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Antananarivo | 23h11
 

Tribune libre

Communiqué du SeFaFi

samedi 7 mars 2009

La force ne résout pas les problèmes

Interpellation

Voilà près de deux mois qu’une partie la population malgache manifeste de manière pacifique contre ses dirigeants. D’abord limitée à la capitale Antananarivo, la fronde s’étend aujourd’hui à l’ensemble de l’Île. Cette extension du mouvement montre que le problème est national : il devra donc être traité à l’échelle de la nation.

L’une des raisons du blocage vient de ce que le pouvoir refuse de donner à la population les informations qu’elle est en droit de connaître pour se faire une idée objective de la situation. L’incendie de la station MBS, au premier jour des affrontements, est symptomatique du refus d’être manipulé par une information censurée. En 2002, le candidat Marc Ravalomanana avait protesté parce qu’il n’avait accès ni à la RNM, ni à la TVM ; aujourd’hui, c’est lui qui interdit l’accès des opposants aux média publics, et la couverture nationale aux chaînes privées. La fermeture de la télévision Viva en décembre dernier avait été le déclencheur de la crise ; à présent, les émissions de radio Antsiva, de radio Viva et de TVPlus sont brouillées. Cette question ne pourra être résolue tant que toutes les sensibilités et toutes les opinions de la société n’auront pas un accès libre et impartial aux médias publics : c’est là un droit imprescriptible de tous citoyens, dans tous les pays. L’article 10 de la Constitution malgache pose les principes des libertés d’opinion et d’expression, de communication et de presse. L’article 11 de la Loi fondamentale réaffirme que « tout individu à droit à l’information. L’information sous toutes ses formes n’est soumise à aucune contrainte préalable ». Le SeFaFi exige donc, dès à présent, l’accès libre de tous à tous les médias publics et privés. Le président de la République, étant chargé de veiller au respect de la Constitution, a le devoir de protéger les droits individuels et les libertés fondamentales.

Mais si la crise dure et se radicalise davantage chaque jour, c’est aussi et surtout une absence de volonté de trouver une solution négociée à la crise actuelle. Le FFKM (Conseil chrétien des églises de Madagascar) et la communauté internationale, et en particulier les Nations unies, qui jouent les bons offices, se doivent d’être fermes face aux manquements à la négociation. D’autre part, le recours à la force n’a jamais été une solution pour résoudre une crise politique. Cette politique ne peut qu’aboutir aux massacres dont notre pays est malheureusement devenu coutumier, et dont celui du 7 février 2009 est la dernière illustration, sans parler des morts au cours des manifestations dans les différentes régions du pays. Elle porte en elle-même les germes de son échec, car si l’usage de la force impose la soumission extérieure, il entretient en même temps la résistance des esprits et des cœurs. Et l’histoire montre que le peuple malgache sait faire preuve de la constance et de l’obstination voulues pour que lui soient reconnus les droits légitimes dont il s’estime dépossédé.

Devant l’impasse dans laquelle se trouve le pays, et en raison de l’urgence d’une solution qui exclut tout recours à la violence, le SeFaFi s’autorise alors à interpeller les principaux acteurs de cette crise.

Aux chefs militaires, nous redisons ce que leur avait enjoint le Collectif des citoyens et des organisations citoyennes, le 2 mars dernier : « face aux pressions politiques diverses que subissent les forces [de l’ordre], il convient de rappeler que, dans l’accomplissement de leurs missions, elles doivent également veiller à l’exercice de la justice et à la protection du droit à la vie ». Au cours des différentes crises politiques qui ont secoué Madagascar depuis l’indépendance, les forces armées ont toujours été le dernier recours avec les Eglises. L’armée nationale, la gendarmerie nationale et la police nationale sont les symboles de la souveraineté nationale. L’existence de milices privées et la présence de mercenaires étrangers constituent une atteinte grave à cette souveraineté et une offense à l’honneur des forces armées.

