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Société

Toamasina

3 jours de grève, chez Colas

jeudi 7 février 2008 | Volana R.

Douze à quatorze heures de travail par jour, contre huit heures selon le contrat. Les ouvriers de COLAS sont en grève depuis trois jours maintenant, et ils projettent de rallier les membres du bureau local, à Ambatovy, Toamasina, à leur cause. Au nombre de quelque 800 personnes, ces employés qui font avancer la route, affirment qu’ils ont souffert depuis deux mois. En sit-in à Antanandava, ils devaient rejoindre le bureau de Tsararivotra à Ambatovy, hier même.

« Non seulement nous travaillons plus que prévu, mais nous ne percevons pas de sommes supplémentaires. En plus, nous ne méritons pas ces repas qui ne conviennent pas aux efforts physiques que nous déployons », expliquent ces ouvriers.

COLAS, pointé du doigt

À l’heure où nous mettons sous presse, aucune explication n’a été reçue de la part de l’entreprise employeur. Le bureau à Antananarivo, contacté hier, répond qu’il n’est nullement au courant de cette grève. Et pourtant, un des responsables qui a reçu notre appel, souligne que le « vrai » responsable est aujourd’hui à Toamasina, justement pour cette affaire. De plus, selon les dernières informations, le ministre des Travaux Publics est sur place, mais cette fois à propos de la réfection des routes de la capitale de l’Est proprement dite.

En tout cas, les ouvriers souffrent de leurs conditions, d’autant plus que COLAS n’aurait pas encore daigné les consulter. De plus, les informations sur place ajoutent que cette entreprise d’envergure ne respecte pas du tout son engagement. En fait, DYNATEC, la société propriétaire des infrastructures, aurait déjà envoyé son compte-rendu auprès des responsables gouvernementaux. Mais ce qui engage encore plus la responsabilité de COLAS réside en la « maximisation des retombées locales », fait qu’il a accepté auprès de son « employeur ». Six sur 10 seulement des ouvriers recrutés proviennent de Toamasina. Un manquement à la procédure de recrutement, en somme. Hormis ce problème concernant les ouvriers, DYNATEC souffre également à cause du retard enregistré. Comme prévu, les constructions (infrastructures) devraient finir fin 2009, les exploitations devant commencer début 2010.

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