Beaucoup a été dit concernant la valeur de l’identité culturelle malgache. L’effort que chacun doit fournir si on veut vraiment développer ce secteur. Mais on est encore loin de cet avancement si l’on se réfère à la situation actuelle. Un exemple concret, « la danse des fesses ».
« Tournez, tournez, ... parfait ! »
Et oui, actuellement, à chaque fois qu’on « zappe », on ne voit que la même chose sur presque toutes les chaînes.
On ne cesse de prôner la richesse de l’identité culturelle de chaque région, alors qu’aujourd’hui, il semble que la danse devient universelle.
Il ne reste plus que le rythme alors qu’à chaque région correspond son style et son genre. Du nord au sud de l’île, on distingue bon nombre de type de danse. Salegy, Basesa, Malesa, Tsapiky et tant d’autres. Mais si l’on se réfère à ce qu’on voit à la télé, ces derniers temps, on peut dire qu’il n’existe plus qu’un style de danse.
Un procédé qui devient courant, juste pour vendre son « produit ».
Et l’on dit que les Malgaches sont « pudiques », alors qu’on en voit de toutes les couleurs avec ces « artistes ». Le pire, c’est que l’on ne reconnaît plus l’originalité dans ces danses.
Copier, coller...
Et bien sûr, la nouvelle génération ne fait que copier ce qu’elle voit dans son quotidien. Une fierté pour toute la famille en voyant une petite fille de 12 ans savant déjà s’y mettre dès qu’on envoie de la musique rythmée.
La seule issue ? On s’en prend aux médias. Cela pourrait être vrai mais à plusieurs reprises, on n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme éitérant qu’on doit apprendre à faire le choix entre ce que l’on nous propose. Quelle place y a-t-il pour ces « médiocrités » si le public boycotte ces produits ? Mais plus le public consomme, plus on fera face à un changement d’identité et on ne sait pas ce qu’on va devenir dans les années qui viennent.