Au chef suprême des armées, le président Marc Ravalomanana, nous rappelons que les citoyens jouissent du droit de réunion et de manifestation. Le non respect de ces droits est inconciliable avec l’ordre public, et le recours à la force, et surtout celle des armes, est un comportement anti-démocratique. Les plaintes et revendications émises par les manifestants sont graves : elles doivent être prises en compte et mener, le cas échant, à de solutions exceptionnelles.

Aux Eglises, nous demandons d’exercer leur rôle de médiation comme un ministère évangélique. Ce faisant, qu’elles restent fidèles à leur mission religieuse et soient guidées par la justice et la vérité, sans lesquelles il n’est pas de réconciliation. Il serait inconcevable que des responsables d’Eglises agissent par ambition politique, par amour de l’argent ou par goût des honneurs.

A tous les responsables du régime, et en particulier les ministres et les parlementaires, nous rappelons les exigences morales de leur engagement. Prendre une responsabilité politique, c’est rechercher le bien de la population et œuvrer pour l’intérêt général, et non pas ses avantages personnels ; c’est se mettre au service de l’intérêt général du pays, et non pas de certains intérêts particuliers. C’est aussi accepter de remettre en question sa légitimité d’élu ou de décideur, si la population manifeste ouvertement son désaccord avec la manière dont le pays est géré.

Aux représentants de la « communauté internationale », enfin, le SeFaFi rappelle que la légalité constitutionnelle aurait du être invoquée (et ses manquements dénoncés) à tout moment, et pas seulement par ces temps de crise. Il en va de même pour la bonne gestion de l’argent public et du bon usage de l’aide étrangère. Car une légalité sans adhésion populaire est souvent le paravent de dictatures qui ne disent pas leur nom, surtout lorsque les élections conformes à la légalité ne permettent pas l’alternance démocratique. Et de bonnes négociations peuvent aboutir à des changements constitutionnels considérables, comme ce fut le cas en 1972 et en 1991…

Le SeFaFi tient également à rappeler à la communauté internationale que la légalité constitutionnelle ne se limite pas au simple respect des institutions démocratiquement élues. Elle comprend également les droits fondamentaux et libertés publiques dont les individus peuvent se prévaloir devant les gouvernants, notamment ceux des articles 10 et 11 de la Constitution précités ainsi que les principes posés par le préambule de la Loi fondamentale.

Le Préambule de la Constitution malgache fait expressément référence à la Charte Internationale des Droits de l’homme, qui comprend la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il appartient à la communauté internationale de faire respecter notamment l’article 19 de la Déclaration : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de rechercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen que ce soit » et l’article 20.1 : « Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques ».

Le SeFaFi interpelle l’Union africaine qu’elle a le devoir de faire respecter la Charte Africaine des Droits de l’homme et des Peuples, et en particulier les dispositions suivantes :

Article 4 : «  La personne humaine est inviolable. Tout être humain a droit au respect de sa vie et à l’intégrité physique et morale de sa personne. »
Article 6 : « Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut être privé de sa liberté sauf pour des motifs et dans des conditions préalablement déterminés par la loi, en particulier nul ne peut être arrêté ou détenu arbitrairement ».
Article 9 : « 1. Toute personne a droit à l’information
2. Toute personne a le droit d’exprimer et de diffuser ses opinions dans le cadre des lois et règlements
 ».

Le respect de la légalité constitutionnelle ne peut être partiel et partial.

Aux Eglises et à la communauté internationale, nous demandons de passer du stade des bons offices à celui d’une vraie médiation. Les bons offices et la médiation sont constitués par l’entremise d’un tiers dont le concours a pour objet de faciliter un accord entre les parties à un différend. Les bons offices excluent toute solution proposée par un tiers : ils se bornent à susciter les négociations et à rapprocher les parties. Le médiateur, par contre, est habilité à proposer des solutions. Le désastre économique et la destruction du tissu social, conséquences directes de la crise politique actuelle, exigent que soit désormais pratiquée une vraie médiation.

