Mailing, publicité dans la presse, réseaux de connaissances ou fidélisation des clients, tous les moyens sont bons pour faire connaître un évènement. « Environ 17% de nos budgets sont engloutis dans la publicité quand on fait appel à un artiste de renom. En effet, une campagne de communication est indispensable car on ne peut pas payer son cachet avec la recette des boissons et des plats vendus », répond un gérant d’un restaurant. « De ce fait, un prix d’entrée est alors fixé. Quand on organise des évènements qui ne nécessitent pas de grosses dépenses, c’est autre chose. Parfois l’entrée est gratuite mais les boissons obligatoires », continue-t-il. Le cachet des artistes varie de « Ar 15 000 à Ar 25 000 par personne en une soirée et un groupe est en moyenne composé de 6 personnes pour les artistes, spécialistes en animation. Mais d’Ar 500 000 à Ar 800 000 pour un groupe d’artistes célèbres ».
Evasions
Le gérant raconte : « chaque vendredi, nous organisons un cabaret dancing et au mois d’octobre, nous projetons de faire une soirée Karaoke « after work » tous les mercredis et jeudis de 18h à 21h. En effet, les gens à peine sortis de leur travail ont envie d’aller se défouler dans un endroit pas très loin du centre-ville pour éviter les problèmes de transport et de parking. Mais le samedi, la salle est en location pour des banquets ou autres. Nous avons des habitués, 30 personnes environ, mais nous essayons d’en attirer toujours plus. Nous proposons des plats malagasy et notre spécialité est la grillade à Ar 5 000, le prix des boissons est d’Ar 3 000 à Ar 7 000 ». Depuis l’ouverture fin avril, diverses formules sont proposées pour la location de la salle.
En tous les cas, pour faire connaître les nouveaux locaux aux futurs habitués, les propriétaires ou les gérants font appel aux médias. Pour lancer un lieu par exemple, un responsable pourrait dépenser environ Ar 300 000 en 15 jours.
Dans le guide de Keski’s pass, de nombreuses destinations s’affichent pour des évasions musicales et gastronomiques.
