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Antananarivo | 01h17
 

Editorial

Autour d’un café à Addis

mercredi 29 avril 2009 |  3307 visites  | Patrick A.

Et si l’accalmie relative que l’on relève depuis Samedi avait tout à voir avec la perspective de la réunion du Groupe international de Contact sur Madagascar qui aura lieu à Addis-Abeba (Éthiopie) ce jeudi 30 avril ? À la veille de cette réunion, chaque partie est attentive à ne pas attirer la désapprobation de la Communauté internationale.

Calme relatif

Pour la HAT, le challenge des derniers jours a été d’essayer d’imposer son ordre sans trop apparaître comme dictatorial. Aussi a-t-on a effectué des arrestations, mais les peines de six mois de prison avec sursis rapidement prononcées pour les manifestants « ordinaires » ont cherché à concilier fermeté et indulgence. Dans le même temps, à travers par exemple les encarts publicitaires qui sont apparus dans les journaux quotidiens depuis quelques jours, la HAT a attiré l’attention de la communauté internationale sur le désir de normalité au sein de la population. En mettant en avant les excès de la gouvernance Ravalomanana, elle a aussi interpellé : peut-on pénaliser par des sanctions la population d’un pays aussi pauvre après avoir longtemps fermé les yeux sur une situation non satisfaisante ?

Faute de pouvoir rassembler de grandes manifestations, le challenge pour les partisans de la légalité et/ou de Marc Ravalomanana a été d’occuper le terrain médiatique par d’autres types d’action ; comme un révérend Andrianalijaona qui a tenté devant les caméras de télévision de négocier un accès pacifique à la Place de la Démocratie. L’annonce partielle d’un gouvernement qui démontre que la légalité rassemble au-delà des partisans classiques de Marc Ravalomanana et que des techniciens n’ayant pourtant pas une image politicienne marquée n’hésitent pas à s’y afficher va dans le même sens. Le tout étant relayé par une Radio Mada qui existe toujours même si trouver la bonne fréquence nécessite un peu de patience.

Dans ce petit jeu, la personne de Marc Ravalomanana semble avoir été légèrement mise entre parenthèses. Vu que la question de son retour était considérée comme non négociable par les deux parties, l’ONU semble avoir choisi d’imposer une solution au moins provisoire en adressant à Andry Rajoelina l’invitation au sommet sur la crise financière internationale qui aura lieu du 1er au 3 juin à New York.

Qui y sera ?

Reste néanmoins à savoir si le jeu diplomatique a complètement dépassé les étapes de la médiation (on aide les parties à négocier) et de la conciliation (on suggère une solution) pour arriver à un véritable arbitrage (on impose une solution). La liste définitive des participants à la réunion d’Addis-Abeba sera un premier indicateur de cette volonté ou non.

Début avril, Tiebilé Dramé, émissaire des Nations unies, déclarait que ce groupe qui observait la situation à Madagascar depuis Addis-Abeba comprenait les Nations unies, l’Union africaine, la SADC et l’Organisation Internationale de la Francophonie. La France a annoncé qu’elle participerait aussi à la réunion d’Addis en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations unies. On sera donc attentif sur la présence éventuelle d’autres pays réputés écouter avec plus d’attention les thèses de Marc Ravalomanana comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne.

La récente mission d’observation de la SADC à Antananarivo a pris soin de se montrer particulièrement discrète sur le plan médiatique. Y aura-t-il des représentants de celle-ci de plus haut niveau qui se feront entendre plus bruyamment à Addis-Abeba ?

Côté malgaches, le ministre des affaires étrangères de la Transition, Ny Hasina Andriamanjato, et le vice-amiral Hyppolite Ramarosona ont déjà rejoint la capitale éthiopienne depuis Lundi. Comme Marc Ravalomanana devrait selon toute vraisemblance représenter son propre camp, il sera intéressant de voir si Andry Rajoelina sera devant les platines des micros d’Antananarivo ou d’Addis et quel genre de mélodie diffusera-t-il. Sous peine d’être quasiment persona non grata à New York dans un mois.

Inlassablement, la communauté internationale demande une sortie de crise pacifique, constitutionnelle et durable. Pour cela, nul doute qu’elle mettra en jeu la carotte des aides pour pousser par exemple la HAT à accepter un calendrier électoral beaucoup plus rapproché, des structures de transition plus acceptables, notamment sur la tutelle des questions de sécurité, et un retour possible de Marc Ravalomanana avant la fin juin, ne serait-ce que pour pouvoir se présenter à des élections.