Fait à Antananarivo, le 5 mars 2009

16 commentaires

Vos commentaires

  • 7 mars 2009 à 08:52 | Mimie (#196)

    Ca fait du bien d’entendre des paroles sages, responsables et opportunes en ce temps chaotique.

    • 7 mars 2009 à 10:32 | Rakoto (#358) répond à Mimie

      Pour les fervents supporters de Ra8 comme Ragasy et al...

      Encore une fois, qu’est ce que vous attendez pour s’engager directement parmis les « forces de l’ordre ou du désordre » !... Aidez les pour assouvir vos souhaits « SANGUINAIRES » !

      Ne vous cantonnez pas simplement de se refugier derrière les « receptionneurs d’ordre » ! D’après vous est ce qu’ils ont le choix de refuser « l’ordre suprème » ?... Il ne suffit pas de dire que c’est leur boulot d’être EMMONAT !... Un peu limite comme argument ! Et pourquoi pas vous ! Au moins vous avez un cerveau bien en place !
      ...

  • 7 mars 2009 à 10:27 | zana47200 (#227)

    Ataoko amin’ny teny malagasy ny serasera ataoko eto fa dia mahamenatra mihintsy hoe olona mba milaza azy ho manam-pahaizana ihany nefa dia izao vao miteny amin’ny gazety. Fa naninona angaha ny SEFAFI no tsy niteny hatramin’ny izay ? Sa marina ny tenenin’ny ireto malagasy mpiserasera eto alohako ireto hoe tsy sahy niteny amin’ny anaran’ny SEFAFI fa misoko mangina amin’ny alalan’ny solon’anarana ?
    Ka ity information lazainareo SEFAFI ity ve ilay kabary nataon’ny didier Ratsiraka niantso ny vahoaka hikomy tao amin’ny radio sy ny télé VIVA ? izany ve no information omenareo ny vahoaka ? Ataoko fa raha mbola manam-pahaizana noho ny mpitondra amin’ny izao fotoana izao koa ianareo ao amin’ny SEFAFI, dia ny zavatra voalohany nataonareo dia ny napahafantatra ny fisianareo eo anivon’ny ireo tena vahoaka mandady harona. Ataoko fa ireo jomaka manodidina ny tranon’ny Andry Rajoelina dia tsy mahafantatra akory ny tena antony fisianareo.
    Sa rehefa mirehitra ny afo vao manampy solika ianareo ? dia io no tonga amin’ny teny baiko hoe profiteur ?
    A bon entendeur salut ?

    • 7 mars 2009 à 15:06 | fandresena (#299) répond à zana47200

      Aza matoky ny SEFAFI fa mpivarotra tanindrazana ireo . tsy azo antoka .

  • 7 mars 2009 à 10:28 | Rédaction internet (#89)

    Rappel des règles des commentaires : « Les messages personnels échangés entre participants ou postés sur d’autres sites ne doivent pas être diffusés ici »

  • 7 mars 2009 à 10:45 | objectivité (#372)

    Chaque groupement a sa facon de percevoir les choses et chaque opinion mérite d’être étudiée et analysée. Je ne critiquerais donc pas le communiqué du SeFaFi mais j’aurais plutôt trouvé plus honnête soit d’ecrire un communiqué refletant le nom du SeFaFi soit de choisir un autre nom que SeFaFi pour sortir une analyse pareille.

