Grandes villes ou dans les zones rurales, disposer d’un assainissement adéquat demeure un sempiternel problème pour les foyers. Actuellement, seuls 45% des Malgaches disposent de toilettes adaptées aux normes, ce qui fait que le reste font leurs besoins sur les places publiques, dans les bacs à ordures, aux coins de rues loin des regards, au bord des marécages.
Devant cette situation, le président Marc Ravalomanana a exhorté tout un chacun à s’investir davantage dans le respect de l’hygiène. En ce sens, il a annoncé qu’aucun permis de construire ne sera délivré aux demandeurs si son plan d’architecture ne mentionne ni ne fait preuve de construction de latrines suivant les normes. Devant ce fait, il faut un véritable changement de mentalité, a -t-il souligné bien que cela s’annonce comme un véritable travail de titan. Il faut extirper les us et coutumes qui vont à l’encontre ou freinent l’usage des toilettes. Le fait de ne pas disposer d’une latrine engendre des conséquences graves sur la santé de tous. Le développement du pays aussi bien sur le plan social qu’économique, démarre par son propre foyer, comment peut-on procéder à un quelconque développement si déja on
ne prend aucune mesure face à de telle situation ?
Dans cette sensibilisation en vue de construction de latrines, l’Unicef contribue massivement puisqu’elle coincide avec sa mission et ses objectifs. Déjà, avec « Wateraid », une campagne de sensibilisation dans 11 régions de l’île est en train de se faire. Ce jour même, l’organisation se consacre à l’élaboration d’un projet relatif à cette problématique, mise en œuvre dès le début de l’année 2008.
