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Antananarivo | 01h47
 

Editorial

Asseoir les assises

jeudi 12 mars 2009 |  2203 visites  | Patrick A.

Dès Mars 2008, soit pratiquement il y a un an jour pour jour, la branche du FFKM qui s’occupe des affaires nationales (Sefip) avait sollicité la tenue d’une concertation nationale.

Lorsque la crise politique actuelle a éclaté, la société civile a également proposé parmi les moyens de médiation une rencontre pour « normaliser le bon fonctionnement de la démocratie, des institutions de la République, de la décentralisation et de la saine concurrence économique ».

Accouchement difficile

Convention, conférence nationale, états généraux, assemblée... finalement c’est l’appelation « assises nationales » qui tient actuellement la corde.

À tour de rôle, tous les acteurs et observateurs de la vie politique ont évoqué la nécessité du dialogue. Les deux protagonistes principaux se sont déclarés prêts à discuter avec l’autre partie, mais les longues semaines qu’il a fallu subir avant même le début des négociations du Hintsy prouve que la simultanéité des intentions véritables n’a été atteinte qu’en de très rares moments, si ce n’est jamais. Chaque camp paraît trouver un malin plaisir, lorsque la situation sur le terrain semble tourner à son avantage, à imposer ses conditions sur la manière de discuter.

Ces temps-ci, c’est au tour du camp des opposants d’évoquer des problèmes de sécurité et de mettre en avant la « prise de responsabilité » de l’armée. Même en ayant la mémoire très courte, impossible de ne pas se rappeler qu’un certain Marc Ravalomanana disait pratiquement la même chose lorsqu’il s’était inventé une petite escapade à Toamasina et à Mahajanga. C’était il y a à peine deux semaines...

On sait qu’Andry Rajoelina a exprimé, il y a déjà pratiquement une semaine son agrément sur la tenue et les orientations de ces assises. Il semble se dérober aujourd’hui. Serait-il otage de ses troupes (Plate-forme de l’opposition et Comité National de Coordination) ou veut-il personnellement passer en force ?

Si l’opposition veut aujourd’hui snober ces assises nationales, c’est d’abord parce qu’elle peut jouer sur la méfiance au sein de l’opinion publique vis-à-vis de la tournure que le Président de la République pourrait donner à ce type de rencontre.

Les antécédants de Marc Ravalomanana ne sont pas, il est vrai, de nature à renforcer son image d’interlocuteur ouvert et de bonne foi. En 2002, il y eut les accords de Dakar qui ne furent jamais mis en oeuvre. Plus récemment, il y eut les « dialogues présidentiels » qui s’avérèrent plutôt être des monologues... Enfin, il y eut la fixation sur le MAP comme thème principal de discussion dans pratiquement toutes les déclarations durant cette crise. Le seul discours de repentance de mardi dernier ne suffit pas à convaincre pleinement de la volonté du Président d’ouvrir un véritable dialogue ouvert, y compris sur les thèmes qui lui font mal.

Le deuxième handicap de ses assises est qu’elles semblent avoir été hâtivement préparées, même si cela n’est pas forcément vrai puisque le Sefip réfléchit sur ce projet depuis un an.

En tout cas, elles ont été très mal « vendues » au public malgache, car il a fallu la soirée précédant leur ouverture pour que celui-ci apprenne que les invités se répartissaient en trois tiers : un pour l’équipe présidentielle, un pour les opposants, un troisième tiers pour les autres parties... Qui est censé représenter la portion de la société qui ne se reconnait ni en Marc Ravalomanana ni en Andry Rajoelina ? On ne le sait pas. Quels sont les points d’ordre du jour exacts de la rencontre ? Nous attendons de l’apprendre. Quel découpage exact a été retenu pour le calendrier de ces trois petits jours ? Il n’y a aucun moyen de le supputer. Quels seront les documents de travail ? On l’ignore.

Tout aussi inquiétant est le fait que l’on ne sait exactement quels pouvoirs sont effectivement dévolus à cette assemblée. Aucun groupe ne s’est solennellement engagé à reconnaître les conclusions qui en sortiront. Il est à craindre que les délégataires ne se présentent sans mandat clair des entités qu’elles représentent. Rien ne garantit donc que l’une ou l’autre partie ne se prévaudra de la légalité, du « vahoaka » (peuple) ou des deux pour mettre à terre le travail de trois jours.

Concilier urgence et réussite

Le contexte de quasi-guerre civile (les mots ont été utilisés par l’ambassadeur des États-Unis Niels Marquandt) et la déliquescence de l’État constituent d’autres handicaps pour ces assises. Mais ces deux éléments constituent également les raisons qui rendent la tenue de ces assises d’autant plus pressante.