  • 7 mars 2009 à 10:48 | objectivité (#372)


  • 7 mars 2009 à 10:53 | Imaitso (#773)

    Hita mihintsy fa tena allérgique-ny TGV ny sasany.
    Jereo @ maso tsy miangatra : nahavaha olana ary ve ny fampiasana hery ? tsy vao maika mampihitsoka ny firenena. Tamin’ny andro taloha ny hery famoretana no nilaina.
    Ary raha ny resaka tsy fanajana ny Zon’olombelona dia miombon-kevitra @ SeFaFi aho : Tsy voahaja ny Zo. Ary matoa tonga @ izao krizy izao dia vokatr’io fanitsakitsahana ny fahafahana miteny io . Ary na afaka miteny aza dia tsy henoin’ny mpitondra akory.Mbola ela isika Malagasy vao ho tonga @ izany dialogue izany. Zatra ny hoe : mpitondra manome baiko ary ny entina manao ’amen" dia tout va bien.
    Jereo fotsiny ny an-kamaroan’ny forum, tsy misy adihevitra fa fanasana vangy no betsaka. Tena mahamenatr’olona. Raha entre isika samy isika tsy maninona kanefa ataovy ao an-tsaina fa io soratanao io dia miparitaka eran’izao tontolo izao, kanefa ny sasany dia hors sujet satria mi-vider ny sac no hainy.
    Averiko indray fa tsy mahay miady hevitra isika (singaniko ny vitsivitsy), ny an-kamaroany.Ny démocratie manomboka amin’ny fanehoan-kevitra, fihainoana ny hafa na tsy mitovy hevitra aminao aza.Ny antsika rehefa tsy mitovy hevitra dia an-kilabao : mahagaga ve raha hisy cohabitation eo amin’ny régime sy ny opposition ? Diniho fotsiny ny attitude-nao : tu écartes l’autre de ton sphère.
    Miala tsiny raha somary masiaka.

    • 7 mars 2009 à 15:11 | fandresena (#299) répond à Imaitso

      Mahavaha olana mihintsy satria izao mba fantatry ny olona fa tany misy fanjakana fa tsy hoe izay tian’ny jiolahy atao akory no atao. olona efa shy mifanandrina izao no sady be fandrahonana tahaka ny inona koa nahoana no tsy atao amin’ny fanaovana azy.
      Raha mitaky izy maninona no isak’izay avy mirava 13 mai dia mangalatra sy mandroba . fa maninona raha mody moramora rehefa vita izay atao.
      Raha olona misaina izy efa hita izao fa tsy rahin’ny olona ny ville morte impiry izay dia averina hatrany. Maninona koa no mandrahona ny olona hoe hametraka lamba mainty isaky ny varavarana . tsy efa mpamosavy mivoaka antoandro ve izany.

  • 7 mars 2009 à 11:18 | titi (#219)

    Ce communiqué à le mérite d’indiquer les vraies responsabilité et les vraies motifs de la crise, c’est vraiment rafraichissant.
    Au lieu de perdre de vue les principaux motifs de discorde,beaucoup ont perdus leurs temps à deviner qui est dèrrière Rajoelina, que l’église est pour tel ou tel individu alors qu’elle n’a fait éfféctivement que des actes de bienscéances jusqu’a maintenant et aucune médiation.
    Si tout le monde revenais aux source du conflit comme dans ce communiqué on s’acheminera plus vite à sa résolution au lieu de se demander qui est le SEFAFI, pourquoi il n’a pas fait de communication depuis, si Rajoelina est beau gosse ou si ces partisant sont des brigands, ou qu’il est le fils de qui ?.
    Personnellement je ne sais pas qui est le SEFAFI et je me fous de leurs origines, je m’informe seulement sur leurs arguments et j’analyse.
    j’aimerai que Ra8 reste au pouvoir tout en laissant ses compatriotes libres de s’exprimer car si maintenant la surenchère à fait que Rajoelina s’est proclamé président de la haute hautorité de l’état c’est parce qu’en face aucun signe de reconnaissance des revendications ne s’est fait.
    et maintenant on dis qu’il voulais ètre président des le départ encore une perte de temps pour les avocat du diable car si il voulait ètre président dés le départ pourquoi lui avoir donné l’occasion de revendiquer ce qui s’avère être un droit constitutionnel.
    bonne journée a tous !

