Plus de peur que de mal en fait, déclare un observateur de vie économique en apprenant que finalement l’amnistie fiscale est de plus en plus claire. Le gendarme financier peut souffler et les bailleurs de fonds poursuivre leurs programmes. Ceux qui ont réclamé la publication des noms de sociétés bénéficiaires par contre peuvent se mordre le doigt. Il n’y aura pas de liste à diffuser car c’est trop compliqué. Et puis on risque un procès pour diffamation. Bref, le politiquement et diplomatiquement correct est respecté.
Un autre observateur pourtant ne voit dans l’arrêté ministériel relatif à l’amnistie fiscale, lu à la Radio nationale, que du feu car il n’a rien compris. Ou plutôt si ; il a retenu des bribes. Il a appris que le résultat de toute cette initiative présidentielle ne sera connu que durant le premier trimestre 2008. Il sait aussi que tout paiement en totalité ou en partie à titre de pénalités ou amendes ou accomptes ne peut plus être remboursé.
Enfin et non des moindres, l’Administration attend que les entrepreneurs dans l’informel se déclarent. Qu’ils se dénoncent et ils n’auront plus de problèmes avec le fisc.
