Emprunter la route en charrette à bras ou en taxi-be ou en taxi ou monter dans le train TGV ; c’est le choix qui s’est finalement imposé aux contribuables et électeurs de la capitale hier. Tout le monde admet que l’état des routes et autres infrastructures s’est depuis quelques années amélioré. Mais à quel prix ? Peut-on espérer que rapidement ces améliorations s’étendent à tous les recoins de la cité et aux circonscriptions périphériques ? Et que parallèlement les impôts et taxes soient utilisés à bon (...)

Découverte ou confirmation. Ce sont les questions qui viennent à l'esprit quand un candidat à la mairie a porté devant les médias les « irrégularités » qu'il a constatées dans les préparatifs des élections. D'anciens élus et chefs d'Etat doivent rire sous cape tout en l'écoutant pour attirer l'attention sur son dernier message de vigilance quelques heures avant la clôture de la campagne électorale. Beaucoup d'hommes politiques, chez les opposants en particulier, réagissent comme quoi ils se trouvent (...)

« Besoin de changement et de liberté ! Ras-le-bol ! Fin de la démagogie ! » telles ont été les motivations de ceux qui ont usé leurs fonds de pantalon sur la place du 13 mai en 2001-2002. 6 ans plus tard, les mêmes revendications sont actuellement sur beaucoup de lèvres. Et les regrets pour ne pas dire les accusations continuent comme quoi tout ce qu’ils ont reproché aux anciens dirigeants sont devenus des pratiques au quotidien : verrouillage des chaînes de télévision et de radio public, menaces et (...)

L'insécurité est pour beaucoup liée à la force de frappe de ceux qui assurent la sécurité. Elle est imbriquée avec la bonne gouvernance mais aussi à l'intégrité des auxilliaires de la Justice. Dans beaucoup de régions de l'île, l'insécurité est entretenue par la faiblesse de caractère, ou plutôt par la vulnérabilité des auxiliaires de justice qui sont facilement corruptibles. Mais surtout par la non application des peines pouvant servir de dissuasion pour d'éventuels et potentiels criminels. En tout cas, (...)

Quels que soient les milieux, urbains ou ruraux, scolaire ou universitaire, l'insécurité connait une recrudescence inouïe à Madagascar, pourtant un pays de "Fihavanana" et du respect de la vie et des "morts". En effet, sans plus s'étaler sur le phénomène "dahalo" en brousse et du grand banditisme en villes ni des vols d'ossements humains, l'on ne peut plus se taire devant ces morts d'hommes, des ces viols qui font les choux gras des quotidiens... Pas plus tard qu'avant hier, un étudiant de (...)

Des primes substantielles seraient (le conditionelle est de rigueur) allouées à chaque fokontany qui verrait la victoire d’un candidat qui commence à perdre de sa notoriété dans la capitale. Une corruption flagrante, si cela s’avère, et qui mérite que le BIANCO s’y intéresse. Des pressions sont exercées sur les propriétaires de terrains où un certain candidat aurait dû faire ses meetings. Des rumeurs qui font état de tentative de fraude massive pour un candidat ainsi que celles concernant un éventuel (...)

L’effet TGV fait boule-de-neige car c’est sans doute la première fois après le mouvement de 72 que les jeunes se mobilisent « politiquement », au sens propre du mot « politique » qui vient de « polis » signifiant « ville ». Les régimes qui se sont succédés ont tout fait pour dégoûter la jeunesse de ce mot qui a pris une connotation des plus péjoratives à leurs yeux. Ainsi, ils se sont désintéressés des différentes consultations qui n’étaient pour eux que le cautionnement ou la légitimation du choix des (...)

Au rythme des difficultés et des problèmes trop souvent évoqués par les électeurs, les candidats adversaires du TIM, on est tenté de croire que l'élection a perdu sa raison d'être. Elle n'est plus que peau de chagrin. À certains égards sinon plus, on est enclin de dire que l'élection ces temps-ci est réduite à une opération de ratification des décisions prises d'en haut. Des partisans, voire des membres du TIM, se sont élevés lors des législatives contre le diktat de l'appareil dirigeant ou de certains (...)

La propagande électorale bat maintenant son plein dans la capitale. C’est la campagne à l’américaine, se dit-on. À vrai dire il n’y a pas encore de vrais débats. Comme l’a déclaré un candidat, il circule pour se faire connaître tout en distribuant des journaux dans lesquels, il se présente et propose son programme. Il va l’étoffer en cours de route précise-t-il. Sinon, ce sont les bains de foule, les parcours pédestres dans les ruelles des quartiers et les spectacles et animations appuyés par des artistes (...)

La propagande a commencé avec la débauche de moyens telle qu'on l'avait imaginé : casquettes, tee-shirt, artistes, mannequins ou hôtesses. En fait telle que l'appréhendait " le candidat des idées ". Des jeunes filles à peine vêtues qui s'agitent avec frénésie sur l'estrade au rythme de musiques endiablées devant tout le staff d'un candidat et la foule embarquée elle aussi dans l'ambiance chauffée à blanc par des artistes de renom. De mauvais esprits y ont même identifié avec des observateurs, des " (...)