Sortie « constitutionnelle »

Au cours des conversations, on peut penser que seront évoqués les points soulevés en filigrane du dernier arrêt de la Haute Cour Constitutionnelle. Chaque camp a revendiqué la victoire juridique à la sortie de cet arrêt. Les choses semblent plus subtiles.

Les hauts magistrats ont bizarrement jonglé entre une certaine tolérance vis-à-vis des formes juridiques et l’obligation de les respecter pour éviter de répondre abruptement sur la légalité des ordonnances ayant mis en place la HAT et ses pouvoirs. Mais ils font comprendre que si on les y obligeait de la bonne manière (en respectant par exemple à la lettre l’article 114 de la Constitution), ils seraient bien obligés de se montrer un peu plus bavards.

S’exprimant sans en avoir l’air, la HCC souligne que si elle a entériné le 18 mars le transfert des pouvoirs présidentiels à la HAT, c’était parce que Marc Ravalomanana lui-même avait de fait abrogé certaines dispositions constitutionnelles par son ordonnance du 17 mars 2008. L’ancien Président aurait donc mieux fait de prendre quelques cours de droit au National Leadership Institute avant de signer sa copie. Mais la lettre de la HCC du 18 mars n’a pas la valeur d’un véritable arrêt, et Andry Rajoelina non plus ne doit pas considérer qu’il a bénéficié d’un blanc-seing.

Au contraire, l’arrêt du 23 avril rappelle à deux reprises un des principes fondamentaux de la République : la séparation des pouvoirs. Et dit noir sur blanc que la situation requiert une large concertation, dans un cadre participatif et inclusif réunissant toutes les forces vives de la nation.

En Éthiopie, pays d’origine du café, donc à Addis-Abeba, la dégustation du bunna prend parfois un peu de temps. Mais ce rituel a la vertu, non seulement de permettre d’apprécier un excellent nectar, mais aussi de créer une convivialité où l’on peut dénouer les langues et lier des conversations. Espérons donc que ces quelques notions de droit et de bon sens auront eu le temps de bien tamiser dans les esprits.

19 commentaires

Vos commentaires

  • 29 avril 2009 à 08:49 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Madagascar a vécu plusieurs vies en politique.En 1991,il y a un texte appliqué à VALEUR CONSTITUTIONNELLE.Arrêtons de palabrer pour sauver quelques têtes pensantes.En 19 mois,le « CHANGEMENT » souhaité par la population devra être palpable.Que Monsieur RAVALOMANANA profite de ses vacances chez les « africains » et que les « orphelins » TIM restent calmes pour une pause en politique.Le « régime RAVALOMANANA » est banni pour un certain temps.Il faut que les fanatiques de TIM trouvent un autre terrain de jeu pour se défouler avant le retour du « MESSIE ».Manandafy,après être conseiller-spécial veut continuer l’aventure de Monsieur RAVALOMANANA.Un peu d’honnêteté intellectuelle,Monsieur Manandafy même si vous n’avez pas de scrupule en politique nationale.
    Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa

    • 29 avril 2009 à 10:17 | mimi (#426) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Si vous voulez donner sa chance à votre HAT ça vous regarde.
      Tout d’abord apprenez leur la signification de force vive de la nation, le respect de la Constitution, le respect du Droit de l’Homme, le respect de la Démocratie et d’éviter les génocides s’ils veulent rester encore là assez longtemps et en vie.

  • 29 avril 2009 à 09:00 | starsky (#2226)

    Votre analyse, bien que très pertinente, ne pose pas à mon avis la bonne question à savoir cette réunion permettra-t-elle de résoudre notre crise actuelle ?

    Au risque de jouer les oiseaux de mauvaise augure, la réponse est évidemment NON !

    En effet, la crise actuelle n’est plus une affaire entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Elle a pris des proportions bien plus importantes et a inclus des personnes à opinions diamétralement opposées.

    Ainsi, si dans un premier cas, si la communauté internationale pousse Marc Ravalomanana à la sortie, ce qui est évidemment peu probable, et que ce dernier accepte sans coup férir, ses « compagnons de lutte » l’entendront-ils de cette oreille et se laisseront-ils faire ? A la limite, je pense que ce serait possible dans la mesure où ils n’ont que le culte de personnalité pour seule motivation.

    Dans un autre cas, si la communauté internationale, forcent Andry Rajoelina et la HAT à composer avec Marc Ravalomanana pour former un gouvernement d’union nationale, et de facto laisser tomber toutes les accusations portées en son encontre, ses partisans accepteront-ils cette idée ?

