- Les Tanariviens adorent les lichis
« 50 à 70 tonnes de litchis arrivent à Anosibe par jour », affirme L., un collecteur de litchis. « Le ravitaillement se fait en continuité de Tamatave, Manakara, Brickaville ou Vatomandry. Cependant, la maturation de ceux de la région de SAVA prend du retard et n’arrivent que vers la fin de la saison », renchérit-il.
Marché
En effet, le marché de Tana commence à être envahi par les vendeurs –ambulants surtout- de litchis. Ils affichent des tarifs variant d’Ar1200 à Ar3000le kilo, surtout pour ceux des commerçants ambulants d’Antaninarenina. « Chaque année, je vends exclusivement du litchi en détail, c’est une activité à court terme mais si on s’y met, on peut toujours avoir des bénéfices », affirme une femme vendeuse. « De plus, le litchis est un des fruits les plus prisés en cette période de fin d’année ; mais comme la saison ne fait que commencer, nous n’arrivons encore à en écouler que quelques kilos par jour. Les clients se méfient –« sont-ils déjà mûrs et bien sucrés ? », questionnent-ils toujours-, et hésitent encore à en consommer.
Cueillette
« Vous savez que la collecte de litchis est très contraignante », explique le collecteur. « La cueillette, par exemple, ne doit pas être faite quand la pluie tombe car elle provoque la pourriture », ajoute-t-il. « De même pour l’acheminement, qui est aussi très délicat ». « Faute de moyens logistiques et/ou conditionnement de transport, des litchis dans les endroits très éloignés ne seront pas écoulés sur le marché », termine-t-il.
Comme chaque année, la cité des mille vivra alors les désagréments provoqués par ce fruit comme l’odeur et les déchets, additionnés de la chaleur étouffante et les mouches. Prenez garde aussi car on peut tomber malade si on en consomme trop.