Produits périmés ou autres, d’après la publication de « Voarisoa Observatoire », les produits en boite vendus dans des grandes surfaces sont les premiers aliments constatés responsables de ces intoxications alimentaires -24% des cas- durant le résultat d’enquête effectuée en Mai 2003 à Mai 2004. En effet, les grandes surfaces mettent en valeur - par le biais des annonces sur le micro, ou la présence des animatrices de ventes- des produits en promotion ou des produits 2 en 1, 3 en 1. Attirés par ces vastes campagnes de persuasion, les clients ne font plus attention à la date de péremption des produits qu’ils achètent ou consomment.
Hygiène de vie et pouvoir d’achat
Les points communs des ces aliments sont la présence de l’huile, la farine, l’eau, indispensables pour la réalisation de recettes comme le ramanonaka, le mofo akondro, le composé, et le gâteau. La majorité des ménages en achètent en vrac ou les utilisent maintes fois. Les huîtres sont toxiques quand ils ne sont plus frais comme les « drakaka » et il est déconseillé fortement de faire de la mayonnaise avec un œuf de cane.
Cela revient au problème du pouvoir d’achat de la population. De nombreux foyers Malagasy, même ceux de la ville n’ont pas accès à l’eau potable, les pompes publiques et fontaines ne sont pas toujours fiables. La priorité des chefs de ménage est d’abord « de remplir le ventre » avant de se soucier les facteurs externes des maladies. De plus, la recrudescence des ventes de produits étalés dans tous les coins de rues non normalisés et contrôlés favorise cette insécurité alimentaire.
Souce : « Voarisoa Observatoire »