    Dans les deux cas, le doute est permis.

    Alors quels sont les véritables enjeux de ses rencontres ? La communauté internationale rêve de refaire le coup du Zimbabwe où elle a forcé les deux belligérants (Mugabe et Tsvangirai) à former un gouvernement d’union.

    Espérons qu’elle réussisse là où tous les acteurs (les sages) nationaux ont échoué. Comme il a été si souvent claironné dans ces colonnes que le dialogue est la seule issue à cette crise, prions pour que ces rencontres ne soient pas que bavardages et papotages autour d’un bon bunna. Sinon il aurait fallu faire l’économie de tout cet argent gaspillé et travailler sous l’impulsion de notre Môkafé national !

    • 29 avril 2009 à 09:20 | starsky (#2226) répond à starsky

      Je viens de recevoir un complément d’informations sur ce que sera cette réunion :

      Réunion Consultative sur la situation à Madagascar, Addis Ababa, le 30 avril 2009 à 15h00, Salle plénière, Centre de Conférence de l’UA.

      Ordre du jour :

      1.Mots de bienvenue – UA

      2.Echange de vues sur les modalités de fonctionnement du Groupe de contact sur Madagascar

      3.Echange de vues sur la situation à Madagascar et l’évolution des efforts en vue du retour à l’ordre constitutionnel à Madagascar

      4.Discussion

      5.Adoption du communiqué final

      Qui seront présents (à part les représentants de Madagascar) :

      Ce sera une réunion sur la base de l’expérience acquise des groupes de contact sur la Mauritanie et la Guinée, c’est-à-dire la Commission de l’UA, le pays assurant la présidence en exercice de l’UA (la Libye), le pays assurant la présidence mensuelle du CPS (Burkina Faso), les membres permanents (Chine, Etats-Unis, France, Royaume Uni, Russie, mais vraisemblablement représenté par la France) et les membres africains du Conseil de Sécurité des Nations Unies (Burkina Faso, Libye, Ouganda), ainsi que les Organisations internationales auxquelles appartient Madagascar ou auxquelles il est lié par des accords spécifiques de coopération (SADC, OIF, COI, ONU, UE).

    • 29 avril 2009 à 23:02 | tribun (#2036) répond à starsky

      ETHIOPIE
      En 1974 , destitution de l’empereur Hailé Sélassié Ier , par une junte militaire (le Derg) dirigé par Mengistu

      L’Érythrée déclare son indépendance en 1993 , de 1998 à 2000, faisant plus de 80 000 morts (Guerre Érythrée-Éthiopie).

      LYBIE,

      1969 Mouammar Kadhafi l’âge de 27 ans.à la tête d’un groupe d’officiers renverse le régime

      BURKINA FASO

      Le président actuel, Blaise Compaoré, est au pouvoir depuis le 15 octobre 1987 à la faveur d’un coup d’État au cours duquel son prédécesseur et frère d’armes, Thomas Sankara, a été tué. La période ayant suivi ce coup d’État a été dénommée “Rectification” par ses auteurs, en référence aux dérives et à l’autoritarisme dont le président Sankara a été accusé

      OUGANDA :

      Le 25 janvier 1971, Idi Amin Dada prend le pouvoir par un coup d’État.
      En 8 ans de pouvoir, le régime va être accusé de la mort ou de la disparition de près de 300 000 Ougandais

      Ça fait de sacrées relations des pays comme ça ! des donneurs de leçonS !!!!!

  • 29 avril 2009 à 09:14 | Fanantenana (#2241)

    Un nom a particulièrement retenu mon attention dans cet édito...
    celui du Vice-Amiral Hyppolite Ramarosona.
    Encore lui !!! décidément...

    Qui a voulu rencontrer le président Ravalomanana au nom des plus hauts gradés de l’armée sans vouloir présenter allégence et annoncé vouloir prendre leur responsabilité si la situation ne s’améliorait pas ?

    Qui a dirigé l’éphémère directoire militaire en tant qu’usurpateur sachant que 2 autres généraux sont plus gradés que lui ?

    Qui a transmis les pleins pouvoir à Andry Rajoelina en démentant qu’il n’y a pas eu de coup de force de l’armée alors que des images le montrent bien ?

    Et maintenant qui va aller défendre la HAT au sein de l’Union Africaine en tant que toutou de TGV ???