Cependant, tenir les assises dans la précipitation serait gâcher nos dernières réserves. Le comité préparatoire doit clairement :

- Définir l’ordre du jour,
- Proposer et faire valider la liste des participants,
- Faire accepter par avance aux protagonistes les résultats pouvant déboucher de la rencontre,
- Expliquer à la population la démarche, et ce de manière transparente tant avant que pendant et après.

Les malgaches sont exaspérés. Le pillage nous guette à chaque coin de rue. Même les lycéens se caillassent en batailles rangées. On peine à dénombrer les morts. L’économie est ravagée, et pas plus la marchande de brèdes que l’industriel assis ne croient qu’elle se relèvera rapidement. Petits et grands malfrats font des calculs sur ce que peut leur rapporter la prolongation de la crise, se pourléchant les babines en repensant aux « bonnes affaires » que représentaient les barrages en 2002.

Les assises sont la dernière chance pour la paix. Refuser leur tenue serait opter pour la politique du pire, et aussi court-termiste qu’il soit, aucun politicien sensé ne peut imaginer qu’un boycott ne se paierait pas de manière « rapide et durable » par un discrédit profond aux yeux de la quasi-totalité de l’opinion publique.

Et puis, au-delà des calculs politiques à court et à moyen terme, est-il possible de simplement dire sans passer pour naïf qu’être patriote, c’est aussi être responsable ?

12 commentaires

Vos commentaires

  • 12 mars 2009 à 09:41 | loana (#734)

    inon no mahatonga izao crise izao ?
    Ravalo !!!
    inona no nampihantona ny fihaonana efa nisy ?
    Ravalo
    ect.. ; ;
    leo ny olona ary na disours tsara lahatra manao ahoana no hataon dRavalo de tsy hino ary tsy hatoky azy intsony

    • 12 mars 2009 à 15:43 | Mamitiana (#968) répond à loana

      « L’ÉVÈNEMENT DU 07 FÉVRIER 2009 À PARIS »

      Deux parties sont actuellement en confrontation directe ; elles sont menées par deux personnalités dont le point commun majeur est un ego surdimensionné.
      Le tragique événement du samedi 07 février dernier à Antananarivo implique des responsabilités partagées des deux protagonistes à un rapport que chacun définirait suivant ses propres opinions.
      D’aucun trouverait déplacé et indécent de traiter le sujet avec autant de légèreté. Mais c’est quand même une manière d’aider à comprendre pourquoi et pour qui les victimes ont perdu leurs vies.
      Le lecteur s’interrogerait aussi si un événement similaire pouvait avoir une autre issue dans un autre pays.

      RÉCIT D’UN TÉMOIN O-CUL-AIRE

      Ce samedi après-midi très ensoleillé, la ville est calme et les parigots vaquent à leurs occupations quotidiennes…sauf une foule qui s’avance pacifiquement vers le palais des Champs Élysées.
      Elle est conduite par un jeune disc-jockey descendant d’un rescapé du massacre de la Saint Barthélémy (*). Ce dernier (c’est le cas de le dire) a reçu une éducation très française transparaissant dans sa façon de rouler les “r”, au lycée africain de l’avenue Raphaël dans le seizième arrondissement.
      Ils sont là pour destituer démocratiquement le Président de la République contre qui ils ont trois griefs :
      -  être originaire d’un pays d’Europe de l’est,
      -  avoir un nom qui ne sonne pas vraiment “terroir français”,
      -  avoir remplacé dans son lit une sage-femme par une fille légère

      La foule est estimée par le reporter sur place de Radio Madagascar Internationale à 1.723.514,50 (car il a compté le cul-de-jatte sur chaise roulante dont je parlerai plus loin)

      À 150 mètres du portail du palais, le commandant de l’État Major Mixte Opérationnel essaie d’arrêter la foule en leur rappelant les menaces du Président : ”Vous n’êtes qu’une racaille pouilleuse et j’ai fait venir d’Allemagne le mercenaire Kärcher pour vous nettoyer”.

      C’est à ce moment-là que le leader qui porte le “fanilo” prend son goupillon pour bénir la foule en disant cette phrase à comprendre dans son sens profond : “je vais aller faire la sieste chez moi, à la Résidence des Charmilles”.

