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mercredi 15 mai 2024
Antananarivo | 05h07
 

Editorial

Animaux politiques et étoiles

mardi 9 juin 2009 |  1848 visites  | Patrick A.

Le retour à Antananarivo de l’émissaire de l’ONU Tiébilé Dramé marque l’entrée des entretiens du Carlton dans une nouvelle phase. Cette phase, la troisième, risque de s’avérer la plus difficile puisqu’elle va porter notamment sur la question de l’amnistie et de la répartition des postes au sein des institutions de transition.

L’animal politique étant carnassier de fauteuils, les tentations pour chaque camp d’assurer de quoi satisfaire les appétits immédiats et futurs vont rendre la tâche délicate aux trois dresseurs des Nations Unies, de l’Union Africaine et de l’Organisation Internationale de la Francophonie (Tiébilé Dramé, Ablassé Ouedraogo et César Coly, ambassadeur du Sénégal).

Cependant, le fait que ces négociations continuent constitue déjà une petite victoire. Et à la lumière de ces démarches, l’optimiste tente de percevoir dans les gestes parfois sensationnels des uns et des autres, davantage des postures pour inciter les autres parties à conclure vite que de réels facteurs de blocage.

On peut interpréter ainsi la déclaration de la Comesa évoquant la possibilité d’une intervention militaire. Alors qu’aucune sanction concrète n’a encore été prononcée personnellement contre les auteurs du coup d’État, une intervention par la force ne pourrait se dessiner qu’après que toutes les autres options aient été épuisées, ce qui nécessiterait quand même plusieurs mois, et ce d’autant plus que contrairement à la SADC, la Comesa en tant que telle ne dispose pas d’un bras armé. Nul doute que la plupart des diplomates pensent tout au plus à l’envoi possible d’observateurs militaires qui seraient chargés de veiller sur certains aspects d’un schéma agréé par les différentes parties malgaches.

Le sujet qui sera évoqué en premier au Carlton ce jour est l’amnistie. Cette question sensible est évidemment motivée par l’éligibilité à de futures élections de personnes comme Pierrot Rajaonarivelo, mais aussi par le sort de toutes celles qui ont des soucis réels ou potentiels du côté de leurs casiers judiciaires. On pourrait légitimement discuter longuement du caractère politique ou de droit commun de ce qui affecte les uns et les autres. Mais plus la question sera tranchée tôt et globalement, plus rapidement ils retrouveront leur liberté d’action pour se mettre en valeur en vue de futures élections.

Vis-à-vis de cette question de l’amnistie, Marc Ravalomanana représente un cas un peu particulier. Il n’est pas, à l’heure qu’il est, condamné définitivement, mais il ne peut se permettre d’exercer de recours pour ne pas donner l’impression de reconnaître une quelconque légitimité aux actions diligentées contre lui par le gouvernement de la HAT. De ce fait, ses intérêts rejoignent largement ceux de la mouvance Ratsiraka en ce qui concerne l’annulation rapide de toutes les actions de la Justice. La conclusion d’un accord faisant office de Constitution provisoire et incluant une amnistie dès cette semaine simplifierait énormément la situation.

Au contraire, Andry Rajoelina ou Monja Roindefo ont intérêt à retarder la résolution définitive de la question de l’amnistie, en la confiant à une future assemblée de la transition, voire pourquoi pas en la reportant après des élections législatives. De leur point de vue, le plus longtemps leurs adversaires auront un fil à la patte, le mieux ce sera. Certains partisans de la HAT rêvent peut-être, mais hélas pour de fort mauvaises raisons, d’une Commission Vérité et Réconciliation façon Afrique du Sud ou Burundi qui nécessiterait plusieurs mois.

