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Tribune libre

Chronique de la faillite ordinaire d’un système

mercredi 19 mars 2014

Mamelomaso, association de bénévoles se battant pour la valorisation du patrimoine culturel organise depuis une décennie une manifestation dénommée « Taombaovan’ny ambanilanitra » la célébration du nouvel an traditionnel.

Cette fête, dénommée Fandroana et célébrée depuis des temps immémoriaux (au moins un millénaire) représente l’un des piliers de notre patrimoine culturel. Le Fandroana à la fois fête nationale et nouvel an a été célébré pour la dernière fois le 22 novembre 1896 et été supprimé par un arrêté du pouvoir colonial le 5 juin 1897 stipulant que désormais la fête nationale serait remplacée par le 14 juillet et le nouvel an par le 1 janvier !

Depuis cette date le Fandroana a été célébré à titre privé, en famille et par quelques associations (dont Mamelomaso)

En effet Mamelomaso convaincu de l’importance majeure de cet évènement sur le plan culturel, social et économique essaie de la réhabiliter et de lui donner une nouvelle jeunesse [1] valorisant chaque élément de ce patrimoine pour en faire un événement culturel majeur destiné à servir de levier pour la réappropriation de leur histoire à la population en général et à nos jeunes en particuliers mais aussi au développement économique du pays par le biais du tourisme culturel. Notamment pour la région Analamanga qui souffre d’un déficit dans ce domaine et qui a fait de la culture le fer de lance de sa stratégie de développement.

Voilà, le cadre est planté.

Mamelomaso, à l’instar de toutes les associations culturelles, se bat chaque année pour que la célébration se fasse et arrive à le faire - avec plus ou moins de bonheur. Au gré des aides octroyées par tels ou tels organismes ou institutions ainsi qu’à la bonne disposition des pouvoirs publics.

Le Taombaovaon’Ambanilanitra comme tout évènement de cette importance s’instaure petit à petit et s‘améliore d’année en année. Autour du noyau qui s’est mis en place il ya une dizaine d’années sont venus se greffer de plus en plus de professionnels séduits par le concept et convaincus des potentialités de cet événement.

En 2013, à Ambohimanga, après mille péripéties, la manifestation a eu lieu et a été plus qu’appréciée- si l’on tient compte des nombres de félicitations et d’encouragements reçus.

Mais à quel prix : une centaine de bénévoles (jeunes scouts, élèves, étudiants, association villageoise..) travaillant jours et nuits. Je leur accorde aujourd’hui une pensée émue, pleine de gratitude. Merci, mille fois merci. Des souvenirs qui reviennent et reviennent : le nombre de fois ou l’on n’a même pas eu le temps de déjeuner et que l’on se gavait de mofo gasy-café au coin de la rue, la fois ou rentrant à minuit , les yeux plus tellement en face des trous , on est tombé dans un lavaka, la fois ou les larmes nous sont venues parce que l’on avait affaire à un fonctionnaire borné qui ne voulait rien savoir…la fois ou, la fois ou …que de souvenirs…

Pour 2014, fatigués, épuisés nous trainons un peu la patte. La crise est passée par là, du bénévolat on peut encore, mais payer de sa poche, çà va être difficile. Le principe prôné par Mamelomaso depuis toujours étant d’établir un certain niveau de qualité (tsy aleo tsy manao toy izay manao zavatra tsy ara-dalàna)… on a commencé à chercher des partenaires mais çà traine. Les temps sont durs pour tout le monde On hésite, on regarde les photos de l’année dernière…on en parle mais…

Et puis en février, tout s’accélère, ORTANA (partenaire depuis 2007) et la NTD acceptent de nous soutenir, le but étant qu’il y ait une certaine continuité, et que d’une manière ou une autre il fallait marquer l’événement. Tout le monde est conscient du délai un peu court mais cela méritait réflexion.