      (*) Note De L’auteuR : pour les incultes, les Huguenots avaient été massacrés cette nuit-là par les mercenaires catholiques à la solde du Vatican

      La foule continue donc d’avancer en chantant l’Internationale (**).
      Seul un ancien combattant des tirailleurs sénégalais entonne de sa chaise roulante le chant qu’on lui avait ordonné de chanter (senegaly nahazo baiko) : “marchons…marchons… (même si le pôvre ne le peut plus)…qu’un sang impur…”
      C’est une foule très homogène dont les revendications multiples peuvent être lues sur les pancartes :
      -  Réparation pour les 300.000 pesonnes massacrées en 1947. Mais la réponse a déjà été donnée “ce n’était pas des personnes mais des indigènes”
      -  Réparation comme ce qu’a obtenu le Président des États-Unis d’Afrique du Gouvernement italien, pour le pillage de nos ressources naturelles pendant la colonisation. Mais la réponse a déjà été donnée “en contrepartie nous vous avons donné notre culture, remerciez-nous plutôt bande d’ingrats”
      -  Je suis le petit-fils de Bokassa, rendez-moi mon héritage la rivière de diamant
      -  ….

      Des nostalgiques de la coupe du monde de 1998 réclament le retour d’Aîmé Jacquet pour former une équipe nationale enfin victorieuse composée de vrais français blacks et beurs.

      Des alter-mondialistes revenus du dernier forum demandent à l’Organisation Mondiale du Commerce de forcer la France à supprimer les subventions sur les produits agricoles. Mais le Directeur Général a déjà répondu “je ne peux pas à cause de ma nationalité”.

      Des experts en finances publiques demandent au Fonds Monétaire International (***) de geler les aides à la France. Mais le Directeur Général a déjà répondu “je ne peux pas à cause de ma nationalité”.

      Des juristes demandent le retrait de la loi sur le financement occulte des partis de droite.

      Un fervent de “Questions pour un Champion” demande “comment s’appelle la fille issue d’une liaison extra-conjugale de Mitterand” ?

      Bref, une foule unie pour la même action :
      installer un nouveau premier ministre issu d’un parti politique qui a obtenu 0,00% de suffrage dans les dix dernières élections.

      (**) N.D.L.R : pour les…, c’est le chant de ralliement des prolétaires qui dit “…c’est la lutte finale…”
      (***) N.D.L.R : le FMI est cette institution des États-Unis chargée de maintenir l’équilibre monétaire mondial et qui a ordonné aux banques centrales de donner des fonds aux mauvais investisseurs immobiliers, pour résoudre la crise financière

      La garde montée présidentielle (elle est à cheval … sur les principes) invite un groupe d’émisaires à entrer dans le palais.
      La petite délégation conduite par le Général Bob Denard engage alors les pourparlers avec la tenancière des lieux, une certaine Carla : une blonde qui s’est teinte les cheveux en châtain foncé et qui a ainsi ...bruni.
      Conversation :
      -  tu nous laisses nous installer ici et toi, tu rentres chez toi en Italie
      -  d’accord mais le Palais des Champs Élysées ne sera pas suffisant pour vous tous, prenez aussi le Palais Bourbon et le Palais du Luxembourg. Je vous recommande aussi d’intégrer dans votre gouvernement un médecin socialiste qui peut encore retourner sa veste sur sa triplure

      Le peuple (tiens, c’était donc le peuple !) s’installe alors dans les trois palais pacifiquement et sans coup férir (coup férir n’étant pas disponible ce jour-là).

      Quand tout d’un coup j’entends le crépitement d’une mitraillette UZI.

      Je me réveille !
      C’était Neny qui tape à la porte de ma chambre.
      Après mon “vary amin’anana sy kitoza”, je prends ma Renault 4 pour aller dans un cyber envoyer ce mel de mon adresse yahoo.fr.
      En prenant de l’essence à la station TOTAL, je me dis in petto (car je parle aussi italien) “ils sont vraiment partout ces françois” !

      Chez moi, ce lundi 09 février 2009

      Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé est purement fortuite dans ce récit surréaliste.
      Mais si ce n’est pas la vérité, Dieu que cela lui resssemble.
      QUE DIEU BÉNISSE MADAGASCAR ET LES MALAGASY DE CORPS ET DE COEUR !

    • 12 mars 2009 à 19:01 | objectivité (#372) répond à Mamitiana

      Mamitiana, je me suis beaucoup marré en lisant ton humour qui veut toutefois dire beaucoup de réalités à la fois stupides et inexplicables. Merci de nous faire sourrire ( même jaunâtre) pendant cette période si stressante. T’ES SUPER.

