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27 juin 2020 à 16:44 | diego (#531)

Bonjour,

Prôner la solidarité et rendre hommage à ses prédécesseurs sont des vertus en politiques.

Le Président sort ici des âneries sur le médicament préventif et curatif sur le coronavirus et peu de sérieux ou purement de l’incompétence inquiétante sur le développement économique du pays, annonçant la création d’une industrie automobile malgache dans un monde qui confronte une pandémie et doit faire face à une récession économique.

Mais les maux sont profonds dans la classe politique malgache. On le comprend parfaitement bien quand il y a des anciens Chefs d’Etat qui ne viennent pas honorer le défiler militaire du 26 juin auquel ils ont été conviés. Ce qui est inquiétant pour l’avenir, car le défiler militaire du 26 juin n’est pas pour honorer le hôte d’Iavoloha :

- mais une fête militaire honorant l’Indépendance du pays.

Alors quelques soient les motifs évoqués par les absents, surtout quand on a été chefs d’Etat, chefs des Armées, ils ne sont pas valables. Ces anciens Chefs d’Etat ne respectent pas du tout leurs devoirs. Comment les prendre au sérieux quand ils vont nous annoncer demain qu’ils seront candidats à la prochaine élection présidentielle ?

Et pour rendre les choses encore plus compliquées, les crises récurrentes à Madagascar ont fini par affaiblir dangereusement l’Etat, les Institutions du pays, notamment les deux institutions qui sont les instruments fondamentaux de l’expérience du système démocratique à Madagascar :

- l’Armée et la Justice !

La réconciliation !

Qu’est-ce que je n’ai pas avancé et proposé pour la réconciliation ? Sans doute beaucoup mais je tiens compte de la réalité politique dans le pays....

Il n’y a pas de mystère ou de secret tompoko. Après la crise stupide et inutile de 2002, qui s’est terminée par l’exil du tenant du pouvoir, comment peut-on espérer qu’une élection présidentielle soit légitime à l’absence d’un passation du pouvoir, les perdants reconnaissent leur défaite, de facto, légitimer le pouvoir.....Et victime par la suite du « coup » militaire en 2008, ceux qui ont fait le « coup » en 2002 se disent victimes d’un coup, et Ravalomanana est parti en exil aussi !

Et qu’est qu’on a assisté depuis ? Des festivals des élections pièges à C....pensées, organisées, financées par la CI et les pays étrangers qui veulent acheter les dettes du pays pour bien contrôler les élus et les dirigeants.

Qu’est-ce que j’ai proposé depuis 2008 ? Une réconciliation politique. Ce qui veut exactement dire, l’object n’est pas un petite tape dans les dos entre les protagonistes et tout va entrer dans l’ordre, mais la mise en place des processus politiques dans le pays, dans lesquels tous les partis politiques malgaches et leurs leaders respectifs se reconnaissent et s’engagent à les respecter :

- mise en place des processus électoraux, des calendriers et les financements des élections, c’est à dire, les listes électorales, dates...

- engagement solennel du future majorité à l’Assemblée à l’assainissement de la vie politique à Madagascar, c’est à dire, décider si le pays souhaite que les étrangers participent ou pas, dans vie politique du pays, financer les élections par exemple....

- il faut vite décentraliser le pays.

L’autonomie des Provinces, les régions sont cruciales à Madagascar. Chaque Province a ses spécialités, et quelque chose que beaucoup de monde semble ignorer, ces Provinces et régions ont leurs manières de vivre et donc de prendre des décisions. La culture est quelque chose de très important pour le développement.

- et enfin les deux pièces maîtresses, très importantes, expliquer les rôles exacts des deux grandes Institutions que l’Armée et la Justice.

Elles sont peu fiables et se trompent constamment sur tout, depuis 20 ans, ne rendant pas du tout service au pays et incapables de protéger les lois et la Constitution du pays.

Vous ne pouvez avoir une Armée et une Justice qui s’amusent à manipuler la vie politique et menacent constamment, et ouvertement les élus et les politiciens, sans provoquer une instabilité permanente et finir par une grave crise, et le comble, sans affaiblir ces deux institutions mêmes.

On peut constater aujourd’hui, à travers le monde, avec la pandémie et la récession économique mondiale :

- qu’il est indispensable, vital, la souveraineté et l’indépendance d’un pays en dépend, d’avoir un État et des Institutions solides, fonctionnels et qui jouit de la confiance des Institutions politiques et financières internationales.

Il faut faire attention de ne pas laisser un, des pays acheter vos dettes.

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