On réfléchit, on se concerte : est il possible d’organiser une manifestation de qualité en 2 mois ? On réunit tous nos amis (artistes, associations amies..) et :

Finalement c’est possible si :

- on organise l’événement à Antananarivo, ORTANA nous a suggéré l’hôtel de ville d’Antananarivo et on a trouvé l’idée intéressante. Cela d’autant plus la CUA est membre d’Ortana
- la durée de la manifestation se limitera à un jour et sera axée sur la célébration du taombaovao (pas d’exposition comme nous avons l’habitude de le faire)
- toute l’équipe joue le jeu et accepte de s’investir totalement dans le projet. Et surtout si les figurants et les artistes de 2013 adhèrent et participent. Pour éviter de former d’autres personnes.

Le « plus » par rapport à l’année dernière c’est que l’on va mettre l’accent sur la communication (budget multiplié par 3 par rapport à 2013) et que le nombre de figurants et artistes vont doubler de façon à organiser un événement digne de la capitale.

Et bonne surprise : TOUT LE MONDE EST D’ACCORD !

Pas seulement d’accord mais enthousiastes !!

La date et le lieu sont sont fixés : le 30 mars à l’hôtel de ville d’Antananarivo

A partir de ce moment là, on enclenche la vitesse supérieure : on enchaine les réunions, les rendez vous avec nos partenaires, les demandes d’autorisations sont déposés ci et là, les répétitions commencent, on ressort les costumes, en commence à en fabriquer d’autres.

On sollicite tous nos amis : un tel va s’occuper de la pub, un tel va s’occuper des spots télé, des affiches …Un autre va s’occuper des figurants.

Le mardi 11mars tout est en place. On n’attend plus que l’autorisation de la CUA - pour lancer la pub, organiser la conférence de presse etc…- qui tarde à venir mais qui s’explique par le changement à la tête de la mairie (nouveau PDS etc.)

Mamelomaso a rencontré la direction des affaires culturelles la veille.

Le staff de la DACC nous explique qu’il adhérait au projet et qu’il faisait tout son possible pour accélérer les choses mais pour les raisons invoquées plus haut cela prenait un peu de temps. Et cela d’autant plus que la circulation devant l’hôtel de ville étant de nouveau ré-ouverte aux voitures (après plusieurs années de fermeture), les donnes ont un peu changées etc.

Après maintes discussions, d’un commun accord et dans le but d’offrir une prestation de qualité, nous décidons de reculer la date de célébration au 6 avril. Ce qui nous laisse le temps d’obtenir l’autorisation de la mairie. Rendez-vous est pris le lendemain avec la CUA. La conférence de presse est prévue à la fin de la semaine.

Finalement, le vendredi 14 après plusieurs jours d’âpres négociations, la direction du CUA nous propose Andohalo, l’occupation du parvis de l’hôtel de ville posant des problèmes de circulation etc.

Un peu déçus (nous avons déjà commencé à travailler sur la décoration du parvis etc.) Mais conscients que le refus de la CUA pouvait être justifié, nous nous disons qu’Andohalo après tout ce n’est pas plus mal.

Et surtout qu’il valait mieux être fixé le plus vite possible sur le lieu de l’événement si on voulait commencer à « communiquer ».

Nous appelons nos 2 partenaires principaux : ORTANA et NTD pour demander leur avis sur ces changements. La NTD accepte sans réserve. Pour cet organisme, le plus important c’est de marquer le coup cette année par un bon plan de communication. Bien sûr Analakely ce n’était pas mal (situation centrale etc..) mais après tout …La direction exécutive d’ORTANA nous dit qu’à priori c’était jouable. Et puis il n’y a aucune mauvaise foi de la part des différents partenaires.

Forte de ces soutiens, Mamelomaso continue la préparation de l’événement et rencontre partout, un réel esprit de solidarité et la volonté de relever le défi.

Bien sûr qu’il fallait se prendre plus tôt, bien sûr que cela demande beaucoup de travail ! Mais comme on le dit, ianao hanateran-kira indray ve no andà !