    • 12 mars 2009 à 21:04 | Vitagasy (#304) répond à Mamitiana

      Tres marrant !

      On attend la suite. Depuis le 7/2, vous avez plus d’un mois de terreau tres fertile.

      Priere d’integrer mes preferees :

      - le changement des serrures des ministeres par les opposants pour securiser leur prise,

      - la grosse deception du lendemain apres que les autres aient repris le controle en plein milieu du sommeil des vainqueurs de la veille, pas reglo, pas cool !

      - l’ultimatum de 72 heures, et le contre-ultimatum quand l’ultimatum ne convenait plus au train qui avait repris de la vitesse,

      - le colonel non-putschiste commandant les generaux,

      - la colere des mutins apres que le general n’ait pas tenu sa parole, donnee le couteau sous la gorge, et qui est revenu sur sa demission une fois peinard dehors,

      - la patate trop chaude entre France et ONU et archeveche,

      - le degonflage des pneus du coucou presidentiel (faute de trouver les cles ?),

      - le senegalais qui n’ose pas y aller mais qui demande aux 2 autres de venir a Dakar (tous les deux a bord de Force One ?).

      Il doit en avoir des meilleures encore que j’ai manquees.

  • 12 mars 2009 à 09:48 | xena (#774)

    Mbola ilaina ve ny fihaonana Andry TGV-Ravalo TIM ?Fanontaniana mipetraka ao an-tsain’ny maro io ankehitriny, ary rariny raha asiana valiny mazava !
    Raha ny marina dia efa nisy ny fihaonana ary efa nisy ny fepetra rehetra hampandehanana ny fihaonana, nefa tsy nahomby izany satria nivadika tamin’ny lamina nifanarahana ingahy Ravalo. Olona tsotra moa ny TGV ka nanaraka antsakany sy andavany ny fepetra, kay ilay Ravalo sy ny forongony tatsy ambadika efa nandamina ny tetika rehetra hahafahana manao ny herim-pamoretana ! Nanamafy ny heriny tany amin’ny ministera samihafa ingahy Rabemananjara, nanaisotra ireo fitaovana teny amin’ny 13 mei ilay jiolahim-boto PDS, nanafatra fitaovam-piadiana tatsy Afrika atsimo ny présidence ; Ary tamin’ny fihaonana fahatelo moa dia tsy tonga intsony ingahy Ravalo, satria lasa nametraka tany amin’ny faritany ny lamina hanatanterahana ny herim-pamoretana. Ny vokany moa dia ireny hitantsika mianakavy ireny avy eo.
    Noho izany dia tsy azo ekena intsony io Assise nationale io, ary tsy azo ekena koa io fanasan’ny filoha senegaly an’i Andry ho any Dakar hihaona amin-dRavalo io ! Fandrebirebena daholo fotsiny ihany izany. Ny vahaolana mahomby hamahana ny olana dia ny FIALAN-DRAVALO TSY MISY HATAK’ANDRO !

    • 12 mars 2009 à 18:24 | Mbarakaly (#978) répond à xena

      Hita ary tsapa aloha ankehitriny fa misy tokoa ireo mpandroba, Iza marina ary no manakarama azy ireny ? Sa fitia te hisompatra ny hafa fotsiny, na koa voahiraky ny vidim-piainana mafy loatra ?,sa fitia te hanararaotra ny zava-mitranga eto amin’ny firenena fotsiny ? Toa maha te hilaza hoe « TE HANANA FA TSY AFAKA » dia izay no vahaolana hita...
      Manaraka izany hita ihany koa ankehitriny fa ny « HERY TSY MAHALEO FANAHY », ny sandry tsy mitondra mankaiza e, mety maharesy anio fa solafaka ampitso, ny tiana ambara eto dia ireo nahery vava sy nenti-po amin’ny tsy ahoana.
      Faharoa,dinika tsy vita hatrizay efa lanin’ny kary,ka tsy aleo ve vahaolana hafa no tadiavina toy izay ho laniana eny ambony latabatra ny fotoana nefa toa tsy ahitam-bokany ? « Atsipy ny tady eny an-tandroky ny omby,fa atsipy kosa ny teny am-po no mahalala »

  • 12 mars 2009 à 10:07 | Hendre (#533)

    Tsara ho alaintsika tahaka ny zava-misy ao Ampefiloha araka ny nitanteran’ny Kidaona maraina ao amin’ny Radio Tana azy.

    Ny hevitra no samy manana ny azy (ao ny pro-TGV, ao ny pro TIM), fa rehefa ny fiarovana ny tanàna sy ny tombotsoany no imasohana dia miray hina.