Heureusement que la période de campagne électorale est ouverte. On devrait alors s’attendre à ce qu’ouvertement chacun des candidats déploye son savoir-faire pour propager sa foi à travers son programme, son projet ou sa perception et sa vision. Il faut dire que lors de la période de pré-campagne cela a été minable. Il fallait bien sûr contourner les textes qui, pour beaucoup de connaisseurs, ne sont même pas clairs à ce propos. Toujours est-il que jusqu’ici, les prestations des candidats laissaient à (...)

Les élections de maires et de conseillers municipaux dans les circonscriptions électorales de Sainte Marie et de Nosy Be sont reprortées à une date ultérieure. C’est ce qu’a décidé le Gouvernement hier à 18 heures en Conseil. Le texte règlementaire y afférent a été adopté après que le chef d’Etat ait effectué sa tournée de travail à Nosy Be et déploré le manque d’infrastructures d’hygiène dans l’île de Sainte Marie. Le motif invoqué est la nécessité de mieux coordonner les grands projets de développement et (...)

S’en prendre aux élèves et étudiants car ils portent des sacs de couleur « vert militaire », confisquer ces sacs sur les étalages des marchands, a-t-on jamais vu actes aussi ridicules ? Ce sont, paraît-il, les ordres et se cachant sous la loi qui exige que nul ne peut plus porter des effets vestimentaires analogues à ceux des forces armées, nos forces de l’ordre, qualifié de « baïonnettes intelligentes » soit dit en passant, s’en prennent à cœur joie pour tout confisquer : effets vestimentaires, tissus, (...)

Développer le monde rural a été et reste la seule voie que le pays doit emprunter pour sortir la majorité de sa population de la pauvreté. Tous les régimes l'ont affirmé. Mais c'est la première fois qu'un chef d'Etat y consacre « un dialogue présidentiel » à cet effet. Le Colonel Richard Ratsimandrava en son temps, a consacré la majeure partie de son temps à dialoguer avec les « producteurs » dans leur milieu. On connaît tous la suite. Le président Albert Zafy a poursuivi dans son « Mada-raid » mais n'a pu (...)

Le premier face à face entre le gouvernement et les nouveaux députés a eu lieu hier. De prime abord, au vu du nombre des élus présents et de l'atmosphère plutôt solennelle et sérieuse, force fut de constater qu'un vent de renouveau y souffle. Le discours de ciconstances du maître du lieu, loin des flatteries habituelles a été très, sinon, trop réaliste. En effet, le chef de la Chambre basse, Jacques Sylla, en véritable député qui est représentant du peuple, a résumé en quelques mots ce à quoi ce dernier (...)

La situation est notoirement opaque dans le pays. Même le comportement du président laisse pantois. Au lieu de consolider l’intégration industrielle régionale au Sommet de Capetown, il a préféré croiser les fers avec les plus hauts responsables du programme de lutte contre le SIDA. Pendant ce temps pourtant, on évoque des tentatives de vols d’armes dans une caserne de la capitale et des suspects sont déjà sous les verrous pour audition. Aussitôt ou entre temps, la tournée présidentielle auprès des (...)

Les médias s’en donnent à cœur joie actuellement pour présenter les différents candidats aux prochaines communales . Et ce n’est pas seulement dans la Capitale même si la proximité des divers sièges médiatiques oblige. En effet, les candidats des régions et même ceux des communes rurales les plus réculées arrivent à se faire entendre par voix de presse interposée. C’est aussi ça l’information ! De toute façon, les matraquages médiatiques, on l’a constaté du côté des artistes, ne sont que peine et argent perdus (...)

La pose de la première pierre d'un nouvel édifice dans le Palais d'Ambohitsorohitra a laissé perplexe et dérouté plus d'un. Rehausser la fierté nationale en prônant l'architecture traditionnelle tout en modernisme certes mais s'adonner à certains rites païens pour un chef d'Etat, connu pour être vice-président de l'église FJKM, dépasse l'entendement. Qu'a-t-on vu en effet ? Le président a procédé, si l'on peut dire à des incantations des ancêtres, tout en versant des quantités de lait et du miel. C'est (...)

Des observateurs déclarent que le futur et prévisible accord international de libre échange entre les pays de l’Union européenne (UE) et les pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) n’aboutira finalement qu’à « apporter des réponses à des problèmes qui datent d’hier mais s’affranchit de répondre aux défis de demain ». Il s’agit des accords qui devront découler des négociations communément appelés APE ou Accord de partenariat économique. L’idée de négociations sur des accords de libre-échange ou Accords de (...)

Le score est de 2665 contre 722 en faveur d’un indépendant. Zakahely Boniface a nettement pris le dessus sur le candidat du TIM. En somme, on peut toujours battre le candidat du parti au pouvoir. La différence est de 1943 voix. Or tout l’arsenal du TIM y a été déployé mais cela n’a pas entamé la volonté des citoyens de vouloir plus et autre chose de plus concret et de plus consistant. Transposé dans la capitale un tel scénario est fort possible. D’autant plus qu’aux regards de ce qu’endurent les (...)