Mamelomaso a maintes fois montré dans le passé son professionnalisme et sa capacité à organiser ce type de manifestation.

Et tous ceux qui étaient là l’année dernière ont répondu présents ! Ce qui est un gain de temps et un gage de qualité.

Et puis le vendredi 14 mars au soir, alors que l’on était en pleine réunion pour visualiser le futur spot télé, la direction d’ORTANA nous annonce que si l’événement n’a pas lieu à la date et lieu prévus initialement (le 30 mars sur le parvis de l‘hôtel de ville), elle se désengageait du projet.

Pourquoi ?

On ne nous a pas donné d’explication. Certains membres du bureau permanents ont voté contre…

On a beau retourner le problème dans tous les sens, on ne comprend pas.

On a pris acte et compte tenu du temps imparti pour la préparation de l’événement, n’ayant plus le temps de chercher d’autres partenaires financiers, nous avons décidé d’abandonner…

Avec un peu d’amertume et beaucoup de questionnement.

Qui sont les gagnants de cette situation, nous ne savons pas…

Les perdants on les connait, ce sont toujours les mêmes : notre pays, nos jeunes, notre culture , toutes ces associations culturelles qui se battent depuis des années pour ne pas éteindre cette flamme ….Combien de réunions passées à convaincre les autorités et organismes de tout bord de nous aider - en y mettant toutes nos tripes comme si notre vie en dépendait alors que pour nous, c’est du temps et de l’argent pris à notre famille, à nos amis à nos activités…

Enfin, Je vous devais ses explications, merci d’avoir pris le temps de lire.

Et surtout, je tiens à remercier tout ceux qui nous ont aidé et cru en nous pour ce projet. Merci mille fois à la NTD et à la SONAPAR (à qui nous allons rendre leurs chèques) à Magazoom, aux jeunes lycéens et étudiants ainsi que nos amis artistes qui ont déjà commencé à répéter et coudre leurs costumes.

Merci aux amis d’ORTANA et de la CUA qui se sont battus avec nous depuis le début.

Et surtout merci, merci aux « Madio fo » de Mamelomaso que je ne citerai pas car ils se reconnaitront. Je sais que vous êtes déçus mais « ny diavolan-ko lava ny lalao mbola ho ela… »

Aza hadinoina ny teny fahendrena nampitain’i Rakotovao (1843-1906)

« Raha mbola velona ny aina, ka matanjaka ny tena, dia aleoko fara-faharatsiny, manan-tsiny noho ny zavatra natao nefa tsy nety, toy izay nanenina tsy mba nanao na inona na inona »

Puissiez-vous récolter un jour ce que vous avez semé.

Antananarivo le 17 mars 2014

Rtoa RABEJAONA Nosy
Filoha Mamelomaso

Notes

[1C’est le cas de le dire, les jeunes étant les premiers acteurs et la première cible

5 commentaires

Vos commentaires

  • 19 mars 2014 à 08:53 | Isambilo (#4541)

    Allez donc jusqu’au bout de votre raisonnement ! Qui, à ORTANA, se sont opposé ?

  • 19 mars 2014 à 11:15 | Vohitra (#7654)