Du côté de Nouakchott

Pour ce qui est de la répartition des sièges, on sait que dès le départ, la Communauté Internationale a comparé le cas de Madagascar avec celui de la Mauritanie. Il n’est donc pas inintéressant de voir que pour ce pays, dix mois après le coup d’État (faudra-t-il que Madagascar attende autant ?), un accord a été obtenu la semaine dernière à Dakar. L’intervention d’un Groupe de Contact International a été déterminante, et l’on retrouve dans ce groupe certains de ceux qui interviennent dans la crise malgache comme les Nations Unies, l’Union Africaine et l’OIF.

Les accords de Dakar prévoient que le président mauritanien légal signe un décret portant formation d’un gouvernement transitoire, avant de démissionner volontairement pour être remplacé conformément à la Constitution par le Président du Sénat.

Le gouvernement d’unité nationale, composé à part égale de pro-putschistes et d’anti-putschistes aura à sa tête un Premier ministre nommé par le chef des putschistes.

Les accords prévoient aussi une amnistie politique, et la mise en place d’une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) composée à part égale de personnes favorables et opposées au putsch, et qui sera présidée par une personnalité indépendante choisie par un large ensemble de représentants de la société civile.

Un tel schéma pourrait-il être transposé à Madagascar ? Difficile de se mettre dans la peau des principaux protagonistes pour répondre à une telle question. On ne sait si Marc Ravalomanana considèrerait une telle forme de retour comme conforme à sa conception de la légalité. D’un autre coté, les appétits électoraux ne se cachent plus. Si Andry Rajoelina se montre toujours opposé à un retour au pays de Marc Ravalomanana, il ne dit plus non, dans une interview au journal français La Croix, à la possibilité d’une élection présidentielle avant la fin de l’année. En échange de l’autorisation de se présenter à l’élection présidentielle, il pourrait être amener à faire quelques autres concessions.

« Tout ceci n’est pas simple. Il est plus facile de se lancer dans une guerre que de faire la paix. Il est plus facile de blâmer autrui que de s’examiner soi-même ; il est plus facile de voir ce qui nous distingue, plutôt que ce que nous avons en commun. Mais il faut choisir le bon chemin, et non le plus facile. » Ces mots de Barack Obama destinés au monde musulman, prononcés au Caire la semaine dernière, trouvent une résonance particulière dans le contexte malgache. Il est sûr qu’un accord au Carlton ne serait qu’un préambule à une authentique réconciliation, mais les étoiles de cet hôtel permettent au moins de rêver à l’Amérique.

17 commentaires

Vos commentaires

  • 9 juin 2009 à 07:05 | nivojoe (#411)

    Bonjour à tous,

    Je suis désolée de m’écarter du sujet mais j’aime bien cet interview de La Croix :

    Vous venez d’avoir 35 ans et, selon la Constitution en vigueur, vous êtes trop jeune pour pouvoir vous présenter à l’élection présidentielle. Souhaitez-vous que cette règle soit modifiée ?

    Il ne faut pas changer la limite d’âge en fonction d’une personne. Il faut regarder plus loin. Faut-il une limitation ? Si demain la population voulait voir un jeune diriger le pays, va-t-on le bloquer ? Et si l’on instaure une limite d’âge, ne faut-il pas se pencher sur l’âge du président en exercice ? Les fonctionnaires partent à la retraite à 60 ans : ne pourrait-on pas imaginer que les candidats n’aient pas plus de 60 ans ? Ce sont des sujets sur lesquels nous consulterons la population.

    Vous avez déclaré à plusieurs reprises que vous ne seriez pas candidat à la prochaine présidentielle. Le confirmez-vous ?

    Pour le moment, je pense qu’il est prématuré de donner une réponse. Cela dépendra de la Constitution et du souhait de la population. Celle-ci a voulu instaurer un changement à Madagascar, et on l’a fait. Candidat ou pas, je suis persuadé que je participerai toujours au développement de Madagascar.

    Il fût un temps, 2000 jeunes de tout madagscar se réunirent à Antananarivo.

    Au bout de trois longues journées de discussions et de débats, ils trouvèrent enfin UNE résolution : ils recommandent la suppression des dispositions constitutionnelles limitant à 40 ans l’âge minimum d’un candidat à une élection présidentielle.
    Heureusement que le travail laborieux porta ses fruits : un pactole de 200 millions d’ariary, ça en valait la peine non ?

