Antsirabe ou Toamasina ferait l’affaire. En effet, seuls deux centres de visite technique pour la sécurité routière, à savoir Nanisana et Alarobia, sont équipés de l’outil opacimètre, dédié à mesurer la fumée émise par les voitures. Sur 40 taxibe venus, pour leur visite technique, à Alarobia, 20 sont déclarés inaptes. Moyenne par jour. L’émission de fumée en est la cause. Les camions ne sont pas en reste.
Des astuces déjouées
Les automobilistes (taxibe et camions, pour la plupart) se préparent quand il faut « passer à la barre ». Le niveau de l’huile automobile au bas niveau ne provoque pas un dégagement de fumée susceptible d’être refusé à l’accélération. L’opacimètre a tout mis à néant. Ou encore, les grandes mesures ont eu raison des petits bricolages, comme les plaquettes de frein d’Andravoahangy qui « se jettent par terre », suite aux frottements continus durant la visite.
D’autre part, des contrôles inopinés ont permis, tant en ville que sur les routes nationales, de rattraper souvent les automobilistes qui ont eu la chance de ne pas avoir subi l’opacimètre le jour de leur visite. Car l’outil, ces derniers temps, a parcouru les rues de la capitale.
Néanmoins, le chef du centre d’Alarobia, Gelin Ranedson, souligne qu’il y a eu une nette régression de l’émission de fumée, même si celle-ci reste encore une des grandes causes de la pollution urbaine, aujourd’hui.
Il existe quatre centres à Antananarivo. Alarobia, Betongolo, Nanisana et Ivato, tout récemment.
