Le président du TIM, Yvan Randriasandratriniony, ramène les problèmes entre la CUA et le pouvoir central, aux promesses faites par le Maire Andry Rajoelina pendant la propagande de l’élection municipale du 13 décembre 2007. « La Commune tente d’avoir la sympathie des Tananariviens en se faisant passer pour être la victime du pouvoir central », a déclaré Yvan Randriasandratriniony lors de l’installation des organes du parti pour la ville d’Antananarivo, samedi dernier à l’Auditorium Ankorondrano.
Cette affirmation a semblé comme un refrain préparé à l’avance par les membres du TIM. En effet, la tête de file des conseillers municipaux TIM, Haja Ratsimandresy, a aussi réitéré les mêmes propos. Pour ce dernier, « le pouvoir central n’étrangle pas la capitale ». Pour appuyer ses dires, le conseiller municipal TIM rappelle le vote au sein du conseil municipal de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Selon lui, les conseillers TIM n’ont jamais fait obstacle à l’adoption du budget et autres décisions entrant dans le cadre du développement de la Commune.
Le conseil des « sages » composés des doyens et anciens élus de la capitale ont été aussi pointés du doigt par le président du TIM, Yvan Randriasandratriniony. Pour ce dernier, « il ne s’agit nullement de sages vue leurs antécédents dans l’histoire de la capitale. Je les connais bien », révèle le président du Sénat dans son discours. Toutefois, les dirigeants du TIM n’ont jamais évoqué les sujets qui fâchent entre la CUA et le Pouvoir central : la gestion de la gare routière Ampasampito, les arriérés de la Commune qui date des années 80, et dernièrement, la nationalisation du SAMVA.