    Enga anie ka izany koa ny ao an-tsain’ireo mpifanandrina ao an-tampony, ary tokony ho terena mihitsy ary ry zareo hanana izany toe-tsaina izany.

  • 12 mars 2009 à 12:37 | poiuyt (#584)

    Bonjour.

    Il n’y aura jamais de pour-parler ; tel est la ligne édictée par le quai d’Orsay, me semble-t-il ; ses sbires sont parvenus à appliquer avec succès un ourdi de longue date. Ils ont placé tous leurs pions sur l’échiquier de Tana ; chaque prise facilitant la suivante, ils sont sur le point de terminer, MAT ! Dire que c’est une nouvelle dictature qui pointe, il est tôt. Pauvre président, il semble que ses épaules ont toujours été inaptes à porter Mada, tellement peu de réactions il a montré quand il en avait.

    Doit on se donner rendez-vous à dans 7 ans ? Ce jour-là ce serait normal que ce soit un côtier du nord, et il faudra qu’il soit français. madagascar sera tjrs lanterne rouge, comme si il était maudit ;

    Doit-on appeler la justice divine pour ces soi-disant croyants mais malfaisants. Faites-le si vous y croyez, ce serait bien pour le futur. Ils sont légions !

  • 12 mars 2009 à 12:45 | poiuyt (#584)

    (suite)

    ourdi : c’est le plan qui est ourdi.

    Il y a peu de poste aujourd’hui. Vous êtes découragés, écoeurés ; quoi qu’il arrive, il faut voir la face agréable, s’abstraire le reste, s’abstraire du reste. Il va être dit dans les réunions du gouvernement français que la france a repris du poil en franceafrique. Salut.

    • 12 mars 2009 à 13:19 | titi (#219) répond à poiuyt

      les luttes populaires sont nourris de frustrations successives pendant plusieurs années comme en France d’ailleurs.
      Elle sont présente quand les dirigeants ne fonts pas ce qu’il faut ni dans la transparence du pourquoi des motifs de la misère des gens pendant qu’ils affichent des moyens qui ne sont pas comparable aux avantages des élus comme dans les pays démocratique (voir les ministres norvégiens qui circulent en bus).
      Dire rendez vous dans 7 ans aux futurs gouvernants de ce pays est déjà trop !!! ça ne leurs donneront pas de leçons pour bien travailler pour le pays,
      Moi je leur donne 5 ans pour faire leurs preuves, ils auront peut être le temps de s’enrichir mais pas au point de s’acheter un boieng, et s’il ne font pas l’affaire on les remplace que ce soit par la rue quand le code électoral est truquée et favorise le monopole d’un parti unique, soit par les urnes pour un verdict populaire clair et sans triche.
      C’est ce qu’on appelle l’évolution d’une société, la France et les USA ont traversé des guerres plus dures pour en arriver à leur état d’esprit, autant les chinois ont aussi souffert des décennies sinon des siècles pour avoir une société cohérente et discipliné, il faut que Madagascar la traverse pour avancer

    • 12 mars 2009 à 15:03 | poiuyt (#584) répond à titi

      Les meilleurs Présidents pour Mada sont Ratsimandrava et Ravalomanana le Retour ; ( je le dis au présent ) ; Si vous avez remarqué, ils sont tous très activement haïs par la colonisatrice ; un a été décédé, l’autre ne le sera pas car les temps ont changé ; C’est vraiment dommage pour vous, et honte aux malgaches qui font passer leurs intérêts terrestres avant celui de Mada en s’asseyant sur Mada, et même et l’empalant ; Oui ces gens-là sont pour sûr les derniers à être croyants, car la peur de tuer éloigne un quidam du sommet politique ; Les croire croyants en croyant n’engagent que ce qui les croient ; trop gentils ! La terre est injustice, il faut être fort et pratiquer l’injustice, c’est ce qu’il faudrait faire pour qui peut. Ils l’ont compris, mais sont-ils forts ou opportuns ? Regardons ailleurs, c’est plus beau !

  • 12 mars 2009 à 13:14 | zana47200 (#227)

    A Loana et Xena !
    Qu’est ce que vous entendez par le peuple ? Est ce que c’est le peuple qui a rejeté l’assise ou les sbires d’Andry Rajoelina car apparemment ce dernier est d’accord pour y assister mais ce sont les sous-officiers et quelques nouveaux noms et groupes qui ont dit non.
    Ils auraient dû se manifester depuis au lieu de faire de Andry Rajoelina un bouc émissaire.

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