKM a décidé de se retirer de toute activité liée à la politique. Pourquoi, il ne propose pas un programme pour enseigner « le civisme ». Par exemple, utiliser « 50% » du « sekoly alahady » pour enseigner « le devoir d’un citoyen ».

      Gasy kely tsy mahay !!!

  • 7 novembre 2011 à 09:00 | niry (#210)

    Omer Beriziky sera le nouveau Razanamasy des années 2012 ! Tant pis pour les récalcitrants. Il faut désormais avancer. Ca suffit maintenant.

    Rappelons nous effectivement que les 3 années de Rajulian banana plénipotent unilatéral ont été les pires que Mada ait connues en matière de bonne gouvernance, de sécurité des biens et des personnes et d’investissements. Plus jamais ça. Ce type est un bon à rien, incompétent, un amateur. Qu’il laisse la place aux professionnels maintenant. Qu’il se cantonne désormais à sa figuration tant souhaitée (par sa majesté) de président symbolique de la transition.

    Et les militaires !! à la caserne ! (je voulais dire « à la niche », mais ils risquaient de très mal le prendre).

    • 7 novembre 2011 à 09:24 | betoko (#413) répond à niry

      Comment Niry , Vous dites que les trois années sont les pires que Madagascar n’ait jamais connues ? Avez vous oublié lle régime socialiste de Didier Ratsiraka , son régime a duré 25 ans et Madagascar a touché le fond des fonds . Place aux professionnels vous dites , les quels , Y a il dans le monde des professionnels de la politque ? Aprés la démission de Tsiranana tous les politiciens malgaches arrivés au pouvoir sont tous des pourris, et cela s’est empiré entre 2002 et 2009 avec les vols , gabégies , et spoliations en tout genre, du coup tous les malgaches veulent faire de la politique car ça rapporte beaucoup sans trop se fatiguer , QUI A DONNE L’EXEMPLE ? suivez mon regard

    • 7 novembre 2011 à 09:42 | niry (#210) répond à betoko

      Et en quoi tout ce que vous blablatez justifie tout ce que l’on endure actuellement depuis ces 3 ans ?

      C’est exactement si vous me dites que parce que Dieu aurait dit à Eve qu’elle accouchera dans la douleur alors il ne faut pas administrer de péridurale aux accouchements actuels. Vous êtes un REGRESSISTE Betoko, vous n’êtes qu’un MISERABLE qui se contente de peu sous prétexte qu’on l’aurait déjà vécu ça, que nous en avons survécu et que nous sommes condamnés à le vivre ad vitam eternam. Vous ne voulez pas du progrès à Madagascar. Vous êtes le fou qui regarde le doigt Betoko. Vous ne voyez pas plus loin que ce que vous avez misérablement déjà vécu. Toujours dans le déni et le Ory hava-manana quand vous allez au mariage des autres...

      A force de défendre votre majesté, vous allez tomber de très très haut avec lui..

    • 7 novembre 2011 à 10:29 | saina (#1582) répond à niry

      J’ai fait un rêve :
      -  Que par amour pour sa patrie, l’actuel président a démissionné et a remis le pouvoir aux techniciens supérieurs qui vont faire aboutir la transition vers une élection
      -  Les politiciens sont tous partis en vacances jusqu’aux élections.

      J’aimerai ne pas me réveiller….

    • 7 novembre 2011 à 10:39 | zenaboy (#2565) répond à saina

      Gouvernement de techniciens : ady hevitra be izany.

      Raha ny Governementa natsangan’i Ramanantsoa dia hita fa sahirana, satria tsy tao loatra ny mpanao politika.

      Ny krizy ankehitriny koa dia krizy politika, ka tsy maintsy mandray anjara ny mpanao politika, mha bo hafa-po ka tsy hitabataba sy hanakorotana.

      Fanontaniana anefa, misy ve sady mpanao politika no teknisiana, kanefa tsy mpangalatra ? Toa sarotra izany

    • 7 novembre 2011 à 11:39 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à betoko

      Betoko,

      Après le départ de TSIRANANA,c’est une certaine mésentente au sein du « DIRECTOIRE MILITAIRE » et une certaine revanche de certains politiciens/politicards Merina.Le Capitaine de Corvette « Didier RATSIRAKA »,ancien Attaché militaire à l’Ambassade de Madagascar à PARIS,Ministre des Affaires Etrangères pour qu’il ne mêle pas de la vie politique intérieure (impression personnelle) et au casse-pipe pour la révision des accords de coopération.