    Miarahaba Tompoko, Mbola Tsara,

    Sarobidy sy mendrika omen-kaja ny harentsaina, ary antoka sy fototra hiankinan’ny « tandro hasina » (éthique) eo @ fiainana sy fivoaran’ny fiarahamonina iray, isany iray @ ireo harentsaina nanan-danja teto ankibon’Imerina ny Fandroana.
    Samy manana ny anarana sy fomba nentina nankalazany ny tonontaona ny faritra rehetra, mendrika sy henin-kaja avokoa izy ireny, fa raha ny Fandroana no asianteny, dia kolontsaina manankasina teo anivon’Imerina efatoko izy teo ampiandohana, taorian’ny nandaozan’i Ralambo an’i Alasora namonjeny an’Ambohitrabiby, ary nihitatra tsikelikely rehefa nanitatra fanjakana ny taranany ary nahenika vohitra maro tato afara.
    Tsy taombaovao malagasy ny Fandroana, fa vanimpotoana lehibe teto ankibon’Imerina natao hanoloran’ny Ambaniandro ny Hasina mendrika ny Andriamanjaka, ary koa notanterahana ny tsinan’Alahamady satria io daty sy fotoana io koa no nahaterahan’ireo Andriamanjaka nifandimby maro, tsy ny rehetra anefa, izay namory fahefana sy mpanangana an’Imerina.
    Fotoana fifamelana sy fandaminana ny disadisam-piarahamonina ihany koa izy io, vory lanona ny fianakaviana sy ny Ambanilanitra , hanome voninahitra ny Andriamanjaka na ny solontenany isambohitra, ary nitohy tato afara ho fanôezam-boninahitra sy haja ny raiamandreny, ary ho firariantsoa ataon’ireto farany ny taranany.
    Samy nankalaza ny Fandroana ny isam-bohitra teto Imerina fa ny fotoana hankalazana dia ny tsinambolan’Alahamady teo @ alimanaka sy ny fandinihim-potoana ataon’ny mpandinika, ary iraisana ny fotoana voatondro amin’izany.
    Ireo mpandinika sy mpandrafitra alimanaka ary no tokony hitily sy hanondro io daty io, ary tsy tokony hiteraka savorovoro na adihevitra izany, dia atao @ izay ny fankalazana ny tsinan’Alahamady Fandroana.

    Fehiny :
    - tsy mety tanterahana ny Fandroana afatsy manomboka ny tsinan’Alahamady irery ihany
    - ireo vohitr’Imerina isan-tsokajiny no mankalaza ny Fandroana
    - misy fomba fankalazana ny tonon-taona ihany koa any @ faritra hafa, mendrika hajaina daholo, harentsaina hampivelarana ny kolontsaina samihafa isam-paritra izany.

    Mankasitraka Tompoko.

  • 19 mars 2014 à 13:53 | valoha (#7124)

    Misaotra sy mankatelina an-dRamatoa Nosy Rabejaona t@ ity Lahatsoratra ity, sy ny namana Vohitra nanazava sy namelabelatra ny Fandroana Malagasy.
    Zava-dehibe tokoa ny Vanin’andro toa izao t@ Malagasy ary nopotehan’ny frantsay ! Namohahana didy mihitsy ho voarara tsy hitana ny kolon-tsainy ny Malagasy. Kolon-tsaina nifotoran’ny fiaraha-monina, fiaraha-mitantana, toe-karena, nisy ny tony, rindra teo @ Malagasy. Hita sy tsikaritra fa nopotehana avokoa izay fototra nijoroan’ny maha-Malagasy ny Malagasy ! Nampidirina teto ny toe-tsaina frantsay, ny fitiavan-tena, ny fiolonolonana, ny fitiavana ny mena miraviravy, ny fanaparam-pahefana, ny fitiavam-pahefana, ny kolikoly, sy ny hafa tsy ary ho voatanisa. Potika ny foto-pisainana nentim-paharazana nentina nitantana ny Tany manerana ny vazan-tany ! Toa tia sy minia mandika lalana izany avokoa isika Malagasy izao, miditra manao politika mba voaaron’ny lalana anaovana ny fanangonan-karem-bahoaka tsy mendrika sy tsy mangarahara, mifanenjika, mifamono, samy maka ho azy ! Lavo sy lefy ny soatoavina nijoroan’ny fiarahamonina ! Mila, ary tokony ho vonjena malaky ny famerenana ny Fandroana, anisan’ny kolon-tsaina Malagasy nijoran’ny fiarahamonina ! Hifanome tanana ny Malagasy rehetra tsy vaky volo hamerenana ny kolon-tsaina rehetra sy ny soatoavina mba hahafahana mitantana miaraka ity Firenena ity @ ny tena marina, rariny sy hitsiny ! Hiara-hanangana fitantanana mendrika ny Malagasy maro an’isa marina tokoa ! Toa efa misy mangirana ihany tokoa ny fifanakalozan-kevitra etoana na dia 2,1 % ny Malagasy ihany aza aloha izao no afa-miditra amin’intony Tranokala toa intony izao ! Ny irina dia ny mba hahafahan’ny maro an’isa miditra sy manolotra hevitra, vaholana, tsikera ampirahalahiana mba ho tsikaritr’ireto mpitondra ankehitriny indrindraindra hoe maro ny tsy mety, tsy ara-dalana, sy tsy mendrika eto @ Firenena !

