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Politique

Avec les accords de Maputo, Andry Rajoelina était président...

vendredi 30 avril 2010 | Rakotoarilala Ninaivo

« Si nous nous écartons des accords de Maputo et d’Addis-Abeba, Andry Rajoelina n’est plus président ». C’est ce qu’a affirmé Marc Ravalomanana à la Radio Don Bosco ce jeudi 29 avril 2010. Une affirmation qui sous-entend que Andry Rajoelina était déjà président à ce moment là. À en croire ses dires, le président déchu Marc Ravalomanana aurait donc toujours accepté le statut de président et chef d’État d’Andry Rajoelina, jusqu’au moment où ce dernier a refusé d’appliquer les accords de Maputo et d’Addis-Abeba, en limogeant le premier ministre de consensus Mangalaza Eugène.

Difficile de ne pas penser que si cette affirmation était intervenue un peu plus tôt, les choses auraient pu se passer autrement. Si Marc Ravalomanana avait prononcé cette même phrase, mot par mot, avant que Andry Rajoelina ne décide de limoger Mangalaza Eugène, les accords de Maputo et d’Addis-Abeba auraient pu connaître un aboutissement positif. Les quatre mouvances n’auraient peut être pas eu besoin de se réunir à Pretoria, pour une énième rencontre de la dernière chance.

Proposition

Lors de son intervention de ce jeudi 29 avril 2010, sur les ondes de la Radio Don Bosco, Marc Ravalomanana a affirmé aussi, qu’il est préférable que tous les chefs des quatre mouvances se rencontrent. « Je ne refuse pas de rencontrer Andry Rajoelina » dit-il. Pour ce qui est du protocole d’accord proposé par la France, Marc Ravalomanana a répondu que ce n’est pas un pays étranger qui devrait forcer et s’ingérer dans les affaires malgaches. L’objectif est d’éviter une crise cyclique de dix ans à Madagascar selon toujours l’ancien président de la République.

Pour ce qui est des accords de Maputo, Marc Ravalomanana y tient beaucoup. Mais il n’écarte pas la possibilité de rajout d’autres idées. Il a promis de tenir jusqu’au bout dans sa conviction. Il a aussi remercié la SADC, et surtout Joaquim Chissano, pour leur détermination à ne jamais s’écarter des accords de Maputo. Pour ce qui est de l’Afrique du Sud, le président déchu a précisé que ce pays, surtout son président Jacob Zuma, ne fait qu’assister dans la négociation à Pretoria.

8 commentaires

Vos commentaires

  • 30 avril 2010 à 08:20 | diego (#531)

    Bonjour,

    Pour les pros HAT j’étais un idiot de dire et redire, il y a quelques mois, en insistant que nos politiciens et surtout la HAT devraient accepter l’accord de MAPUTO.

    Bien voilà !!! Qui aime RAJOELINA, moi qui voulais qu’il accepte MAPUTO même si ce n’était pas parfais, ou ceux qui lui avaient conseillé de ne rien céder.....quelque mois plus tard, où est-ce qu’il en est avec sa TRANSITION ????

    On verra bien....

    RAJOELINA etait nommé PRESIDENT DE LA TRANSITION AVEC LES ACCORDS DE MAPUTO , c’était une RECONNAISSANCE ASSURER.....Cela voulait dire aussi une paix sociale assurée, la Communauté Internationnale comme temoin...

    C’était trop beau pour LA HAT, mais un voleur reste un voleur, il faut que ça continue de VOLER....ela nitoratorahana, farany hahavoa mason’angatra !!!!! Mety efa voa !!!

  • 30 avril 2010 à 08:38 | L’essentiel (#912)

    Avec des « si » on n’ira pas loin car cela nous renvoie au passé...
    Le passé, on ne pourra pas le changer mais par contre on peut construire un à venir. Et bien sûr cet à venir demande de règler ce que dans le passé on n’a pas su résoudre. Je prends juste un point de ce qui est présenté comme résolution à amender puis à signer. Enfin, l’appel à un audit international sur un des points de litige concernant les biens de Marc RAVALOMANANA ( et là on pourrait dire à l’ancien président qu’il aurait dû l’accepter il y a une année...) est proposé, alors laissons se dérouler un tel audit et soit les faits sont avérés qu’il y a mélange des genres soit il n’y a rien à reprocher à Marc RAVALOMANANA.
    Pour ce qui concerne la médiation, je rappelle qu’ il y avait des négociations malgacho-malgache au Hintsy... « Si... »... L’UA, le SADC, le GIC, Maputo, Addis-Abbéba... Quoiqu’en dise certains, il faut toujours une médiation dans un conflit, ce sont donc des interventions étrangères parce que les parties concernées n’ont pas su trouver un compromis. Maintenant chacun ses préférences sur le choix des médiateurs, mais il me semble que dans une démarche de résolution des conflits, les parties en cause ne peuvent imposer leur « médiateur » ou exclure d’autres...