      25 ans de règne de Didier RATSIRAKA,mais il a fait beaucoup pour le nivellement entre les jeunes des côtes et des grandes villes de Madagascar.

      O,n l’aime ou on ne l’aime pas,c’est la « DEMOCRATIE ».

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 7 novembre 2011 à 13:57 | Jipo (#4988) répond à niry

      « Ce type est bon à rien » , un Ami me disait , que c ’est encore mieux que : mauvais en tout ... lol .

    • 7 novembre 2011 à 19:41 | betoko (#413) répond à niry

      Regressite ? manqué plus que ça, j’ai effectué quelques virées àtrvaers Madagascar depuis des années , et j’ai pu constaté la douleur de la population Ne me portez pas des conclusions hatives sans me connaitre . Je ne suis un inconditionnel d’Andry Rajoelina comme vous avec RA8 . Relisez mes écrits et vous verrez

    • 7 novembre 2011 à 20:32 | betoko (#413) répond à niry

      Regressite ? manqué plus que ça, j’ai effectué quelques virées àtrvaers Madagascar depuis des années , et j’ai pu constaté la douleur de la population Ne me portez pas des conclusions hatives sans me connaitre . Je ne suis un inconditionnel d’Andry Rajoelina comme vous avec RA8 . Relisez mes écrits et vous verrez . Ce que j’ai pas aimé c’est de dire que c’est uue foule écrvelée qui était allée à Ambohitsirohitra le 7 février 2009 Ndimby n’a aucune compassion enver ces gens là donc y compris qui ont lutté contre les abus du pouvoir le despotisme etc depuis 1971 . Regressite ? savez vous qu’on apprend à Saint Cyre l’histoire antique graco-romaine, Si c’est cela , dois je comprendre que les leçons d’histoire qu’on enseigne dans les écoles ne servent à rien , sans parler des enseignements que nous ont apporté des écrivains ; et phylosophes célèbres ? DOncvous aussi , vous êtes un fascite . Un peu de compassions à nos morts , pas seulement les victimes de la colonisations , mais ceux dont compatriotes ont assassiné

    • 7 novembre 2011 à 21:02 | BemioVah (#3451) répond à betoko

      Manahoana ry namana “niry” sy “betoko”.

      Mamelà ahy re mba hiara-hitafa aminareo tompoko.

      Na ny fomba fijery « regressiste » na « anio-androany-iste » tompoko dia samy azo kianina avokoa. Moa ve diso ny sasany raha mampatsiahy ny lesoka sy eloka vitan’ny mpitondra teo aloha ? Ary moa ve tsy manan-drariny ny hafa rahatoa ka mba mitsikera sy mamaritra ny lesoka sy ny olana maro karazany izay iarahana misedra ary mampijaly ny ankamaroan’ny mpiarabelona ankehitriny ?

      Koa aiza ary ny marimaritra mety hiraisana rahatoa ka samy manatrika ny tantara izay mbola tsy voavalin’ny taona sy ny vovoky ny dezaka akory isika mianakavy izay mbola velon’aina ankehitriny, ary indrindra mba ho marika fanajana sy fahatsirovana an’ireo malagasy « martiora » izay efa namoy ny ainy ho an’ity Tanindrazana ity ?

      Raha tsy atomboka anio ny fiarahana manarina an’io Tanindrazana io amin’izao kirizy mitarazoka izao, na dia eo aza ny tsy fitovian-kevitra isan-karazany, dia rahoviana ihany vao hiezaka anao sy hanantanteraka izany isika samy isika, indrindraindrindra fa ny fitambaran’ireo tompon’andraikitra mpanao « politika » isany ? Hiandry samy ho refotra sy samy ho tavela eo indray ve izany isika rehetra mandritry ny taona tsy voafetra, ary dia vao maika koa hilentika… sanatria dia sanatria anefa izany ! Aoka isika samy ho tonga saina sy mba haneo fandeferana avokoa na dia kely ihany aza tompoko isany fa mafy loatra ny mahazo ny mpiarabelona ankehitriny !
      Misaotra tompoko.

    • 8 novembre 2011 à 00:11 | niry (#210) répond à BemioVah

      Misaotra an’i BemioVah amin’ny teninao feno fahendrena.