    NB : surtout APOLITIQUE

  • 9 juin 2009 à 07:46 | New Africa (#559)

    Merci Patrick pour cette analyse de la situation entre Paix et conflit des « animaux politiques » comme vous dites.

    Comme le dit la Sagesse Malagasy : ce sont les grands qui se battent mais en fait ce sont malehureusement les enfants qui sont victimes.C’est le cas de Madagascar, tous ces leaders politiques légaux ou putschistes manipulateurs ne pensent qu’à leurs propres intéretS et à l’orgueil déplacé de voir le parti opposé vaincu.

    Hélas, dans ce contexte de la pauvreté à Madagascar, cette confrontation égoiste et infertile entre les leaders politiques ne peut qu’aggraver la situation des pauvres citoyens victimes, n’arrivant plus à comprendre la situation et reste sans voix. On est las de voir autant d’egoisme et de manque de patriotisme de la part de nos leaders politiques.

    S’il vous plait, vous tous Malagasy ou étranger qui pouvez pousser ces egoistes à signer la Convention, gardez courage et redoublez d’effort car ce cauchemar a trop duré. Je ne veux pas absolument Rav8, je ne déteste pas absolument TGV, je ne réprouve pas absolument Ratsiraka, je ne désire pas absolument Zafy JE VEUX JUSTE LA PAIX POUR MADAGASCAR MAINTENANT ! Et vous...???

    New Africa

  • 9 juin 2009 à 08:15 | lalatiana (#1016)

    Bonjour Patrick,

    Excellent papier ...

    Réaction irritée : On efface tout et on recommence encore une fois ... mais toujours pas en prenant en compte le bon acteur : le peuple (*)

    Ratsiraka se plaint de l’illégitimité de son éviction, de l’inconstitutionnalité de la prise de pouvoir de son concurrent, de l’injustice des poursuites dont il a fait l’objet ...

    Ra8 argue de l’illégitimité du mouvement qui l’a écarté du pouvoir, de l’inconstitutionnalité du coup d’état, de l’incongruité des poursuites dont il fait l’objet ...

    TGV défend à n’en plus pouvoir les mêmes arguments : légitimité, constitutionnalité, justice ...

    On n’en sort pas ...

    Et si on confiait au seul peuple le soin de choisir : une présidentielle (**) ou des législatives où les protagonistes mis à égalité de moyens de communication contrôlés par des institutions internationales feraient campagne en proposant LEUR DEFINITION de la société de demain, et LEUR POSITION quant à la définition de la future constitution, de la justice et surtout de la réconciliation souhaitée par tous ... bref un programme et une vision quoi... choses qu’on n’a pas beaucoup vues jusque là.

    ... le temps de redonner au peuple le sentiment de maîtriser sa voix et de reprendre son sens des responsabilités, au lieu de laisser la négociation et la décision aux mains de politiques qui ne représentent plus qu’eux mêmes ...

    (*) question : quelle représentativité accorde t on en effet au CCOC ?

    (**) Une présidentielle plutôt qu’un référendum parce que la vie politique malgache semble tenir à la personnalisation du pouvoir ...

    (***) ... c’est la première et dernière fois que je fais une prétentieuse suggestion à prétention politique ... Excusez moi

    • 9 juin 2009 à 10:02 | ragasy (#416) répond à lalatiana

      question : quelle représentativité accorde t on en effet au CCOC ?

      CCOC = CNOE + SEFAFI ! donc ... pas le peuple du tout.

