Lorsque Rajoelina a pris le pouvoir manu-militari et cela pendant cinq ans, il a fait comme bon lui semblait en tous cas, au niveau local, on peut sans trop médire qu’une fois élu démocratiquement, cette volonté de tout décider sans entrave ne pouvait que prendre des proportions qui pourraient virer bientôt à l’inquiétant .....
Il a en référence son mentor local qui avait lui aussi penser pour les autres un avenir qui est devenu un cauchemar qu’aujourd’hui, on peine à faire oublier tant les séquelles ont métastasées la société d’aujourd’hui...
Vouloir faire le bien des autres est une chose louable surtout lorsque l’on pratique la politique spectacle mais il se cache toujours derrière cette croisade de l’équilibriste des pratiques inavouables qui s’épaissit de belle manière....
Mais le phénomène est un classique du genre surtout après un quinquennat du mou, le bon peuple s’amourache d’un président, organisateur omniprésent d’une vie publique qu’il privatise à son seul profit, ici, comme ailleurs....
Aujourd’hui, les prémices d’une confiscation de la voix du peuple pointent son gros nez au merveilleux prétexte que trop de tergiversations finissent par pénaliser un pouvoir pressé de réussir là où tous les autres avaient échoué lamentablement....
Sauf que cette équipe d’urgentistes chargée des basses œuvres est à l’identique de celles qui par le passé avaient failli à leurs missions....
Aujourd’hui, il est clair que le temps de la réflexion est terminé et qu’il devient essentiel de réagir à cette captation des initiatives sans débat, ni prise en compte des contestations et autres remarques des uns et des autres sauf à minima et de manière totalement anecdotique par un pouvoir qui bétonne ses décisions et surtout ses désirs ..
On peut faire remarquer que le contexte intérieur n’est plus le même que celui des années de fer 80, étant donné qu’aujourd’hui, internet ne permet plus à quiconque de régner en maître absolu et que le grand bluff ne pourrait, désormais, plus laisser sa place à une forme newlook de pouvoir absolu pour imposer des projets loin d’être prioritaires sous prétexte d’une émergence étrangement sélective alors que la maison brûle, par ailleurs....