      Fa aleo hamafisiko eto ihany fa izay olona jamba tsy mahita afa-tsy ny hadisoan’ny olon-kàfa, tsy mahatsàpa-tenany, na izay olona minia-mikipy amin’izao fahatràna TGV manjo antsika izao, io karazan’olona io dia mpamadika tanindrazana io amiko. Jereo fotsiny mba vavany hoe « nitety an’i Madagasikara aho ! noho izany hitako ny fahantràna, dia tsy azo lazaina hoe regressiste aho »..(..) izany valinteny izany ve dia mba rariny ? Mitombina ve izany amin’ny fo sy saina tsy miangatra ?

      Marina fa ahitàna ny gàna sy ny dokotra rehetra eto internet fa ny olona mbe mokony miseho azy mahalala olona sy mahalala zavatra toy itony Betoko itony, dia ireo no mahatonga ny internet hoe « démocratie tirée vers le bas » !

      Mahamenatra na ny miresaka aminy aza. Nefa nge efa zokiolona ihany ngé rangahy iry amin’ny fandinihiko azy é.. Izay ilay hoe rehefa botolo dia botolo foana hatramin’ny farany !

      Sahiko milaza eto fa tsy hanadino mihitsy ny vahoaka : ny fanjakàn’i Rajoelina no nahitàna faisana indrindra !! Tsy fisian’ny fandriam-pahalemana, ny afera (scandales) miposaka rehetra isankarazany, scandales politiques, scandales sexuels, scandales mafieux, mangalatra volam-panjakàna, mangorikarena an-kibon’ny tany ny manampahefana, ny miaramila, ny manamboninahitra rehetra, mitebiteby ny vahoaka, noana, mijaly, tsy miasa, tsy mianatra ny ankizy, nihamaro ny tsy manan-trano kialofana satria tsy misy fidiram-bola..ets. ets..Matahotra maneho ny heviny ny olona, sady indrindra koa satria harovan’ny fanjakàna ireo mpanao ratsy rehetra. Sady tsy misy bedy no tsy azo toriana mihitsy ireo !!

      Anaro tsara ny zanakareo , ampianaro tsara izy ireo fa nihamaro olona nijaly noho ny fanjakana poak’aty tetezamitan’i Andry Rajoelina io. Tandremo sao adino io ! plus jamais ça !

    • 8 novembre 2011 à 00:13 | niry (#210) répond à Jipo

      J’ai hésité entre les deux.. je regrette encore mon choix, Jipo..

    • 8 novembre 2011 à 04:14 | maminah (#2788) répond à niry

      Vous auriez dû également regretter d’avoir renoncé au mot « niche ». Il y a des mentalités qui débectent ! On est dans un sale m..., et on trouve encore des circonstances atténuantes. A vous dégoûter des dialogues.

    • 8 novembre 2011 à 12:10 | BemioVah (#3451) répond à niry

      Misaotra amin’ny valin-teninao mirakitra fanazavana sy fananarana ihany koa ry Niry. Miombona aminao aho fa tena mampahonena tokoa ny fijaliana miatraika amin’ny vahoaka malagasy ankehitriny noho ny voka-dratsiny maro samihafa naterak’ity kirizy ity. Eny fa tsy ho adinoko ny hafatrao !

  • 7 novembre 2011 à 09:41 | maminah (#2788)

    Si sur le plan logique, cette théorie des « vagues » permet en effet de rendre compte des échecs de tentatives de démocratisation dans moult pays africains par ex ;

    Sur le plan pratique, n’est-elle pas dissuasive en enfermant d’emblée l’action dans une sorte de déterminisme ? En tout cas, dans une fatalité qui risque d’inhiber les efforts des moins motivés par autre chose que leur gloire personnelle et les avantages matériels y attenant.

    En particulier, elle ne rend pas compte des conditions spécifiques qui ont permis aux grandes démocraties de parcourir les étapes successives, et dont on pourrait notamment s’inspirer pour évaluer l’action. Plus vraisemblablement, la place n’a pas suffi ici pour les détailler.

    En réalité, il appartient aux Etats et à leurs gouvernants et peuples, de s’engager dans un processus créatif pour gravir les échelons de cette démocratie, quand bien même des éléments spécifiques caractérisent forcément chacune de ces étapes.

