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Société

Amboanjobe

11 bandits attaquent une famille

mercredi 19 mars 2008 |  1794 visites  | Manjaka Hery

Vers une heure du matin lundi dernier, 11 bandits ont attaqué un foyer sis à Amboanjobe PK 15 tout près du restaurant « Maminou ». Cette bande a trouvé dans ce foyer 3 petites filles, et un gardien. Les grandes personnes ont été absentes à cause d’une veillée mortuaire dans le voisinage.

Armés de fusil et de couteau, les bandits ont attaché le gardien, et ont profité des 3 petites filles, tout en cambriolant la maison. Les trois filles sont respectivement âgées de 11, 14, et 17 ans, et l’une d’entre elles a attrapé la syphilis suite à cet acte.

6 des 11 bandits ont violé les trois filles, pendant que les autres ont emporté les objets qu’ils ont trouvés dans la maison. Ce foyer a ainsi perdu des téléphones, des vêtements, et un ordinateur selon la plainte déposée par la famille auprès de la gendarmerie d’Anjomakely.

Angoisse et déception

L’attaque et le viol ont duré à peu près une heure, d’après les affirmations d’un membre de la famille. Après le départ des malfaiteurs, la famille victime est tout de suite allée contacter la gendarmerie d’Anjomakely pour demander de l’aide.

Mais une fois arrivée à la gendarmerie d’Anjomakely aux environs de 2 heures 30 du matin, la famille a été très déçue par l’attitude des éléments de la gendarmerie sur place. « Ils nous ont simplement conseillé d’emmener les filles à l’hôpital, et de déposer une plainte au lever du jour ». Il paraît que la gendarmerie d’Anjomakely n’a pas assez d’éléments pour entreprendre une poursuite immédiate, selon les affirmations de l’un des membres de la famille.

Explications

Joint par téléphone, la gendarmerie nationale a affirmé, par le biais d’un haut gradé de ce corps, que de manière habituelle lorsque la plainte ne parvient que très tardivement au poste de la gendarmerie, la priorité est d’abord de soigner les blessés, et non pas de poursuivre les délinquants.

Mais lorsque la gendarmerie reçoit un appel de détresse à temps, elle se doit d’assister les victimes, sinon il y aurait une non-assistance à personne en danger. Dans ce cas de figure, l’agent qui a refusé de porter secours risque des sanctions disciplinaires. Ni l’insuffisance d’éléments ou de matériels, ni l’obscurité n’est une excuse pour refuser d’agir.

La gendarmerie nationale affirme avoir envoyé, hier-même, des officiers pour faire des enquêtes sur cette situation. Quant à la famille victime, elle est désorientée, surtout après avoir su que l’une des trois filles a attrapé la syphilis, suite à son viol.

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