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Au département de la communication de répondre au département de la communication. C’est ainsi, que la Direction de la Communication à la Présidence de la Haute Autorité de la Transition (HAT) a tenu à apporter des éclaircissements sur le rapport tenu par le Conseiller en Communication et aux affaires culturelles de l’Ambassade des Etats – Unis à Madagascar, Brett Bruen.
« Ces éclaircissements s’avèrent être nécessaires pour que, dorénavant, l’Ambassade des Etats – Unis n’aille plus rapporter des faits non avérés » dixit la présidence de la HAT dans un communiqué en date de ce vendredi 3 décembre 2010. Un communiqué signé par Le Directeur de la Communication à la Présidence de la Haute Autorité de la Transition, Harry Laurent Rahajason. « Le Service de Communication à l’Ambassade des Etat – Unis sait parfaitement que les portes de la Direction de la Communication lui sont régulièrement ouvertes pour lui permettre de mener les recoupements utiles des informations que l’on lui a fournies ». C’est ce qu’a fait savoir la direction de la communication d’Ambohitsorohitra.
Ainsi, après avoir rapporté à la presse le point de vue du gouvernement américain sur la situation politique actuelle à Madagascar, le Conseiller en Communication et aux affaires culturelles de l’Ambassade des Etats – Unis à Madagascar, Brett Bruen récolte la colère d’Ambohitsorohitra. Ainsi, Harry Laurent Rahajason répond point par point à Brett Bruen. Voici les propos d’Ambohitsorohitra.
Arrestations politique
« Les poursuites judiciaires, engagées contre les concernés, ne tiennent nullement compte de leur appartenance ou opinions politiques, mais sont basées exclusivement sur des délits de droit commun, expressément prévus par les textes en vigueur. Pour donner un exemple concret, lorsque, pour exprimer son désaccord sur la politique extérieure américaine, une personne en arrive à agresser physiquement l’ancien Président des Etats-Unis en lui lançant ses chaussures à la tête, pourrait-on la poursuivre pénalement pour ce fait ou doit-on tenir compte de sa qualité de journaliste et la laisser impunie, au nom de la liberté de presse ou d’expression ? »
Détention préventive
« Il s’agit d’une mesure prévue par le Code pénal malgache et qui figure d’ailleurs dans l’arsenal juridique de la plupart des pays du monde, y compris d’ailleurs aux Etats-Unis. Dès lors, en la qualifiant d’ « arbitraire », sans s’enquérir des motifs concrets de sa mise en œuvre, le Gouvernement américain semble remettre en cause en même temps son propre système judiciaire ».
Liberté de rassemblement
« Ce droit a été toujours respecté dans la mesure où il a été exercé, justement, d’une manière pacifique. A preuve, nul n’est sans savoir que durant de nombreux mois, les partisans des trois mouvances ont pu tenir leurs meetings quotidiens, durant lesquels ils s’expriment librement, sans être inquiétés de quelque manière que ce soit. Ce n’est qu’à partir du moment où ils ont sciemment donné à leurs manifestations une forme violente, se traduisant par des troubles à l’ordre public (destruction de biens d’autrui, entrave à la libre circulation, etc.), que les autorités compétentes ont d’abord imposé des balises à titre préventif (interdiction de la manifestation) puis réagi en conséquence (arrestation des contrevenants et leurs commanditaires). Ce, sur la base du principe universellement reconnu selon lequel « votre liberté s’arrête là où commence celle des autres ».
Procès équitable
« Jusqu’ici, toutes les personnes arrêtées, pour quelque motif que ce soit et quel que soit leur statut, ont été (ou sont prévues être) présentées devant les tribunaux malgaches. Donc, à aucun moment, il n’a jamais été question de leur refuser leur droit à un procès. Quant au caractère équitable ou non des jugements passés ou à venir, il appartient à ceux qui en doutent d’en apporter les preuves. En vertu du sacro - saint principe de la séparation des pouvoirs, même l’Exécutif malgache n’a pas à s’immiscer dans les rouages de la Justice. Dès lors, il est totalement inconcevable qu’un Gouvernement d’un pays tiers se permet de donner, même indirectement, des injonctions aux Magistrats d’une Nation souveraine. Pire, émettre des soupçons sur la probité de ces derniers constitue, ni plus ni moins, un affront à leur égard ».
