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Sport

Athlétisme

Christian Razafimahefa dans le flou

samedi 11 octobre 2008 | Ax’s

Comme tous les présidents des fédérations sportives à Madagascar, Christian Razafimahefa, président de la Fédération Malgache de l’Athlétisme, reste perplexe et surpris devant l’annonce du nouveau texte régissant les instances fédérales sportives malgaches.

Récemment, les quelques colonnes de la rubrique sport des presses quotidiennes ont annoncé que toutes fédérations doivent encore attendre le nouveau décret régissant le sport à Madagascar avant de procéder au renouvellement des mandats olympiques.

« Devant cette prise de décisison, l’on se pose toutefois la question si le ministère de tutelle est conscient de l’impact que cela puisse engendrer, » se demande le président de la FMA. « Normalement à cette époque de l’année, les sociétés sponsors et partenaires bouclent avec les fédérations les budgets affectés pour les activités de la prochaine saison 2009. Là on est entre l’enclume et le marteau, on ne sait plus quelle décision prendre. Toutes les fédérations sont mises à mal. On ne sait pas exactement si le décret 2004/567 qui jusqu’ici n’est pas encore abrogé est encore en vigueur, ou bien doit-on attendre le nouveau texte, dans ce cas jusqu’à quand ? », se demande l’occupant de la FMA.

Mauvaise Habitude

Plus qu’une coutume, cela devient une véritable mauvaise habitude du minsitère de tutelles de vouloir changer le texte régissant le monde sportif à Madagascar, ce à chaque fin de mandat olympique. Pour le cas de la FMA, avec ou sans ce nouveau texte, elle a décidé d’effectuer son Assemblée Générale et élective le 16 décembre au Suc de la Ruche. Il en sera de même pour les élections au niveau des ligues régionales. L’IAAF, Fédération Internationale de l’Athlétisme Association, pour la maison mère, il a été clair quant à l’entière indépendance de la Fédération sur l’organisation des élections dans les ligues régionales ainsi que pour les mandats olympiques. Des règlements auxquels les 112 membres de la grande famille de l’IAAF doivent se soumettre. Dans le cas contraire, risque de pénalité, pire la non qualification ou la non reconnaissance de la fédération.

« On reproche souvent aux fédérations d’être à la traîne quant au bouclage des calendriers pour la prochaine saison. Pire encore, la cause de tous les maux des athlètes, échecs y compris. Pourtant comment changer cette image si le ministère même en est un pion qui empêche ces démarches. »En tout cas, je ne sais pas si les autres présidents des instances fédérales vont épouser ma décision et suivre mes pas ou attendre l’arrivée latente de ce nouveau texte", souligne Razafimahefa.

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