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Sport

Athlétisme

Christian Razafimahefa veut rempiler

mercredi 18 juin 2008 | Rata

L’actuel Président de la Fédération Malagasy d’Athlétisme est le premier à avoir annoncé son intention de briguer un nouveau mandat olympique. La déclaration officielle de cette candidature à sa propre succession a été faite à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire de la discipline, samedi dernier, durant laquelle les démembrements de la fédération ont accordé à l’unanimité, 11 ligues sur 11, le quitus au comité directeur.

Mis en orbite par cette marque de confiance, le président de la FMA et son équipe ont décidé de se lancer dans la course. C’est apparemment la raison principale, mais le concerné possède d’autres motifs pour justifier son réengagement. « Nous sommes logique envers nous-mêmes. Puisque l’équipe actuelle a mis en place un programme pour le développement de l’athlétisme jusqu’en 2012, je trouve normal que c’est à nous de le réaliser », argumente celui qui occupe la présidence de l’athlétisme depuis 8 ans. Pour ce dernier mandat, comme il le dit lui-même, le programme sera axé sur l’implantation de la discipline dans le milieu scolaire. « C’est la pépinière naturelle de toutes les disciplines sportives et nous envisageons d’y puiser les athlètes à travers la création des clubs », explique-t-il. D’après Christian Razafimahefa, l’école a tout pour devenir un club, puisque les élèves sont des athlètes potentiels et le personnel enseignant des encadreurs. « C’est dans ce sens qu’on va prodiguer une formation aux professeurs d’éducation physique », poursuit le président sortant. L’objectif de la FMA et de la fédération internationale est de « faire de l’athlétisme le sport le plus pratiqué à l’école d’ici quatre ans, soit en 2012 ».

Réouverture
du centre d’Alarobia

L’autre défi que Christian Razafimahefa veut relever pour son éventuel dernier mandat concerne la réouverture du centre d’entraînement d’Alarobia qui a fait ses preuves. « Les Berlioz Randriamihaja, Riri Josveh, Tezavelo et bien d’autres sont des purs produits du centre », annonce fièrement Razafimahefa qui sollicite pour le fonctionnement du centre la participation de l’Etat en complémentarité avec l’aide internationale et des éventuels sponsors . C’est dans l’esprit de ce partenariat public-privé qu’il compte d’ailleurs faire fonctionner la fédération. Dès qu’on parle d’élection du côté de l’athlétisme, la période sombre de 2004 refait surface. A cette époque, il a fallu l’intervention « en douce » de l’instance internationale pour que le ministre Randrianjatovo Henri ait accepté, à contre-cœur , la réélection de Christian Razafimahefa à la tête de la fédération. « Je suis convaincu que tout le monde a bien retenu la leçon et nul ne veut plus revivre cette situation », plaide le président-candidat. Lui qui révèle avoir déjà suggéré au ministre Jean Louis Robinson la tenue d’une concertation préalable de toutes les entités concernées avant l’élaboration d’un nouveau texte régissant le sport. « L’Etat et les fédérations sportives sont condamnés de travailler ensemble pour obtenir des bons résultats. Aucune partie ne tirera profit du chacun pour soi », estime-t-il en guise de conclusion.

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