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Divers

Droits Humains

Apprendre à respecter les droits

mercredi 5 décembre 2007 |  521 visites  | Volana R.

Une semaine pour conscientiser et se conscientiser. Le district de Miarinarivo a été choisi pour accueillir le lancement de la semaine sur les Droits humains.

« C’est une forme de la décentralisation, donc plus près de la population, mais aussi parce qu’il renferme des ONG actives en la matière », explique le chef de district Jean Claude Ravelonarivo.

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme date maintenant de 59 ans. La cérémonie fut ainsi le début d’une année de célébration, ce jusqu’au 12 décembre 2008. « Même si Madagascar a été élu membre du Comité international des Droits Humains auprès des Nations Unies, en mai dernier, il reste encore beaucoup de choses à faire, souligne Sara Sighinole, spécialiste en Droits Humains auprès du PNUD Madagascar. Il est vrai que des efforts ont été fournis, tant du côté de l’Etat que des organismes œuvrant dans le domaine. Mais la population n’est pas toujours consciente de leurs droits ni de ce qu’ils doivent faire en terme de leurs respects ».

Des mécanismes de recours

En collaboration avec le Système des Nations Unies, les Droits fondamentaux commencent à être vulgarisés sur le territoire. Il existe maintenant trois Cliniques juridiques, dites « Trano Aro Zo (TAZ) où des consultations gratuites sont offertes à la population, désireuse d’en savoir plus sur ses droits, et surtout mises en place pour les personnes qui s’en sentent bafouées, à Andranomanelatra (CDA), à Fort-Dauphin et à Manakara. De ces Cliniques, les personnes sont dirigées vers le Personnes concernées au sein de la Justice. Une autre action concerne la redynamisation de la Commission nationale des droits humains (CNDH).

Madagascar, qui a ratifié des traités, conventions et déclarations d’intention pour la mise en œuvre de l’instauration des droits humains dans le pays, est également disposé à instaurer les lois internationales, comme la lutte contre les tortures, la formation de magistrats. A Miarinarivo, déjà, un centre de consultation ambulant est mis en place, à l’image du centre « Mifohaza » des victimes du non-droit qui y est déjà installé, comme à Antananarivo.

Ce jour, une séance de recueil de témoignages est organisé au Palais de la Justice, à Anosy, et demain jeudi, la restitution des recommandations des deux parties, soit l’Etat et les ONG, sur la situation à Madagascar.

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