    Omer Biriziky sera t-il, lui, à la hauteur de cette tâche historique, ou se contentera-t-il du rôle d’alternative-alibi ? Il lui faudra pour cela plus que de la volonté et du courage : une inventivité historique et un tempérament de samouraï, qui saura faire fi des pressions incrustées de toutes parts. Merci en tout cas d’indiquer déjà les balises de ce que doit être sa
    démarche.

  • 7 novembre 2011 à 10:09 | betoko (#413)

    Je dois vous avouer Ndimby que votre analyse est juste, mais là où je ne suis pas d’accord avec vous c’est sur cette phrase . Et si le 7 février 2009 ..... jusqu’ à« la foule écervelée » . S’il vous plait un peu de compassion aux victimes et à leur famille .
    Est ce que pour vous les gens du sud qui s’est révoltée en manifestant pacifiquement en 1971 sont des écervelés car ils se sont fait massacrés sur ordre de Tsiranana et par Ratsimandrava ?
    Est ce que ceux qui se sont manifestés sur la place du 13 Mai en 1972 pacifiquement et massacrés par les FRS sont des écervelés ?
    Est ce que ceux qui se sont manisfestés à Iavoloa au mois d’aout 1991 pacifiquement sont des écervelés ?
    Est ce que ceux qui se sont manifestés le 17 avril 2002 à la primature pour inslaller Sylla comme premier minsitre sont des écevelés , je vous rapelle que ce jour là , ni la police , ni la gendarmerie n’a pas utilisé une arme pour faire reculer la foule massée devant la porte de la résidence du premier ministre à Mahazoarivo la quelle se trouve en zone rouge aussi ’( voir dépéche de l’AFP du 17 avril 2002 , à 10h32)
    Est ce que ceux qui se manifestent actuelement en Syrie pacifiquement sont des écervelés , comme ceux qui ont manifesté contre Ben ALi Moubarack et surtout Khadafy ? je vous remercie

    • 7 novembre 2011 à 18:40 | rivokely (#653) répond à betoko

      Inona no atahorana hilaza hoe « tsisy saina » ireny olona teny ireny. Ho an’ny ireo naratra sy nanana havany maty teny dia tsotra ary hizingizinina fa « tsisy saina » ianareo na ny havanereo namporisihan-drajoelina hananika lapa tamin’ny 7 febroary 2009. Rehefa « tsisy saina » dia « tsisy saina » fa aza aolakolaka ny resaka.
      Aleo atao ny FITSARANA tena marina sy tsy mitongilana dia ho hita izay tena marina. Ankoatra ny famporisihana sy fandranitana hanafika lapa dia toe koa fanaovana ny vela-pandrika nomanina hitfirana ivoho ny « tsisy saina » nandeha teny.
      Raha izoa ve no misy andian’olona « tsisy saina » resy lahatra fa hananika sy hiditra ao Ambohitsorohitra dia ho avelan’ny FIS hiditra amin’izao ? Tsy basy intsony no hitifiran’ireo fa lance roquette no hita mivoaka eo rehefa misy fahatairana ao.
      Raha olona « misy saina » tsy handeha hanafika lapa izany. Efa be ny lesona avy amin’ny tantara niseho teto.

  • 7 novembre 2011 à 10:11 | harmelle (#5862)

    Bonjour
    Et bien encore Bravo pour cet article époustouflant de clarté et de justesse . Je tiens a exprimer ma surprise quand a la politique de la chaise vide de l’opposition . Si je me félicite que Didier.R n’obtienne pas son million de dollars et aille le chercher ailleurs ( chez les grecques par ex* qui sont spécialisées depuis l« antiquité avec ce genre d’individus ) je suis assez interrogatif quand à la posture offusquée de Marc . R et je pense que l’heure n’est plus à la »bouderie " mais au combat et qu’il faut qu’il annonce maintenant clairement sa position ; est il dans l’arène ou pas ?
    Le combat est déjà bien entamé et avec ou sans lui ces élections se feront . Personnellement je pense que sa présence est souhaitable car elle éviterait de nouvelles ambiguïtés « post-électorales » .
    Inutile de rabâcher l’éternelle complainte des 11 millions de personne qui soufrent très durement et des 9 millions d’autres qui ne sont pas à l’aise du tout .
    Le temps est à l’action et à la préparation des élections
    plus aux minauderies .
    Marc. H

    • 7 novembre 2011 à 10:48 | herbert leon (#5976) répond à harmelle

      Les accords internationaux (accords de crédit, convention de financement, convention politique etc...), nécessite en temps normal une ratification au niveau du Parlement.
      Dans le cas présent, la FdR n’a pas d’autres choix que d’être ratifiée soit par le CT/CST (-etes vous d’accord ?) soit par une reunion politique au sommet des 4 chefs d’Etat (dont trois etaient élus au suffarge universel, et 1 reconnu par la CI (c’est le moindre mal).