  • 9 juin 2009 à 10:33 | daniel (#2653)

    Les pieds dans la riziére

    Bonjour à tous
    Pertinent helas....

    il n’ est de bon vent que pour qui connait son port (Socrate je crois)
    encore une fois nous mettons QUI avant QUOI
    Et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets
    Il est important qu’un projet soit enoncé clairement pour qu’il soit partagé ensuite le QUAND QUI COMMENT coule généralement de source et les sujets ne manquent pas :
    - Administration
    - Education
    - Justice
    - Sécurité
    - Santé
    - etc(bien sur)

    Et là je ne suis pas trés honnête en disant que le reste coule de source :
    - QUAND ce n’est pas plus tard ce n’est pas doucement c’est un planning partagé
    - QUI ce n’est pas qui s’en mettra plein les poches ou celles de la (grande)famille mais éthique et déontologie
    - COMMENT ce n’est pas le FED ,le FMI...
    c’est nous avons une tête (qui n’est ni plus ni moins intelligente que celle des autres) et deux bras nous nous en servons

    Desolé de vous sortir de ce bruissement exhaltant des allées du pouvoir et/ou du contre-pouvoir mais je pense qu’un retour dans la riziére est nécessaire avant que la réalité ne s’en charge l’atterrissage etant généralement douloureux avec en plus la trés mauvaise surprise d’avoir reculé eh oui !

    amicalement à tous

    • 9 juin 2009 à 14:08 | chjps (#907) répond à daniel

      Détail :
      « Rendez à César... »
      Et à Sénèque, un Latin, ce qui n’est pas à Socrate, un Grec qui lui est antérieur.

    • 9 juin 2009 à 15:19 | daniel (#2653) répond à chjps

      Autant pour moi Merci

  • 9 juin 2009 à 11:37 | tsisy bleme io mandeha tsara (#1898)

    C`est une perte de temps ! ce ne sera pas quelqu`un sur une table qui va etre decisif, c`est la situation « on the ground », comme des manifestations ou une invasion militaires... sinon les malgaches vont tourner en bourriques, si Deba ou Ra8 veulent revenir ou avoir part au pouvoir, ils n`ont qu` a utiliser d`autres moyens decisif, pas s`asseoir autour d`une table ! « par exemple ce ne sera pas quelques politiciens aux Etats-unis qui decide la date de rentree du troupes, c`est aux generaux et militaires sur place qui evaluent la situation sur terrain pour dire que c`est securise et qu`on peut rentrer ».

    Une autre solution c`est d`avoir une consititution equilibre, supprimer le poste du president et avoir des ministres et des PM proportionnelle aux nombre des sieges, pas besoin de 50% pour etre PM, mais une majorite relative suffit ! donc fini les contestations, des ministres issus du % des parlementaires aussi, donc pas besoin de 13 mai pour renverser un PM et enfin chaque 2 ou 3 ans le PM peut changer comme en Israel ou en GB, c`est ca la vraie democratie, pas la presidence !

  • 9 juin 2009 à 11:40 | Rivohanitra (#142)

    Je suis étonnée que personne ne discute du contenu même de que les négociateurs cherchent à signer : amnistie générale !

    Mais qu’est-ce que c’est au juste ? Que signifie l’amnistie générale pour le peuple, en particulier pour les habitants des bas quartiers qui ont perdu beaucoup de leurs enfants en 1991, en 2002 et en 2009 ?

    Ratsiraka, Ravalomanana, Rajaonarivelo et TGV souhaitent aujourd’hui parler d’amnistie. C’est qui aujourd’hui ont des enfants handicapés à vie à la maison , ceux là mêmes que TGV avait conduits à Ambohitsirohatra pour lui servir de tapis de cadavres afin d’accéder plus vite au pouvoir ? Ravalomanana avait ordonné de tirer sur eux sans sommation. Celui qui a tiré sur ces enfants souhaite aussi l’amnistie.

    On pourrait la prochaine fois accorder l’amnistie à l’avance.

    L’amnistie serait donc le permis à tuer des plus forts ? Une impunité qu’ils vont s’accorder pour soit disant accélérer le processus de sortie de crise. Une crise qu’ils ont eux mêmes déclenchée pour accroître leurs parts de marché au mépris total du peuple ?

    Non, pas d’impunité. L’amnistie c’est un dénis de justice qui risque de diviser le peuple malgache pour toujours.

