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26 juin 2020 à 17:47 | diego (#531)

Bonjour,

Être originaire d’un pays assez jeune où la pauvreté saute aux yeux, il est très facile d’être attiré par l’économique, une discipline qu’on peut utiliser pour apporter de la prospérité, créer des emplois et permettre aux pauvres d’améliorer leur situation en se livrant au travail rentable.

J’ai appris très vite qu’il y a deux types d’économistes, ceux qui considèrent leur discipline comme un jeu mathématique pour initiés et ceux qui l’envisagent comme une science sociale sérieuse, et c’est justement de ces économistes que j’ai appris à considérer l’économie comme une science sociale. J’avais vu de mes propres yeux et par expériences, à travers plusieurs pays aussi peu développés qui ont des couches sociales assez pauvres, que l’économique est un moyen puissant pour s’attaquer à la pauvreté.

Partout, à travers les pays sous-développés, la principale recommandation des économistes a été de « faire grossir le gâteau ». Comment ? Il faut optimiser les effets bénéfiques de la croissance sur les pauvres. Pour y arriver, il faut mettre en place un plan. Il faut procéder par des réformes en matière :

- d’éducation, de santé, et de services sociaux, ainsi qu’à la réforme agraire.

Il faut surtout améliorer l’accès des groupes défavorisés et à faible revenu au processus de la croissance et à ses avantages par divers mesures comme la mise en place du crédit sans garantie. Cette stratégie est sans égale dans les pays qui ont eu la volonté politique de le mettre en place, l’Inde par exemple.

A mon sens, et les expériences faites à travers plusieurs pays l’ont démontré, que ce serait le chemin, le plus vite et plus efficace pour lutter contre la pauvreté.

Endettement, PIB, fiscalité.....etc, domaines très importants, mais complexes et très compliquer pour Madagascar. Un, le pays a été et est toujours en crise politique et pour compliquer les choses, deux, il n’est jamais sortie d’une crise Constitutionnelle.

Autrement dit, le pays n’est plus du tout souverain. Un pouvoir et les élus peuvent être mis à la porte n’importe quand, créant un vide à la tête de l’Etat et mettant hors d’usage le pouvoir Législatif, de facto, rendant illégitimes toutes décisions politiques antérieures.

60 ans après notre indépendance, il me semble qu’il serait temps de se regarder les yeux dans yeux, se parler, et même se dire tout en face, sans retenu, sans tabou, pour enfin faire fonctionner :

- notre État, nos Institutions, pour protéger notre « droit », notre Constitution, nos lois et mettre en place nous-mêmes, les processus et calendriers électoraux qui nous conviennent pour garantir notre souveraineté vis à vis des autres pays et de la CI.

Un pays indépendant doit être capable de concevoir tout seul ses processus électoraux et financer ses propres élections.

Bonne fête nationale Behantra et à nous toutes et tous !

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