      C’est le moyen de rendre à Madagascar un peu de souveraineté en décidant une FdR à la malgache et dans notre pays sans la présence ni de la TRoika, ni de l’ambassadeur de France.
      Cela même si symoboliquement, l’ancienne FdR ressemblerait à la nouvelle FdR.

      Ce n’est un caprice de DR je suppose. Mais il apporte tout de même un point de vue qui pourrait faire avancer les choses et faire bouger les lignes comme diraient certains. Le fait d’avoir présenté cette proposition comme un cadeau d’anioversaire a tout bousillé. Ce n’est pas un cadeau pour DR. C’est une voie de sortie honorable pour Madagascar (sans l’étranger).
      Ne pas raisonner une fois de plus avec des états d’ame. C’est tres nocif et bon à savoir pour ceux qui n’ont jamais participé effectivement (et qui vont le faire peut être) au pouvoir.

      Objectif du sommet :
      Rendre Madagascar aux Malgaches
      Conforter le dispositif ANR/JOB
      Monter un système de gouvernement acceptable par tous.
      Voir les moyens de mise en oeuvre des points de la FdR les plus « difficiles ».

  • 7 novembre 2011 à 10:32 | kotondrasoa (#3872)

    Pour betoko qui nous promet de saisir le TPI et le CPI et Amnesty International en cas de personnes torturées ou emprisonnées ou sans preuves :
    -  Pour les emprisonnés, voyez Ralitera qui a été libéré et comme à Madagascar, la loi n’offre pas de compensations pour un emprisonnement sans condamnation, tout va.
    -  Pour les torturés, tous les journaux ont parlé des coups et blessures infligés à Raoelina, Coutiti et consorts lors de leur envoi à Tsiafahy.
    -  Et je ne parle pas de tous ceux qui ont été emprisonnés mais ont été torturés sans témoins.

    Pour les dérives du petit, à commencer par :
    -  l’incitation au suicide puisqu’il a donné son tsodrano aux mercenaires payés à 5000 ariary la journée pour aller à Ambohitsorohitra,
    -  le refus de sa signature,
    -  le trafic du bois de rose,
    -  la destruction des infrastructures d’Antananarivo
    -  les poses de pierres d’achoppement qui ne mènent à rien,
    -  la justice aux ordres
    -  l’Armée qui est devenue un toutou du petit et un ramassis de mercenaires
    -  la pauvreté qui sévit et en contraste des fêtes du genre SONAPAR, le french cancan avec le moulin rouge à Tana,
    -  aucun pro-petit derrière les barreaux malgré les détournements dénoncés sur la place publique (rien que le Directeur financier de la présidence qui s’en est sorti sans égratignure), le Ministre de la fonction publique et Jao Jean qui est encore la nature. Pourquoi ne pas y envoyer lili ou parce qu’il est un natif du lieu, il ne peut pas s’en occuper ?
    -  les dénonciations faites par Zafy et qu’il a envoyé au Tribunal.
    -  Les dénonciations de la mouvance Ra8 qu’elle a envoyé au Tribunal et qui sont restées lettre morte.

    Et ne me dites pas que tout cela ne le concerne pas. Lorsque quelque chose marche, c’est lui, donc lorsque rien ne marche, c’est toujours lui.

    • 7 novembre 2011 à 19:49 | betoko (#413) répond à kotondrasoa

      Kotondrasoa...? que c’est il passé en 2002 , qui se sont fait torturés par les proRA8 et proRatsiraka , et les prisonniers plotiques ...? Amnesty International disait qu’il ya eu des dégas collatéraux et jusqu’ à maintenant les résponsables ne sont pas punis . Avez vous oublié ce qui était arrivé à Ravolomaso , et à ce journalsiite de TV+ .? Si ANdry Rajoelina a commis des meurtres etc qu’il paye aussi .

