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28 juin 2020 à 22:08 | diego (#531)

Betoko,

Ne sortons pas du contexte que Madagascar est un pays jeune, extrêmement jeune.

Le droit Malgache est issu de la Ve République Gaullienne, dans laquelle vous avez le Droit privé, se subdivise en :

- Droit Civil, Droit commercial et Droit dutravail

Et le Droit public se subdivise en :

- Droit constitutionnel, Droit administratif, Droit pénal et Droit fiscal.

Ce mélange de droit public et droit privé présente un droit pénétré « d’interventionnisme étatique, c’est à dire sur lequel pèse l’Etat.

Maintenant, les débats qui ont toujours existé et qui vont continuer à exister sur le 1er tour de l’élection présidentielle de 2002 sont en fait :

- inutile et sans fondement, politiquement et surtout juridiquement.

Que du vent !

Pourquoi ? Il n’y a pas un second tour ! Autrement dit, c’est très important de le comprendre, les processus électoraux se sont arrêtés.

Il n’y a pas un seul expert en droit constitutionnel qui va trouver des explications, légales et légitimes qui va nous dire qu’il aurait un vainqueur dans une élection donc les processus se sont arrêtés.

En se déclarant vainqueur, Ravalomanana a de facto, , commis un coup d’Etat.

La France est venue au secours des processus en reconnaissant Ravalomanana et a réussi à convaincre la CI. La France étant membre permanente de l’ONU, à ce titre elle a un droit de veto.....Ravalomanana a renvoyé comme un mal propres notre Ambassadeur, aux yeux de la France une offense et impardonnable. On connaît la suite

Leçon à retenir. Tant que Madagascar ne maîtrise pas ces processus électoraux, il sera difficile de mettre fin à l’instabilité politique, et à l’intervention des puissances internationales, surtout la France qui ne va pas s’en priver, la pandémie et la récession économique aidant.

La Politique patine depuis des années et l’Armée et la Justice sont peu fiables et il n’y a vraiment pas trois ou quatre partis politiques avec lesquels le pays peut compter.

D’où la nécessité d’une réconciliation :

- c’est politique, le pays est condamné à recycler, perfectionner ses politiciens car il va se retrouver avec les mêmes dirigeants dans dix prochaines années, qui risquent de conduire le pays dans un catastrophe politique auquel il ne se relèverait pas avant plusieurs années.

L’espoir est que cela peut changer vite, tout va vite aujourd’hui.

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