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4 octobre 2021 à 09:21 | Besorongola (#10635)

ATTENTION DANGER !⚠️

ZEMMOUR PRÉSIDENT CONSTITUE UN RISQUE D’ENTRAÎNER LES FRANÇAIS DANS LA MÊME GALÈRE QUE LES BRITANNIQUES :
BEAUCOUP D’ANGLAIS ONT VOTÉ POUR LE BREXIT POUR SE DÉBARRASSER DES ÉTRANGERS ET ILS REGRETTENT AUJOURD’HUI !

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Pénuries au Royaume-Uni : les amers regrets des « Brexiters »
Cinq ans après le Brexit, de nombreux partisans du « Leave » déchantent, raconte Le Parisien, alors que le Royaume-Uni fait face à de nombreuses pénuries.
Au Royaume-Uni, les penuries de carburant et de produits alimentaires donnent le blues aux « brexiters ».
Au Royaume-Uni, les pénuries de carburant et de produits alimentaires donnent le blues aux « brexiters ».
© Vuk Valcic / MAXPPP / ZUMA PRESS/MAXPPP
Par LePoint.fr
Publié le 03/10/2021 à 20h20
« Qu’est-ce que vous voulez ? Ce qui est fait est fait. » Le fatalisme de Ryan, 21 ans, est révélateur. Cinq ans après le Brexit, lui et de très nombreux partisans du « Leave » – le bulletin de vote en faveur du divorce anglo-européen – déchantent nettement. Il faut dire que la rentrée est compliquée outre-Manche : depuis plusieurs semaines, le pays fait face à de sérieuses pénuries de carburant, le gouvernement ayant même dû faire appel à l’armée pour acheminer de nouveaux stocks et gérer la distribution dans les zones les moins bien fournies. Une pénurie à laquelle s’ajoute l’inflation, qui n’est pas sans lien avec le Brexit et la modification des rapports économiques entre les Îles britanniques et le vieux continent. A Stoke-on-Trent, où s’est rendu Le Parisien, la désillusion est particulièrement forte. En 2016, la ville était devenue la « capitale du Brexit », 70 % de sa population ayant voté pour le départ. Un record absolu pour une ville de plus de 100 000 habitants.

L’économie… et les étrangers
« Regardez, on dirait qu’une bombe nucléaire a explosé », déclare Bryan, 70 ans, en pointant du doigt les commerces fermés par la crise sanitaire. « Les gens voulaient sûrement le mieux pour le pays, mais rien ne s’est amélioré, et le Covid a fini d’empirer les choses » lâche-t-il, dépité. Un constat fataliste, partagé par Brenda. Lors du référendum, elle s’était farouchement mobilisée en faveur du « Leave ». Un choix qu’elle affirme regretter aujourd’hui : « Parce qu’on nous a menti ! Si j’avais su comment cela allait se passer, je n’aurais jamais voté ça. »

Une amertume bien volontiers partagée par les anciens partisans du « Remain », opposés au Brexit. Pour beaucoup d’entre eux, c’est surtout le racisme qui avait motivé le choix des « Brexiters », au détriment des considérations économiques : « Pour beaucoup de gens, je crois qu’il s’agissait surtout de dégager les étrangers », explique au Parisien Ian, « ils ne se sont même pas demandé ce que cela allait provoquer. » En l’occurrence, la stricte régulation de l’immigration par le gouvernement de Boris Johnson, dans la foulée du Brexit, est bel et bien à l’origine d’un manque de main-d’œuvre. Et c’est cette absence de bras travailleurs qui est à l’origine des pénuries.

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