Liberté de la presse
« L’existence même, dans le paysage médiatique malgache, d’organes de presse de différentes tendances, y compris les plus extrémistes, prouve que cette liberté est une réalité. Et le Chargé des affaires culturelles américain devrait être bien placé pour le savoir. Mais ici aussi, il semblerait qu’on feint d’ignorer que les rappels à l’ordre (qualifié d’ « intimidations »), émis à l’encontre de certains d’entre eux, font suite à des actes qui n’ont absolument rien à voir avec l’exercice du métier, pour tomber sous le coup de la loi en vigueur. Citons entre autres les appels à la violence, voire au meurtre, entre Malgaches ».
Détention
« Les explications à ce sujet ont déjà été apportées par le premier responsable de l’Administration pénitentiaire malgache et il est étonnant qu’on n’en a pas tenu compte avant d’émettre la moindre remarque à ce sujet. Car, ce n’est pas aux Etats - Unis d’Amérique qu’on apprend des notions telles que mesures de sécurité, surtout face à des menaces terroristes. D’autant plus que les précautions dont il s’agit concernent en même temps les concernés ».
Tortures
« La moindre des choses eut été de s’enquérir de ce qu’il en est réellement, au lieu de s’en tenir à des versions qui, visiblement, ont été outrageusement exagérées. Car, en voyant l’état de santé de l’un des concernés, on s’aperçoit qu’il est loin d’être « entre la vie et la mort », comme rapporté par une certaine presse. Preuve, s’il en est encore besoin, que la première puissance mondiale, malgré ses services de renseignements, censés être parmi les plus performants sur la planète, se base souvent sur des rapports tronqués pour asseoir ses prises de position et ses actions. A titre d’exemple concret, citons les supposées armes de destructions massives irakiennes qui, finalement, n’ont existé que dans l’imagination des agents de la Cia ».
Recueillis par Rakotoarilala Ninaivo
Vos commentaires
Congrats Mr. Harry R !
– You did do a very good job.
– The end of « OUI M’se » and « Yes Sir » starts right here with M-T.
– Yes, it’s better to remind them to watch what have been posted on youtube (bush/shoes and Abu Ghraib/Iraq).
– This is just enough to make him RE-think what he just stated. No need to listen to them. Madagascar has its own sovereignty.
– Every country has to respect that. Although the USA are the super power, they have to do so.
– Madagascar is for Malagasy people.
Vivement la 4eme Republique
A Mr Brett Bruen, Conseiller en Communication et aux affaires culturelles de l’Ambassade des Etats – Unis à Madagascar
Rien qu’à voir votre tête, vous êtes le genre de FILS A PAPA, la trentaine à peine entamée, qui a été parachuté à un 1° poste loin de votre pays et qui ne connaissait rien du tout aux réalités d’ailleurs que dans les BD du genre « Tintin à Madagascar » LOL !!!
Allez d’abord faire un bain de foule à Analakely pour qu’on vous tripote les poches dans tous les sens et en passant, n’oubliez pas de savourer un « MENU COMPLET » jusqu’au petit matin à l’Hôtel Glacier ( les choix n’y manquent pas !!) comme ont fait vos prédecesseurs
La bonne blague. Elle est archi-connue, mais comme on est samedi un peu de détente ne ferait pas de mal
1/ Le discours politique
2/ La pratique politique : lire le texte précédent à l’envers (de bas en haut)
Do you even know what sovereignty means ? ’cause you foza always say « big » words that you don’t even know the meaning : democracy, interet sup de la nat, liberte d’expression, etc. I think you should stick to the only word you really know : « mora ». At least, someone could say the truth, and you cannot take him to prison, that’s why you are so upset !! Don’t worry, you still have france !!!
Rtoa (sa) Atoa sam2009 ?
Ekeko fa sady mahay ny teny Frantsay (satria mahavaky izay ambara ato amin’ity sehatra ity) no mahay teny anglisy koa ianao ! But I would like to tell you that I speak well Englesh as you. Inoako nefa fa Malagasy ianao ka mahay tsara ny tenin-drazantsika !
« Aza mampitaha lakana aman-jahatra e ! », hafa nu Bekintana fa mbola hafa ihany ny Malagasy ! Nefa jereo amin’ny fijery tsy miangatra sy tsy mitanila, tsy amin’ny maso sy fo malagasy ihany fa amin’ny maso sy saina afa-mivelatra hahatratra ny tontolo (universel) ! Angamba fantatrao tsara fa misoroka ny « fitenitenenam-poana » sy miala araka izay azony atao amin’ny « fanaotaovam-poana » ny firenena rehetra, tsy i Madagasikara ihany fa na i Etazonia koa aza ! Eo ami’ny sehatry ny fifandraisan’ny firenena eran-tany dia samy miezaka haneho ireto toetra ireto ny firenena rahetra :
– « Manaja tena »,
– Manaja ny « soatoavina » iombonan’ny eran-tany : zon’olombelona, fahafahana fototra (maneho hevitra, mivory, manao fihetsehana [manifestation], maneho amin-kalalahana ny heviny), tsy amin-tahotra !
