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24 mai 2023 à 11:02 | Isandra (#7070)

AVENIR PROMETTANT POUR LE SECTEUR NUMERIQUE A MADAGASCAR. AVIS AUX AMATEURS ANDAFY. VOUS POURRIEZ ETRE CHEF D’ENTREPRISE, ACTEURS MAJEURS A MADAGASCAR, MAIS NON PLUS SIMPLE EMPLOYES A LA MERCI DE VOS HIERACHIES COMME VOUS ETES ACTUELLEMENT.

"DIGITAL - Mobilisation des parties prenantes autour des enjeux de la fuite des compétences numériques
Antananarivo, 24 Mai, 10h00 - Le secteur du numérique continue d’attirer de plus en plus d’investisseurs à Madagascar, qu’ils soient nationaux ou étrangers. L’Economic development board of Madagascar (EDBM) indique avoir été approché ces derniers temps par quelques-uns d’entre eux. « Ils sont surtout attirés de par la compétitivité du pays en la matière », confie la directrice générale de cette agence de promotion des investissements, Josielle Rafidy durant la 12ème édition des Assises de la transformation digitale en Afrique, la semaine dernière.
⭕La disponibilité des ressources et des compétences locales est toutefois un des enjeux majeurs face à cet engouement des investisseurs. La Société financière internationale (SFI) avait déjà exposé dans son diagnostic du secteur privé sorti en 2021 que l’offre de compétences numériques de Madagascar est encore insuffisante pour répondre aux besoins croissants.
⭕Cette institution financière du groupe de la Banque mondiale avait par exemple soulevé qu’environ 7 500 nouveaux professionnels de l’informatique hautement qualifiés, comme les ingénieurs logiciels, les développeurs d’applications ou des architectes en cloud sont nécessaires chaque année pour suivre le rythme de la croissance annuelle de plus de 20% dans le secteur de l’informatique et de la sous-traitance. Or le pays n’en forme qu’environ 2000 de ces professionnels tous les ans, rapporte ce diagnostic de la SFI.
⭕Mais il y a parallèlement la fuite des compétences. Les talents malgaches sont reconnus. Mais face aux nombreuses sollicitations à l’étranger, notamment en Europe ou au Canada, où les compétences numériques manquent également, si l’on en croit Karim Sy, fondateur de Jokkolabs lors d’un atelier aux ATDA, les talents préfèrent souvent partir. « Les conditions proposées au niveau international sont beaucoup plus intéressantes et leur permettent d’acquérir de l’expérience à l’étranger », reprend Josielle Rafidy de l’EDBM. 
⭕C’est un sujet qui a fait déjà l’objet de plusieurs discussions entre les responsables de cette agence de promotion des investissements, ceux du ministère du Développement numérique, de la transformation digitale, des postes et des télécommunications (MNDPT), du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP) ainsi que le secteur privé qui est le premier pôle de destination de ces compétences.
⭕Josielle Rafidy indique également que l’EDBM va travailler avec le Groupement des opérateurs des technologies de l’information et de la communication (Goticom) ainsi que les autres acteurs du secteur privé dans le numérique afin de mettre sur la table l’ensemble des enjeux sur la disponibilité des compétences et la formation des jeunes dans le secteur du TIC. Ceci pour permettre de mettre ces ressources et compétences à la disponibilité des investisseurs qui viennent contacter l’agence, explique-t-elle."

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