    • 7 mars 2009 à 12:02 | objectivité (#372) répond à titi

      Je doute fort de l’IMPARTIALITE de l’église ou plus précisemment de son porte parole MGR RAZANAKOLONA quand on lit son communiqué dans MIDI MADAGASCAR qui blâme EXCLUSIVEMENT L’ETAT dans le NON RESPECT DES CONDITIONS DE MEDIATION en ometant de noter qu’il était aussi convenu que, durant les négociations, LES MANIFESTATIONS PUBLIQUES ET LES PROPOS MENSONGERES ET PROVOCATRICES ETAIENT INTERDITES. En tant que représentant de l’EGLISE il est plus que légitime de blâmer l’utilisation de la violence par l’ETAT et je pense que TOUT CHRETIEN l’approuverait dans ce sens mais il aurait été plus HONNÊTE et DIGNE DE RAYAMANDRENY de remettre à l’ordre les deux parties en leur rappelant chacun ce qu’ils ont promis et leurs fautes. Autrement l’immage même de la hiérarchie catholique risquerait d’être terni et la foi en une médiation positive perdue.

  • 7 mars 2009 à 15:46 | didi (#616)

    izao no tsapako @ isika malagasy ,isika matetika dia miseo ho dadany daholo isika rehefa miteny indrindra moa ireo mpanao politika sy fikambanana samiafa nefa rehefa omena andraikitra dia tsy misy apoka daholo sady tsy mba misy fanetretena fa mizaozao daholo.Tadidiko t@ fandaharana invité du Zoma indraimaka nisy rangahy tsy menatra ny milaza fa izy hono dia mpanakarena nefa jerevana izy bangaridanabe ka ra ny nifiny aza tompoko tsy vitany iza no hino azy.misy indray ny hoe tsy mitovy ny fitondrana orinasa sy ny fanjakana ,atao ahoana moa no atoky olona na ny orinasany aza tsy misonga dina, indrindra fa olona niasa mpanatateraka foana no asa nataony.Ny ahy ny sosokevitra dia ny fifidianana iany, izay lany dia avelao hamita ny mandatny tsy tokony hisy fanenenana fa isika iany no nifidy izay lany, rehefa tsy tiana izy dia mifidy hafa indray @ fifidianana manaraka fa raha ohatra izao foana dia gisitra foana ra malagasy

  • 7 mars 2009 à 16:27 | tsy tia tabataba (#366)

    Bonsoir les amis. Le problème de ce pays est le manque d’honnêteté morale d’une bonne partie de ceux qui sont censés avoir une influence sur sa population. Voici mes remarques à propos de cet article.

    1°)- « Au cours des différentes crises politiques qui ont secoué,depuis l’indépendance, les forces armées ont toujours été le dernier recours avec les Eglises »
    Cette seule remarque montre à quel point la politique est dévoyée chez nous puisqu’on laisse au SABRE et au GOUPILLON le soin de régler nos problèmes essentiels.

    Au lieu de condamner le pouvoir, comme il le fait actuellement, le SEFAFI devrait plutôt contribuer à chercher les solutions à long terme à ce vice dirimant

    2°)-....« droit de réunion et de manifestation. Le non respect de ces droits est inconciliable avec l’ordre public, et le recours à la force, et surtout celle des armes, est un comportement anti-démocratique ».

    Ici apparaît toute l’hypocrisie du SEFAFI qui semble ignorer qu’il peut y avoir des abus de droit.
    Quand des manifestants s’attaquent à un Palais d’Etat, tout service d’ordre, même dans les pays les plus démocratiques, utilisent tous les moyens dont il dispose.
    La France comme les USA accepteraient-ils l’envahissement du Palais de l’Elysée ou de la Maison Balance par une horde hurlante et assoiffée de sang et de rapines ?
    C’est toujours la problématique de Créon et d’Antigone.