    • 9 juin 2009 à 12:01 | lalatiana (#1016) répond à Rivohanitra

      Rivohanitra Presidà !!!! :-)

      Mais le problème, c’est qu’il en faudrait des politiques avec des (grosses) corones pour négocier courageusement et lucidement sans accorder d’amnistie aux gens de leur camp ... alors qu’une réconciliation de la nation est en jeu ...

    • 9 juin 2009 à 15:53 | Rivohanitra (#142) répond à lalatiana

      Lisez bien ce que j’ai écrit et changer de temps en temps de lunettes mais aussi de ton. Personne n’a la science infuse et l’humilité veut que l’on respecte tout le monde.

      Mettez vous à la place de ceux qui ont perdu leurs enfants si on acceptait l’amnistie générale.

      Votre ton ironique Lalatiana ne mérite aucune réponse de ma part, on est en effet dans un monde qui croit trop souvent que celui qui pense différemment car ne défendant pas visiblement les mêmes intérêts manque de sens. Vous n’avez sûrement perdu personne ni en 2002 ni en 2009.

      Est-ce qu’il est d’ailleurs question de postuler ou non à la présidence dans mes propos ?

      On dit que l’homme n’est ni ange ni bête et c’est quand il veut faire l’ange...

    • 9 juin 2009 à 16:09 | lalatiana (#1016) répond à Rivohanitra

      Chère Madame,

      Les habitués du forum savent que je n’attribue le « XXX Presidà !!! » qu’en référence à « Razily Presidà !!! » ... et de fait, je ne l’attribue strictement qu’aux contributions que j’approuve pleinement !!!

      Désolé que vous y ayez vu de l’ironie .. ça ne ne voulait être que de l’approbation ...
       :-)

    • 9 juin 2009 à 16:53 | Rivohanitra (#142) répond à lalatiana

      Lalatiana !

      Merci pour votre explication.
      Désolée de vous avoir mal comprise, je ne voyais pas le lien entre mon post et la candidature à la présidence.

    • 9 juin 2009 à 17:25 | lalatiana (#1016) répond à Rivohanitra

       :-)

      Il faut que je fasse moi même attention avec mes blagues à 2 balles qui peuvent être blessantes et mal perçues sans que je le veuille ... ce genre de remise en question m’est toujours salutaire en termes de vigilance et de respect ...

      Bien à vous

       :-)

    • 9 juin 2009 à 17:56 | rom1 (#1140) répond à lalatiana

      j’y ai eu droit une fois !!!

    • 9 juin 2009 à 19:45 | lalatiana (#1016) répond à rom1

      Ouffffffff !!!!

      Merci Rom1

      LOLLL

  • 10 juin 2009 à 06:04 | Lekivy (#1953)

    La solution la plus adéquate pour le cas de Madagascar réside dans l’application stricte des résolutions d’Addis Abeba.
    Il faut d’abord faire table-rase de la HAT, y compris sa Présidence actuelle, ainsi que du Gouvernement TGV.
    Ce sera aux quatre mouvances et à la Société civile de désigner équitablement les responsables des structures de la transition.
    Il est primordial d’obtenir de ces responsables de la Transition l’engagement de ne pas se porter candidat aux prochaines élections pour assurer leur neutralité, y compris Rajoelina et Ravalomanana. Ils doivent faire un choix entre siéger au sein de la transition ou se mettre à l’écart pour se préparer aux élections ( en supposant que la constitution autorise le jeune Maire à se présenter).
    L’éventuelle candidature de Rajoelina, auteur d’un coup d’état, mérite par ailleurs un débat.
    Une éventuelle acceptation de cette candidature signifierait que le Coup d’état paie en fin de compte. Est-ce conforme à la logique de la condamnation unanyme de la communauté internationale ?
    Est-ce acceptable pour la seule raison de trouver un compromis ?
    Toutes les nations ont leur principe, le coup d’état ferait-il partie des actes acceptables si les auteurs ne s’éternisent pas au pouvoir ?

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