– Tsy mitsofoka amin’ny raharahan’ny firenena na mponina hafa,
– Maneho « firaisankina » (solidarité) amin’izay ianjadian’olana !
Atsahatro hatreo :
Matoa maneho hevitra amim-pomba « ofisialy » amin’ny alàlan’ny Masoivoho na solontena ny firenena iray dia fantatrao tsara fa :
– Fantany izay ambarany satria, tsarovy, fa naharaisany fampahafantarana mbamin’ny torohay miavosa izay tsy maintsy kirakiraina sy trandrahana tsara mba tsy « hitenitenenam-poana »,
– Mikendry ny « hahatafita hafatra » amin’izay voakasik’izay ambara ka mba hahafahan’ilay mponina na vahoaka na firenena mandray izay ampitaina aminy sy mandinika ary mieritreritra, tsy izay hasetry izany fotsiny, fa izay fanitsiana tokony hatao mba tsy hampitsanga-menatra ny firenenao na koa mba hahafahanao maneho finiavana fa afa-mandray amin-kalalahana ny hafatra na fanamarihana ianao !
Raha maneho « setriny » an’izay hafatra na fanamarihana voarainao ianao dia hahay haneho izany amim-pahendrena sy amim-pahamarinana fa tsy amim-pomba 1. bontolo, 2. Masiaka nefa miaro laingalainga sy fitapitaka !
Koa raha maniny ny H.A.T. ny Fanjakana Amerikana, tamin’ny alàlan’ny Mpiandraiki-draharaha momba ny serasera, Mr Brett Brue, dia aoka isika hanaiky fa tsy nanaotao foana io olona io satria tsy ny voninahiny irery na ny hasiny samy irery no arovany fa ny voninahitra aman-kasin’ny Firenen4NY U.S.A. sy ny an’ny Filohan’ny U.S.A. sy ny vahoaky ny firenena amerikana iray manontolo !
Gagagaga ihany aho mahita ny « valin-tenin’Ambohitsorohitra » miseho ho MIVATRAVATRA sy TSY MITSITSY TENY ! Fomba fiady « politika » izany fa tsy fomba fiady « ara-diplomasia » ! Raha toa ka ny Firenena Iraniana na ny Firenen’i Korea Avaratra no maneho setriny toy izao, dia ho azo nandeferana ihany satria fantatra fa « sakay sy maso » amin’ny U.S.A. ireo firenena ireo !
Tsarovy fa « inona » moa i Madagasikara eo anatrehan’ny U.S.A. ? Tsarovy fa tsy misy ilany antsika afa-tsy ny « lavanila », angamba, fa ny ankoatra izay dia ISIKA MALAGASY NO MILA AZY ! Tsy midika akory izany fa afa-mandidy manapaka ny U.S.A. satria mahatsiaro fa « ilaina », tsia, ny azo ambara dia tsy miantehatra amin’ny « fihetseham-po » ny Amerikana fa amin’ny fotokevitra !
Tsy amin’ity fanamarihana ho an’i « sam2009 » ity aho no hamaly izay nasetrin’ny Fiadidiana ny F.A.T. ny fanambaran’ny Amerikana tamin’ny alàlan’ny Mpiandraikidraharaha momba ny serasera fa valin-teny manokana no hasteriko azy !
Iaraha-mahita ny fahavoazana ateraky ny « krizy » eto Madagasikara ! Tsy afa-kiala amin’ny Fianakaviambe iraisam-pirenena isika Malagasy, koa aoka re mba handanjalanja izay tian-kambara fa tsy ny fihenjanana na ny fanenjehana izay tsy mitovy hevitra amin’ny tena tsy akory no ho vaha olana !
vous avez oublié de signer : MOI ,TOANINA RALAMBOMAHAY.
Angamba ny mahatsara any varizato dia ny mangina fa toa tsy mahalala n’inoninona fa toa fatahorana vazaha no betsaka ao an-dohany !
Raha hanaja ihany ve tsy aleo manaja ny mahamalagasy sy ny firenena malagasy mismisy kokoa noho ny an’ny hafa.