  • 7 novembre 2011 à 10:44 | RAVELO (#802)

    bonjour à tous,

    J’ai aimé deux choses ;
    - La réponse de Niry à betoko ;plus claire on ne peut pas !!!
    - « les princes du savoir vivre qui se comportent en chats teigneux » et toc !!!(à bon entendeur salut !)

  • 7 novembre 2011 à 10:49 | Maharaka (#576)

    ........juste après tous les salamalecs du Ministre Fransman au nom de la SADC envers Rajoelina et Beriziky à Iavoloha, et après ce défilé de cautionnement par les ambassadeurs de la communauté internationale lors de la passation entre Messieurs Beriziky et Vital. Le déplacement de l’opposition à Pretoria pour renégocier avec la Troïka relève-t-il alors d’un manque de réalisme, ou du baroud d’honneur ?.....

    Eh bien ! tout le monde est fozaoranisé cette fois ci. Il n’y a que Ra8 qui fait exception à tout le monde (Deba indray moa dia par principe amin’nizy efa tsy teny @ Paon d’Or fotsiny)
    Dia hilaza ve izany Dimby fa adala daholo ireo olona rehetra tanisainao ireo : Fransman, ambassadeurs de CI satria tsy nanaraka ny caprices-n’i Dada ??

    Ary ny zavatra andrasana @ PM Beriziky ange dia mazava e : dia ny fanatanterahana ny fifidianana mba hirosoana any amin’ny Rapoblika faha-4. Any vao hisy ny présidà voafidy ary any vao ataovy daholo ny tsikera rehetra @ sécurité + chiffre économique, etc. fa tsy PM mandalo kely pas plus de 18 mois io no atao bouc émissaire eo. Io fifidianana io ihany no itsarao azy. Ary izaho mino fa ho tontosany araka ny tokony ho izy io, dia ho eken’ny maroanisa sy izao tontolo izao satria hisongadina ny ezaka ary ny CI hanampy. Mbola tsy hisy fifidianana tonga lafatra izany aloha, ary tsy mbola hisy an’izany raha mbola ato anatin’ny quart de siècle ihany eto Mada, fa ny azo antoka kosa aloha dia ho tsara lavitra noho ny fifidianana t@’ireo mpitondra taloha ireo satria mba efa mitsangana ny CENI, ary sambany mba hisy an’izany urne transparente sy buletin unique izany, izay zavatra nialan’ireo mpitondra taloha pas foana.

  • 7 novembre 2011 à 10:54 | da fily (#2745)

    Repoblika, au moins avec cette orthographe on sait à quoi s’en tenir !

    Ne doutons pas encore de la supposée bonne volonté de JOB, mais la latitude paraît bien étriquée, le PHAT l’a nommé en connaissance de cause et se dire que JOB ne pourra travailler à l’encontre des intérêts hâtifs n’est pas qu’une naive vue de l’esprit.

    Envisageons le cas dans lequel JOB nomme un véritable gvt de consensus, décrète le retour des éxilés effectif dans l’immédiat, demande la libération de tous les prisonniers politiques...croyez-vous qu’il ne se passera rien ? Permettez que je doute, et que je sois dans le vrai.

    • 7 novembre 2011 à 11:29 | ZOZORO (#5338) répond à da fily

      qui est le master et qui est le puppet ?

      Pourquoi Homer ? Je crois que lapinou a déjà beaucoup de suite dans cette idée, et la suite la plus logique c’est que l’autre reste en exil !

      Selon le principe d’heisenberg, on ne peut affirmer simultanément que la situation évolue et qu’on connait sa position... Alors dire que qu’homer incarne le consensus et qu’on avance vers un dénouement de la crise serait totalement absurde.

  • 7 novembre 2011 à 11:09 | ZOZORO (#5338)

    Comment faire confiance à cette transition ? C’est quasi impossible devant les faits accomplis.

    La priorité de Rajoelina n’a jamais été de résoudre la crise mais de gagner. Faire mieux que l’autre. Et s’il peut faire une pierre deux coups en nommant birizity Simpson (ce qui n’est visiblement pas le cas), c’est tant mieux.

