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Radio Pangolin : à 1659 km de Bealanana
un mammouth devenu paillasson
curieux de savoir ce qui se passe dans certaines têtes
que se passe-t-il dans la tête des militants de la mollesse qui expliquent depuis des années que le principal danger, c’est de surréagir ? Que « nos ennemis n’attendent que ça » ? Que le principal, c’est de rester accrochés à « nos valeurs » ? Est-ce qu’une décapitation d’un professeur en pleine rue suffira à vous faire changer d’avis, là où Charlie Hebdo, le Bataclan et Nice n’ont pas eu d’effet ?
que se passe-t-il dans la tête des responsables de l’éducation nationale, CPE, principaux, proviseurs, inspecteurs, qui mettent avec passion la poussière sous le tapis depuis des années ? Qui pointent du doigt les professeurs à chaque incident impliquant des élèves de religion musulmane, pendant les cours, ou au sein des établissements scolaires ? Qui leur demandent de faire des efforts pour être moins vexants ? Qui déploient une énergie folle à étouffer lesdits incidents, pour ne pas, surtout pas risquer de mettre en péril leur brillante carrière ?
que se passe-t-il dans la tête de ces gens, quand une décapitation de professeur en pleine rue au nom d’Allah devient un évènement réaliste, en France ?
que se passe-t-il qui ne se serait pas déjà passé, si cela avait été possible, au moment de l’Hyper Casher ou de Magnanville ?
je me demande aussi ce qui se passe dans la tête de tous ces professeurs qui, depuis des années, préfèrent subir l’humiliation du silence, voire justifier eux-mêmes les menaces dont ils font l’objet par pure lâcheté ou par habitude politique - et aussi parce qu’ils savent que, s’ils faisaient le choix du courage, ils seraient immédiatement lâchés par leur hiérarchie, évidemment. Ces professeurs qui adaptent leurs cours pour ne pas vexer. Qui suppriment des chapitres, pour ne pas heurter
le professeur décapité hier avait demandé aux élèves musulmans de quitter la salle avant de montrer une caricature de Mahomet. Je ne sais pas si ce simple fait suffira à faire réfléchir tout le monde, sans exception, à la perte d’autorité tragique et abyssale, honteuse, humiliante, de l’institution scolaire qui est déjà actée. Avec la bénédiction de ceux qui sont censés piloter cette noble institution : ses personnels de direction
voilà qu’en écoutant la radio publique, je dois également subir une journaliste expliquant que « rien n’explique, à ce stade, pourquoi le professeur avait choisi de faire ce cours CONTROVERSÉ, qui avait déjà CHOQUÉ de nombreux parents ». Que se passe-t-il dans ta tête, à toi, aussi, journaliste du service public, en prononçant ces paroles qui sont sans doute la pire insulte que l’on puisse faire à cet homme ?
je ne sais pas si cet acte servira de détonateur à une prise de conscience collective du danger réel. Je dois dire que j’ai fait mon deuil de cette prise de conscience collective, le jour où j’ai entendu, à peine deux jours après le Bataclan, des invités oser dire dans les médias que le principal danger, c’était l’amalgame
j’espère simplement que cette fois, ce sera la goutte d’eau. Qu’il y aura un réveil collectif chez nos concitoyens. Que ce ne sera plus à nous, citoyens vigilants et éveillés sur cette question depuis des années, qui faisons face au silence glacial de nos interlocuteurs, voire parfois à leur expression de malaise ou de mépris, de nous justifier de signaler ce qu’on signale. Et qu’on commencera enfin à oser nommer la première responsable de ce fiasco : l’Éducation Nationale
l’avenir de nos (mes) gosses sont entre les mains de carpettes
prenez soin de vous et bonne vie