- La connaissance lunguistique est plus que nécessaire
Un métier avantageux, permettant de visiter de nombreux sites et régions parfois inaccessibles pour les locaux, les guides touristiques ont ce privilège sans payer le moindre sou. En effet, que ce soit un circuit simple, d’une semaine à 11 jours , ou bouclé, plus de 15 jours, voire un simple tour de ville, le tarif d’un guide touristique tourne autour d’Ar 35 000 à Ar 40 000 par jour. Mamy R., nous explique en quoi consiste son métier et raconte ses derniers itinéraires.
Pilier du voyage
- Les contreforts d’ Isalo, une destination privilégiée des touristes
Les guides doivent posséder des critères spécifiques outre les formations suivies pendant les années d’études. En premier lieu, un guide se doit d’être capable de parler au moins deux langues étrangères dont l’anglais et le français. Cependant, il doit aussi être apte à communiquer avec les différentes ethnies. En second lieu, il doit maîtriser l’histoire et la géographie avec les us et coutumes des régions à visiter. De l’endurance physique aussi car un circuit dure en moyenne une semaine et, outre les voyages en voiture, les visites des sites se font d’habitude à pied. Savoir s’adapter à de nombreuses situations, par exemple, les difficultés par rapport aux accidents ou des problèmes qui peuvent survenir pendant les voyages. Bref, satisfaire les touristes, répondre à leurs besoins, une disponibilité à toute heure, une connaissance de tout ce qui se passe sur la route, être habilité à répondre aux différentes questions des touristes tout au long de la route. Un guide sert alors de médiateur entre les locaux des régions visitées et les touristes.
Itinéraires
« Le travail d’un guide débute par l’accueil des touristes à l’aéroport et ne se termine qu’ à leur départ », affirme Mamy. « Je reviens d’un long périple avec 25 personnes, pendant 10jours. De Tana à Antsirabe, nous avons visité des fabricants de marmites à Ambatolampy, des artisanats en rafia au bord des routes, le Parc Analamanga, une confiserie, le lac Tritriva et Andraikiba. Nous avons suivi le parcours allant vers Ambositra , Fianarantsoa, Ambalavao (cave à vin et papier Antaimoro), Ranohira et Parc Isalo-, Ilakaka, en passant par Sakaraha et la plage d’Ifaty, pour finir à Toliary, et là, nous avons pris l’avion pour le retour. Arrivée à Tana, nous avons fait le tour de la ville pour voir le Palais de la reine,croc farm, le lac Anosy, l’allée des bijoutiers », raconte Mamy. « C’est un exemple de circuit, mais c’est toujours différent à chaque voyage », renchérit-il. « Au retour, les touristes nous font savoir leur satisfaction en nous donnons des pourboires », termine-t-il