    Pour ceux qui ont la HAT en travers de leurs gorges, les pro-régimes semblent penser qu’« on » souffre d’une hystérie collective, tout va pour le meilleur du monde, le mal n’est que dans nos têtes. Voilà comment pensent les Betoko et Boris... Et si Ndimby parle de l’insécurité ou l’attaque de Rabetsitonta après son invité du Zoma, certains diront que le pays a connu pire pendant le socialisme de l’aveugle qui réclame un million pour son birthday.

    Biriziky, consensus, majorité... l’état actuel des choses laisse présager que la 4° tentative de construire une république est déjà compromise car tout le monde n’est pas concerné. Comment voulez vous construire en écartant une partie de la population et des acteurs politiques malgaches ? Et on a facilement tendance à oublier ceux de tsiafahy !

  • 7 novembre 2011 à 11:43 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Ndimby A.

    Accuse réception,

    Merci de votre envoi d’un texte très instructif et très réfléchi.

    Pas de commentaire personnel.

    Cordialement/Amicalement et bonne continuation.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 7 novembre 2011 à 12:05 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Omer Beriziky reste et restera Premier Ministre d’un « GOUVERNEMENT de TRANSITION »,un gouvernement en contrat à durée déterminée.

    Que fera-t-il pour répondre à deux antagonistes :

    1-Monsieur Marc RAVALOMANANA réclame l’application de l’article 20 de la FR,retour sans conditions des éxilés et la libération de tous les prisonniers politiques.

    2-Monsieur le Président Didier RATSIRAKA insiste sur la tenue d’une conférence au sommet des CHEFS de FILE,avant le 17 Novembre 2011,délai fixé pour la mise en place de l’équipe gouvernementale et avec un petit humour d’un cadeau d’ANNIVERSAIRE de 1 Million de dollar.

    Pour Moi,ce n’est pour son besoin personnel.Une organisation d’une réunion au sommet,à ANTANANARIVO,serait estimée,entre 1 million et 2 millions de dollars.

    Le Premier Ministre ,paraît-il,c’est un HOMME de :

    - droiture,

    - intégrité,

    ouvert au dialogue,

    - force de proposition,

    - homme de principe,

    - et « NON » belliqueux, répondrait,sans tarder à ces deux anciens Chefs d’Etat Malgache.

    Ce sont des « SAGES » de la NATION.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 7 novembre 2011 à 12:10 | da fily (#2745)

    Soyons clairs, à force de mégoter de compromis en tractations de bazar, voilà où on se retrouve. La souveraineté tant clamée par Herbert Léon ou M.Harmelle entre autres, ne sera pas pour demain. L’entremise de Fransmann et celle du bloc de la francophonie active a accouché de cette énième entorse que tout le monde semble accepter, et pour cause, la mule est tellement chargée, qu’elle fatigue, s’épuise.

    La tâche va être ardue pour Beriziky, le PHAT s’en frotte les mains et fait le dos rond, il a refilé la patate chaude à JOB, le reste lui importe peu, c’est pas lui qui brûle...Politiquement c’est joué finement, le fusible JOB est en place, si ça pète : boum ! il est grillé. La durée importe effectivement pour Rajoelina, tant qu’il y a matière à rester en place et faire râler les mouvances adverses, après tout, la montre joue pour lui.

  • 7 novembre 2011 à 14:03 | zaka (#1418)

    - Notre éditorialiste a brossé le contexte politique actuel en trois tableaux : Omer Beziriky et les élections à venir, l’insécurité et l’état de droit, les élections et la démocratie. Ces trois thématiques interfèrent particulièrement dans le contexte malgache. A mon humble avis, il n’y a pas lieu de nous attarder sur l’impact du concept de la démocratie à Madagascar. Ce qui définit mieux la société malgache actuelle, c’est plutôt l’anarchie : l’insécurité est le reflet direct de l’anarchie, la multiplicité des partis politiques est la conséquence directe de l’anarchie, la déliquescence des valeurs morales et civiques découle également de l’anarchie régnante. En bref, il faudrait une dictature raisonnée et intelligente pour remettre les choses en place. Pour cela , il faudrait une autorité qui ait à la fois du charisme et des qualités de chef : Le Président Ravalomanana avait ces qualités et ses adversaires politiques le savaient.
    Ce qui explique probablement la crainte des autorités en place d’un éventuel retour de Ravalomanana et que notre éditorialiste a exprimmé :
    « Les actuelles manœuvres d’élimination politique de Marc Ravalomanana ne sont que le symptôme d’une lâcheté face à son potentiel aux prochaines élections. »

    Tout est dit dans cette phrase.
    - Tant que le problème du retour « inconditionnel » du président Marc Ravalomanana n’est pas réglé, Madagascar vivra des périodes de flottement. N’oubliez pas que les USA et la Communauté européenne n’apprécient guère le contexte politique actuel. Nous dépendons hélas d’eux.