    • 30 avril 2010 à 08:46 | Boto (#1954) répond à L'essentiel

      Ary tamin’ny fifanarahana tany Dakar I sy II, nilaza ve io fa i le8 no prezida ary i Ratsiraka hatao hazao lambo amin’ny alalan’ny Mpampandry Tany ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? Le8, Tsy hadalan’i Abulaye Wade no mitazam-potsiny anao ankehitriny satria tsaroany loatra ny nandakanao azy ambavafo tamin’ny nitsipahanao ankitsirano ny zavatra ny nifanarahana nataonao sonia.
      Ho avy koa ny an’i Chissano tsy ho ela.
      Ry Zafy koa amin’izay de iny manara-drenirano iny ihany sitrany ahay mba mahazo co-prezidansa ny ekipan’ny tena.
      Ka mba inona moa no tenenin’io Zafy io raha averina amin’i le8 sy ny TIM rehetra ny fahefana, de avela amin’izay hanaovan-dry zareo azy eo indray Gasikara ??????????????????????
      Hoatran’ny hitako ery i le8 miteny an’eritreritra hoe, « O ry Chissano a, f’angaha tsy tadidinao ny nanaovako an’i prezida Wade sy Ratsiraka tamin’ny Dakar I sy II, efa fay i Wade fa ny an’ialahy sisa. »

    • 30 avril 2010 à 16:08 | RAVELO (#802) répond à Boto

      Toa mitonontonona tsy terena akory ingahy boto izany ;Tsy misy filazana mihintsy hoe homena an’i RAVALOMANANA ny fahefana ;mbola asiana fifidianana aloha ka raha ny fahitako azy dia na ianao aza efa mahafantatra fa i RAVALOMANANA ihany no ho lany eo,sa ahoana ? maninona no ataonao hoe raha omena an’i RAVALOMANANA ny fahefana dia ho itan’i ZAFY eo ny hanjò azy ? efa mihaiky sahady an !!!!!

    • 1er mai 2010 à 08:35 | Boto (#1954) répond à RAVELO

      Ravelo !

      Aza avadika ny resaka. le8 dia tsy ho lasa prezida na oviana na oviana intsony. Tsy hain’ise ve fa ny alika no miverina amin’ny naloany !

      Raha ny fahitanao azy hoy ianao dia efa mahafantatra aho fa i le8 ihany no ho lany ; lanin’i Tsiafahy angamba ny tena izy.

      Aleoko lavitra mieritreritra ny hoe i ravelo no lasa prezida fa tsy le8. Sao dia mihevitra aloha i ravelo fa tombontsoa iraisana no nampitambatra ny mouvance madagasikara.Na ianao aza ve tsy tafihomehy ihany t@ voalohany fa ry zafy sy ratsiraka nitambatra amin’i le8. tsy hafahafa ve izany hoy ianao. ka maninona raha izy telo lahy no hatambatra prezida ao dia izay hifanarahany ao, sa ahoana. Amiko tsy misy olana mihitsy izany.
      Bonne chance Ravalo( ah ! ah ! ah ! tsy ra8 fa ravelo).

  • 30 avril 2010 à 08:47 | mamy (#733)

    Accord, c’est le grand mot de l’année !! Ra8 a t il lui mis en place les accords de Dakar !!! Non je ne pense pas. Je ne suis pro de personne, mais il faut dire que vu les items des accords de Maputo, devenir president de Madagascar, c’est devenir president sans pouvoir diriger une nation. Un president sans porte feuille et sans pouvoir ca sert à quoi ? Dans mon jargons, j’appelle cette situation être un pantin politique. Je pense qu’Andry a eu raison de ne rien appliquer de cet accord. Par contre toutes les tentatives de mettre en place des élections libres ont tous été torpillées par l’opposition. Et si c’était pour des raisons valables, je le comprendrais, mais à chaque fois c’étaient pour des raisons d’intêrets personnels des cadres dirigeants. Il y a que les elections qui mettraient fin à la crise mais personnes ne veut si mettre car le gateau économique de Madagascar, n’est pas encore partagé. Nous réclamons des élections libres pour mettre fin à cette cacaphonie politique qui affame et plonge le pays dans une crise terrible pour le peuple !!!!

  • 30 avril 2010 à 11:13 | Raol (#529)

    Cette crise va durer éternellement ? Non, quoi que ces gens malintentionnés fassent, cette crise va se terminer. Mais, si vraiment les élections seront organisées par des entités libres et indépendantes, si celles-ci seront supervisées ou suivies de près par la CI, pourquoi tant de conditions ? Si Ravalomanana compte rentrer dans le pays, amnistié, pourquoi n’accepterait-il pas la feuille de route proposée ? Ses partisans affirment que le peuple malagasy l’aime encore, il va sans dire que la majorité va voter pour ses parlementaires, il aura le droit de proposer un PM, ces mêmes parlementaires vont voter une loi d’amnistie générale (y compris concernant ses actes de tuerie...). Alors, pourquoi pose-t-il (Cher Mr Ravalomanana) encore des conditions que l’on peut qualifier d’inacceptables ? Peut-être parce qu’il n’est pas si sûr que cela, parce que peut-être la majorité ne votera plus pour lui sans qu’il les presse ou les amadoue. C’est peut-être pour cela qu’il, et ses partisans, exigent encore l’application de Maputo et d’Addis-Abeba qui sont, preuves à l’appui, caducs et non adaptés à la situation réelle. Alors, je ne peux dire qu’avec ou sans accord à Pretoria, la crise doit être terminée dans les plus bref délais. Seules solutions : les élections ! Vive les malagasy.

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