  • 19 mars 2014 à 20:31 | tsimahafotsy (#6734)

    Le grand reproche que l’on est fondé à faire à l’Occident, c’est d’avoir brisé dans leur élan des civilisations qui n’avaient pas encore tenu toutes leurs promesses, de ne leur avoir pas permis de développer et d’accomplir toute la richesse des formes contenues dans leur tête.
    Quand on dit cela et que l’on appartient à un peuple anciennement colonisé, la propension des gens est de crier à l’ingratitude et de rappeler avec complaisance ce que le monde doit à l’Europe. Mais ce qu’il faut comprendre et bien se mettre en tête c’est que l’Europe est la première à avoir inventé et à avoir introduit partout où elle a dominé, un système économique et social fondé sur l’argent , et d’avoir impitoyablement éliminé tout, je dit TOUT, CULTURE, philosophie, religions,solidarité, tout ce qui pouvait ralentir ou paralyser la marche à l’enrichissement d’un groupe d’hommes. Et à ce niveau les élites et les dirigeants politiques malgaches successifs ont été les meilleurs élèves de la France ! Le résultat nous le vivons depuis « l’indépendance »
    Partout où la colonisation a fait irruption, la culture indigène a vacillé, délibérément effacé ( la suppression du Fandroana en est un exemple). Et parmi ses ruines prend naissance non pas une autre culture, mais une sorte de sous-culture condamnée à rester marginale par rapport à la culture européenne et dans laquelle vit un petit groupe d’hommes « l’élite » placés dans des conditions artificielles et condamnés aussi à imiter tout ce que font les Européens. C’est ce que nous faisons tous actuellement. Plagiat de discours, de Constitution, de mode de vie, de système socio-économique...
    A Madagascar, l’insignifiance de l’Education Nationale et de la Culture au sein de tous les gouvernements passés montrent bien la faillite du système comme le dit si bien le titre de l’article de la présidente de Mamelomaso. L’éducation est laissée aux privés et la Culture a toujours été un sous-secrétariat d’Etat. Les grand hommes d’Etat ont eu de grands ministres de la Culture car ils avaient de grandes ambitions pour leur pays. De Gaulle avec André Malraux, Mitterrand avec Jack Lang.
    Si nous voulons retrouver notre liberté et n’avoir de loi que nos besoins, il faut remettre la CULTURE et l’EDUCATION en priorité et ne pas réduire le Malgache à sa seule dimension économique. Le développement économique et le rebrassage culturel exige une condition psychologique, la confiance en soi d’un peuple et de l’audace historique. Nous devons tout faire pour que ces facteurs soient réunis pour sortir de notre mélasse !

  • 19 mars 2014 à 20:59 | jeanmariesolidaire (#6367)

    Bonjour amis Malgaches.
    Cette fête symbolise, dans l’hémisphère nord (la Saint Michel), le début de l’automne, temps des récoltes et de l’endormissement de la nature.
    Elle est effectivement très ancienne et se célébrait en savourant des fruits rouges (couleur du sang). On trouve des traces de ces rites notamment chez les Celtes, grands voyageurs et qui ont abordé les côtes malgaches il y a 1500 ans.
    Cette fête réconcilie donc le christianisme et des traditions bien plus anciennes. Il serait intéressant de creuser un peu plus cet aspect rituel des traditions malgaches afin de donner « du corps » à cette fête.
    Bon courage et bonne recherche.
    Jean-Marie

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