    • 7 novembre 2011 à 14:41 | da fily (#2745) répond à zaka

      Anarchie totale, le mot est lâché et juste zaka, il faut croire que nous nous complaisons dans le bowdel. C’est d’ailleurs la seule définition qu’avait omis Stomato de nous laisser vendredi passé, et c’est le pire des systèmes s’est installé durablement, nous n’avions pas besoin de cette mal-gouvernance de plus.

      Regardons ces cheqs/carburant détournés par ex., ce n’est pas le seul fait d’hommmes politiques avides, le cancer est profond. Et l’insécurité en est le symptome le plus frappant, si je puis dire ainsi, et sans penser forcément aux bobos qu’à reçus mr Rabetsitonta délesté de ses millions, une victime comme une autre.

      Nous avons une éspèce d’état en délabrement dans l’état politique, l’état qui se doit d’être le garant et le pilier se complait dans le jeu strictement politique, il est devenu inexistant dans bien des domaines. Le malagasy, démerdard comme pas deux, s’en accommode allègrement, dans l’illégalité débridée si besion, il continue son chemin.

      On peut effectivement dire que d’apaisement et d’équilibre, nous n’en prenons pas le chemin !

  • 7 novembre 2011 à 14:17 | Jipo (#4988)

    Particulièrement que des vice premier ministres sont déjà en attente de promotion , sachant l’ actuel sur siège éjectable , pour ne pas dire rampe de lancement .
    Autant lâcher un éléphant dans un magasin de porcelaine , et de lui demander de boire son thé sans renverser le sucre , on pourrait comparer les chances de Bereziki égales à celle du pachyderme , quant au succès de sa mission , mais bon l ’ espoir fait vivre , & « time ’ s on DJ ’ s side , so » .

  • 7 novembre 2011 à 21:43 | herbert leon (#5976)

    JOB n’a rien à perdre et tout à gagner.
    Je pense qu’il peut avancer comme il l’entend en respectant la FdR tout en accomplissant son role de véritable chef du gouvernement qui choisit ses ministres et qui les font nommer par decret (sans modification majeure) par le PHAT.
    ANR n’a pas interet à ce que JOB bute sur un obstacle. Il n’a pas interet à lui compliquer la tache car R8 et DR se tiennent en embuscade.

    JOB doit dès le départ marquer son territoire et éviter de se faire tuteliser par ANR. Il doit agir en PM qui gouverne, qui décide et qui rend compte au PHAT de ses décisions et ses résultats.
    Il peut même s’il le sait indispensable remanier son gouvernement dans le seul but de faire avancer la Transition dans le sens de la FdR.

    JOB peut décider de convoquer et de faciliter la tenue du sommet des 4 après s’être assuré qu’il s’agit d’une ratification politique de la FdR sans modification du dispositif ANR/JOB.

    FRanchement, si JOB décide de démissionner, ANR l’accepterait il ?

    • 7 novembre 2011 à 22:35 | Jipo (#4988) répond à herbert leon

      N ’ a - t il pas déjà choisi deux vice premiers ministres ?

  • 7 novembre 2011 à 23:46 | saricine (#2893)

    Mr Ndimby A.

    Vous avez dit :

    «  »....il est illusoire d’espérer une modification du nom du Premier ministre, juste après tous les salamalecs du Ministre Fransman au nom de la SADC envers Rajoelina et Beriziky à Iavoloha, et après ce défilé de cautionnement par les ambassadeurs de la communauté internationale lors de la passation entre Messieurs Beriziky et Vital.«  »

    Pourquoi une telle affirmation ? N’est-il pas plus prudent d’attendre les jours à venir ? Car à mon avis il n’y avait aucune declaration officielle de reconnaissance de ce GVT de la part de la SADC et de la communauté internationale : ce sont les sous fifres qui parlaient (JMC, lettre anonyme, ...)

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