    Le Vice-Amiral Hyppolite Rarison Ramaroson !

    tsy menatra ve ianao vice-amiral ?

    • 29 avril 2009 à 10:11 | Bena (#494) répond à Fanantenana

      Ce Ramaroson Hypocrite (Ikotofetsy pour les intimes, à cause de ses pratiques à racketter les stagiaires militaires- Litabe vient simplement de son apparence physique) est un usurpateur. Qui dit qu’il est le plus ancien dans le grade le plus élevé ??

      Plus malin que lui, tu meurs. Faut faire attention à lui.

  • 29 avril 2009 à 10:41 | Rasoa (#1122)

    A M. Basile 22

    Mampalahelo ahy ity M. Basile Ramahefarisoa 22 ity rey olona e !

    Ganagana mody hoy ny fitenin-jatovo !

    Be théorie fa tsy dia mampifantoka ilay « théorie » satria mifono « haine » diso tafahoatra.

    La haine, si on ne la maîtrise pas, se transformera en maladie mentale !

    • 29 avril 2009 à 13:13 | racynt (#1557) répond à Rasoa

      Je pense que ce monsieur Basile est un de ces revenchards de 2002 . Qui sais, AREMA peut-être ? N’est-ce pas monsieur Basile ?

  • 29 avril 2009 à 13:37 | niry (#2306)

    Mais pourquoi diable la France ? Toujours la France ? Mais qu’est-ce qu’elle va encore fourrer son nez dans une réunion africaine ? Membre permanente de l’ONU ? Et pourquoi pas en tant que membre du Vatican ou de la confrégation des alcooliques anonymes ?

    Mais pourquoi toujours à vouloir régler les problèmes africains et vouloir représenter les autres membres permanents ? Quelle exclusivité possède donc la France ? Mais qu’elle nous laisse tranquille maintenant. On voit ce qui s’est passé dans sa médiation en Cote d’Ivoire !! Un pays coupé en 2 avec des soldats de l’ONU (ahaha, laissez moi rire) qui protège des rebelles contre une armée légaliste !!!!!

    France, t’es bien gentille mais, ca suffit !!!

    • 29 avril 2009 à 14:07 | Rasoa (#1122) répond à niry

      Bonjour M. Basile 22 !

      Aty amiko tena misy sady VAOVAO TSARA !

      Mibohoka be Ny Hasina ho any Addis Abeba e !! Jereo ao amin’ny top mada fa « ginagina » araka ny hiran’ny Poopy e !

      Nikatona teo anoloany ny varavarana fa tsy mila HAT izao tontolo izao !!

      IL N’A PAS PU PRENDRE UNE SEULE TASSE DE CAFé - IL N’A PLUS QU’A AVALER SON SALIVE

      Hoy i Poopy hoe :

      Ginagina tsy nahita - Ginagina teo !!

    • 29 avril 2009 à 23:24 | tribun (#2036) répond à niry

      T’as pas tout compris mon gars, sur la cote d’ivoire,
      C’est pas grave, je t’explique :

      Le 19 septembre 2002, des soldats rebelles venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle des villes d’Abidjan, Bouaké et Korhogo.
      La situation tourne rapidement à la guerre civile entre un sud tenu par le gouvernement et le nord tenu par les rebelles,

      Après plusieurs mois de combats, un accord de paix est ratifié par les principaux partis politiques ivoiriens et la rébellion, en l’absence du président Gbagbo qui n’a pas été invité à la discussion, à Marcoussis le 26 janvier et la force de paix française (opération Licorne) se déploie pour patrouiller dans une zone de cessez-le-feu.
      L’accord est dénoncé par les partisans du président qui pensent que trop de concessions sont accordées aux rebelles et que les Français soutiennent les objectifs politiques des rebelles. En novembre 2004,

      Dans la première semaine de novembre 2004, Laurent Gbagbo lance une offensive dans le secteur des villes rebelles de Bouaké et Korhogo. En réaction, la France demande le 5 novembre au Conseil de sécurité de l’ONU une extension du mandat de l’ONUCI, (l’ONUCI : Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire) afin qu’elle puisse s’interposer militairement aux combats entre forces gouvernementales et rebelles. Les Casques bleus s’opposent à l’avancée de l’armée ivoirienne. Le 6 novembre, les bombardements opérés par les FANCI (Forces armées nationales de Côte d’Ivoire) sur la zone de confiance, notamment à Man et Bouaké font 9 morts, des soldats français de l’opération Licorne. En riposte, celle-ci détruit deux avions de type Soukhoï et les hélicoptères MI-24 soit la totalité de la flotte aérienne ivoirienne. Les drones achetés à Israël sont saisis.
      Extraits de wiképédia

    • 30 avril 2009 à 01:07 | niry (#210) répond à tribun

      Ahah, le nigaud ! en tout cas, Tribun, il faut croire que tu sais juste lire (wikipédia), mais pas entre ses lignes...

