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Société

Mortalité infantile à Madagascar

60 000 enfants meurent chaque année

lundi 28 janvier 2008 | Felana

60 000 enfants meurent chaque année dans la Grande île avant d’atteindre leur cinquième anniversaire. Madagascar est ainsi placé au trente-sixième rang, après le Sénégal et la Tanzanie, sur les 189 pays classés. Selon le rapport sur la situation des enfants dans le monde 2008, publiée par l’Unicef, la Grande île a connu une avancée car 40 000 vies ont été sauvées en quelques années. Une baisse mettant en exergue le succès de l’allaitement au sein, la vaccination, la fourniture de moustiquaires imprégnées d’insecticide et le supplément de vitamine A. Mais de nombreux défis restent à relever, entre autres, l’atténuation de l’impact catastrophique de la pneumonie, de la diarrhée, du paludisme, de la malnutrition aiguë sévère et du Vih.

Parmi les pays de l’Afrique Subsaharienne, comme dans le monde, ce taux de mortalité infantile a connu une baisse. Le même rapport souligne que pour la première fois, ce taux est passé en dessous de la barre des 10 millions par an en Afrique Subsaharienne où dans certaines régions, un enfant sur six meurt, si près de la moitié des décès d’enfants de moins de cinq ans sont survenus dans cette région, alors que moins d’un quart des enfants du monde y vivent.

En effet, la mortalité infantile est un indicateur du développement d’un pays. Y investir et investir dans la santé maternelle est une décision qui fait que le pays a un avenir meilleur, et également une bonne décision d’un point de vu économique. Le rapport annuel de l’Unicef apporte des informations sur le cadre stratégique développé par l’Unicef, l’Oms et la Banque Mondiale, à l’invitation de l’Union Africaine. L’objectif est d’aider les pays africains et les autres pays à diminuer le nombre des décès d’enfants et de mères. Ce cadre demande des données fiables pour fonder les politiques et les programmes, une transition pour combiner les interventions spécifiques à une maladie et les interventions nutritionnelles pour assurer la continuité des soins.

Amélioration de la qualité des systèmes de santé

Ce cadre confirme également la nécessité de l’intégration de la santé et de la nutrition des mères, des nouveau-nés et des enfants dans les processus de stratégie et de planification nationaux, une amélioration de la qualité des systèmes de santé et un accroissement de leur financement sur une base régulière . Ce cadre mentionne également que les engagements politiques en faveur des approches prévoyant une continuité des soins, l’harmonisation des programmes et les partenariats de santé mondiaux sont indispensables.

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