    Et j’ajouterais pour finir, quid de l’appel de l’équipe TGV à la population pour défendre la villa à Ambatobe et son locataire ?

    « L’homme n’est ni ange ni bête », disait Pascal.
    En voulant faire l’ange, le SEFAFI a montré sa bestialité.

    • 9 mars 2009 à 01:57 | ramhors (#831) répond à tsy tia tabataba

      Raha ny fijeriko manokana aloha dia samy tsy misy mahazaka na tsy mahay ny tena democratie na ny mpitondra fanjakana na ny ankamaroan’ny vahoaka malagasy. Nataon’ny mpitondra politika fitaovana foana ny vahoaka hatramin’izay mba ho tohatra hiakarany eo amin’ny fitondrana. Tadidiko tsara t@ ireny hetsika 2002 ireny, fa isan’ny tena naniliana an’i Ratsiraka teo amin’ny fitondrana ny fitondrana jadona. Ary tsy hadinontsika fa izay manaratsy ny mpitondra t@ ireny fotoana ireny dia efa mila mivonona fa tsy miantsy ho avy handona eo ambaravarany ny miaramilan’ny filoha (DGD). Nahazo toerana io Rava-8, nisy zavatra niova ve ? hidina ny haino aman-jery izay miseho may vava mitsikera fanjakana, rahonana ny mpanao gazety izay miseho sahisahy manao fanontaniana manindrotsindrona, roahina mody any aminy izay vahiny miseho miteniteny na mitsikera ny raharaham-panjakana. Tena mampalahelo ! Ny tsy fanajana ny zon’olombelona tsy lazaina intsony. Mba efa nodinihin-dra-8 tanteraka ve hono ny mety ho fiantraikan’io fampiasana gas eraky ny tanana io eo amin’ny fahasalaman’ny vahoakan’Antananarivo ? Jereo manaova recherche @ net fa ny tena zava-doza aterak’io fampiasana gas io dia ny mety fitomboan’ny olona voan’ny aretina omamiadana na (cancer), Efa misy fitsaboana mahasitrana io aretina io ve anefa any Mada ? Raha ry zalahy mpitondra ambony no marary afaka mandeha any ivelany izy mitady fitsaboana, fa ireo vahoaka madinika kosa ho aiza ? Fehiny, tena famonoana olona izao ataon’ny fanjakana izao ka tokony handinika ianareo ao amin’ny fitondrana. Ireo miaramila sy police faly manimpy ireny gas ireny, mba azon-dry zalahy an-tsaina ve fa anisan’ny vahoaka mety hiaran’io rivotra maloto entin’io gas io koa anie ny vady aman-janany sy ny fianakaviany eh. Eny fa na dia ny tenany mivantana ihany koa aza.

  • 9 mars 2009 à 13:55 | chacha (#524)

    je m’adresse à tous ces officiers qui obéissent aveuglément à marc ravalomanana ; tournez vous vers la prison de tsiafahy, des officiers comme vous y sont depuis 2002 pour avoir obéi à didier ratsiraka ; si vous ne pouvez pas pensez à vous, pensez au moins à vos femmes et vos enfants respectifs qui vont souffrir le jour où il vous arrivera quelque chose de grave ; alors, s’il vous plaît tempérez vos ardeurs ; vous avez tous chacun une famille et vous êtes déjà pointés du doigt à l’heure qu’il est dans le monde entier

  • 9 mars 2009 à 22:11 | Rado (#172)

    Mba tsy hisisan’ny Tombo sy hala dia aleo HATSANGANA ny Haute Cour de Justice dia samy ho tsaraina izy mianaka dia ho hita eo izay tena nandika lalana

    Tsara raha atao milamina ny fanovana ny Lalam-panorenana satria io no fototra

    Ny SEFAFI kosa efa nanakiana ihany fa tsy nisy nihaino

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