      Ouvres tes oreilles, je vais te raconter mon histoire : il était un pays autrefois riche, très riche, modèle des manuels d’histoire car son Président était fort conciliant. A sa mort, les luttes de successions aboutissent à l’élection d’un Président beaucoup moins conciliant. Après maintes et maintes tentatives de déstabilisation intrareligieuse (chrétiens vs musulmans), socio-économiques et puis éthniques (nord vs sud) , ainsi qu’une féroce campagne de désinformation de la part de Rfi décrédibilisant le Président, et qui se soldera par le meurtre d’un journaliste vedette, un coup d’état « s’organise » pendant l’absence du chef d’état. [ici tu peux relire ton petit texte, Tribun] Le coup d’état est un échec. Le président parvient à revenir au pouvoir et à réarmer son armée légaliste . Paniqués les fomenteur du coup d’état et soutien des rebelles, en appellent à l’ONU qui envoie l’opération licorne composée de (oh ! surprise ?!) 60% de soldats français. La ligne de démarcation partagera désormais le pays en 2 avec les rebelles au nord, très protégés par Licorne, des soldats légalistes du sud..

      Voilà mon histoire Tribun, car contrairement à toi, je peux faire plus que bêtement copier-coller un texte.

    • 30 avril 2009 à 09:44 | tribun (#2036) répond à niry

      ha ! monsieur est dans le secret des DIEUX ? Monsieur connait tous les secrets d’état ??? Un diplomate de l’ombre ? incroyaaaaaabllllllleeeeeeeee
      Un James Bond !!!!!!!!!!!!!!!!
      Et pourquoi était il si riche cet état ???? et pourquoi ne l’est il plus6 ?????? cherchez le x de l’équation !!!!!! Monsieur James Bond !!! Il y a un paramètre qui manque et n’est pas près de revenir !!!!! lequel ?????

    • 30 avril 2009 à 09:50 | tribun (#2036) répond à niry

      « il faut croire que tu sais juste lire (wikipédia), mais pas entre ses lignes... »

      Entre les lignes rien n’est écrit !!! IL ne reste que l’imagination d’un romancier, et là ! dieu sait que l’imaginaire est sans limite pour des cerveaux dérangés

  • 29 avril 2009 à 14:01 | Andriambavilanitra (#1698)

    Et oui, apparemment le cas de la HAT est fait : Ny Hasina et la troupe HAT n’ont été reçu par aucune instance à Addis-Abeba...

    Effectivement, je pense que la HAT fait de l’auto-persuasion d’être acceptée par la CI et finir par s’auto-persuader de sa fin également.

    TGV s’est auto persuadé d’être attendu aux US en juin ???? peut être y ira t il, mais en reviendra t il ???

    • 29 avril 2009 à 14:20 | racynt (#1557) répond à Andriambavilanitra

      ce n’est pas vraiment étonnant, quand on s’auto-proclame président, on ne peut que s’auto-persuader que tout le monde va accepter comme Ravalomanana en 2002

    • 29 avril 2009 à 17:26 | Vitagasy (#304) répond à Andriambavilanitra

      En fait ca serait bien qu’il vienne a NY si il arrive a obtenir un visa touriste... Meme Ahmadinejad vient defendre sa position sur l’eradication de l’etat d’Israel donc pourquoi pas tgv a NY ?

      Cela dit il faut qu’il bachote un peu ses dossiers car le sujet portera sur les solutions de sortie a la crise financiere mondiale devant les cameras du monde entier : recapitalisation des banques, gestion du risque de contrepartie, autorite financiere internationale, etc.

      Enfin, si il vient, on espere qu’il aura au moins le courage d’Ahmadinejad qui a donne une vraie conference de presse a Columbia University devant une audience qui ne lui a fait aucune concession (mais on ne l’y reprendra plus).

  • 30 avril 2009 à 00:36 | rom1 (#1140)

    L’arrestation de ce soir est la goutte qui fait débordé le vase...on voit dans le regard de ces gens torse nu et de cette femme a la sortie du carlton la même expression que les prisonniers avant de monter dans les trains pour les camps en 39/45....

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