Farany dia mba vakio lalana fototra hatramin’ny fahaleovan-tena mialoha ny fiarovana olo-kafa izay mahay miaro ny tombotsoany manokana ! !!!+++++
Moramora ry rabri a ! be vava nefa pingapinga ery mandray ny fanampiana avy any aminy. raha henjana, maninona raha lavina ireny ho hitako ! amiko tsy ny bika na tarehy no hitsarana ny fahaizan’ny olona iray fa ny zavatra teneniny sy ny asa vitany. Naninona no 30 % ny taux de participation teto Tana tamin’ny referendum ? mbola miampy ny TSIA koa, tsy tenenina ny hala-bato @ zany dia firy sisa ny anareo ? Midika izany fa marina daholo ny zavatra nolazain’iny conseiller iny matoa ny vahoaka tsy faly.Mba milaza hoe ianao firenena iray sahy milaza sy manohitra iny declaration iny ho hitako ? ny mpanao ihany no mahatsiaro voatsindrona ka tsy mahagaga.
M. RABRI,
Vous êtes injuste dans votre jugement à propos de Mr Brett Bruen !
Ne voulant nullement prendre la défense de ce jeune fonctionnaire américain (car il est assez grand et responsable pour se défendre lui-même !), je voudrais tout simplement vous rappeler les points suivants :
– Ce qui se passe à Madagascar n’affectera nullement la carrière de ce jeune américain ! Quand les Malgaches ne savent ni s’écouter ni se concerter ni s’arrange afin de donner un coup de frein à cette grande bêtise qui n’affecte que nos enfants et petits-enfants, nos parents, etc..., c’est l’affaire des Malgaches entre eux ! D’ailleurs notre ambition (pudiquement appelée « fierté nationale ») nous dicte de faire fi à toutes les exhortations venant de l’extérieur. Alors, ne nous plaignons point, et sachons supporter les fardeaux de nos propres bêtises ! Mais toutes les fois que nous, Malgaches, nous affrontons à des problèmes nous sommes habitués à « quémander » aux portes de nos voisins que nous considérons les mieux « nantis » ! Nous évoquons la « solidarité » laquelle devra être naturelle et « aller de soi » et, parfois, nous n’hésitons point à incriminer nos voisins au cas où ils semblent se désintéresser de notre cas ! Ainsi fusent de nous des reproches, des condamnations et nous arrivons parfois à juger nos voisins d’égoïstes voire d’inhumains ! Quand nos voisins s’aperçoivent que nous, Malgaches, ne nous entendons point entre nous et qu’ils appréhendent que nous, Malgaches, allons nous entredéchirer et qu’ils nous rappellent à la simple raison, nous Malgaches, mus (peut-être) par notre ambition et par notre fierté déplacée, nous leur intimons de « fermer leur grande gueule », de « garder pur eux-mêmes leurs leçons » et nous les accusons d’ « immixtion » dans nos propres affaires, à nous Malgaches !
Alors, si vous jugez que les propos de M. Brett Bruen sont déplacés, acceptons qu’il a le droit de se prononcer sur ce qui se passe ici à Madagascar, car n’oublions point que les U.S.A. sont un grand pays et que Madagascar, dans le but de résoudre les différends « malgacho-malgaches » ne doit point sous-estimer les encouragements et les conseils (quelquefois gênants ou piquants) venant des pays membres de la Communauté Internationale !
A mon avis cette volonté de la Présidence de la H.A.T. de vouloir « confondre » (pour ne pas dire « humilier ») les U.S.A. à travers les remarques acerbes à l’endroit de M. Brett Bruen, ne rehausse point notre « notoriété », loin de là, ceci ne provoque que l’aversion qu’éprouvent les U.S.A. à l’endroit de Madagascar et ne nous étonnons pas si les U.S.A. vont se désintéresser de notre pays plus tard ! Certains esprits mal informés pensent souvent que la survie du « système américain » dépend des pays comme Madagascar ! Qu’est-ce que les U.S.A. attendent des Malgaches pour renforcer leur système ou encore l’ « american way of life » ? Ne nous montrons pas ridicules en disant que les U.S.A. ne pourrons se passer de notre « vanille » ou de notre « bois de rose » (via la Chine Continentale) ou de ces Malgaches « surdoués » expatriés aux U.S.A. ! Soyons sérieux !
En bon entendeur, salut !
VARIZATO !
(e-mail : barynjato@yahoo.fr)
Bien dit, Be Naivo
VARIZATO